Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
252. Longueville an Mazarin Münster 1646 November 12
Münster 1646 November 12
Ausfertigung: AE , CP All. 62 fol. 257–259 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 78 fol.
351–353’.
Übergabe des spanischen Schriftsatzes vom 11. November [= Beilage 1 zu nr. 250] durch die
Bevollmächtigten der Generalstaaten. Aussicht auf Cadaqués. Angebot der Besitzungen in Ita-
lien . Unterredung mit den niederländischen Gesandten über Garantie der Verträge. Hoffen auf
Einnahme Piombinos und Porto Longones. Interesse Venedigs. Baldige Regelung der schwedi-
schen Satisfaktion zu erwarten. Militaria. Zum Tod des Infanten.
Nous vous envoyons le dernier escrit que nous ont donné les ambassadeurs
de Messieurs les Estatz . Ce fust hyer si tard que nous n’eusmes pas le temps
de conférer dessus chacun des articles messieurs mes collègues et moy.
Ce qu’on |:nous dict sur celuy de Cadaquez nous fait bien cognoistre que
c’est une chose gaignée dont ilz ne veulent:| néantmoins |:se déclarer qu’en
concluant:|.
Je croy que l’on pourra |:tirer quelque advantage de la proposition qu’ilz font
que l’on demeure en possession de ce qu’on tient en Italie:| y apportant les
précautions et les conditions nécessaires.
Comme la principale |:seureté qu’on puisse avoir est l’engagement des Ho-
landois :| je commençay dès hyer à |:leur en parler. Ilz advouent que les traic-
tez entre la France et eux sont fort clairs, et le disent plus fortement, parce
qu’ilz voudroient bien ne venir pas à une plus précise explication. Mais nous
leur dismes qu’estant un poinct sur lequel nous appuyons:| principalement
|:la seureté du traicté, nous ne désirions pas qu’on pust y donner une diffé-
rente interprétation que celle que nous y entendons:|, ainsi que depuis quel-
que temps |:il s’estoit faict dans quelques-unes de leurs provinces, et qu’à
moins d’estre asseurez que si la France est attaquée en quelque lieu que ce soit
qui luy demeure par la paix ou par la trêve, leur Estat rompera avec Espa-
gne :| conjoinctement avec nous, l’on choisira beaucoup plustost de demeurer
en guerre que de faire une paix qui donne moyen aux ennemys de se remettre
du mauvais estat où ilz se trouvent à présent |:et de nous pouvoir attaquer
séparés de nos alliez. Monsieur Pau n’y contredit pas, aussi ne fit-il aucune
déclaration que de vouloir observer les traictez. Monsieur de Nederhost dict
que:| il estoit bien raisonnable que puisque nous nous déclarions si ouverte-
ment de |:nous vouloir engager en tous leurs intérestz qu’ilz en fissent de
mesme pour les nostres et prirent fort bien ce qu’on leur dict que la France
leur donnant son amitié toute entière, il n’estoit pas juste que nous eussions la
leur à moitié, mais on ne put tirer d’eux davantage:|. Nous jugeasmes qu’il
falloit |:recevoir ce qu’ilz nous disoient comme un adveu du sens que nous
donnions aux traictez qu’ilz ont avec la France:| pour pouvoir avec encore
plus de fondement |:les presser la première fois que nous les verrions de s’en
expliquer précisement:|.
Je remets, Monsieur, à vous informer sur les autres poincts lorsque nous les
aurons concertez messieurs mes collègues et moy. Pour |:Piombino et Porto-
longone , voyant que les Espagnolz n’en disent rien, je prens quelque espéran-
ce que nous les pourrons emporter. Les Vénitiens prennent grande jalousie de
ces conquestes et craignent fort que le Pape devienne françois. Promontorio
m’a dict en avoir ouy parler de la sorte à Contarini, et que sans la guerre du
Turc la République ne seroit pas fort favorable à ces progrez.
Si les affaires d’Allemagne se maintiennent au poinct qu’elles sont j’espère
que la Suède s’accommodera, soit en relaschant quelque chose de la Poméra-
nie pour avoir le consentement de Brandebourg, ou retenant le tout sans son
consentement et qu’ensuite les différens des catholiques et des protestans se
termineront aussi. Les discours que nous a tenus monsieur Salvius me don-
nent lieu de l’espérer. Monsieur Oxenstiern sera icy dans peu de jours
S. [ nr. 250 Anm. 9 ] .
nous verrons bientost quel sera le succez de ces affaires. Il est à appréhender
qu’il n’y apporte de la difficulté:|, quand ce ne seroit que |:par la seule vanité
de les vouloir terminer à Osnabruk et non pas icy:|.
Militärische Lage in Katalonien.
Nous attendons le courrier qu’il vous plaist de nous envoyer pour recevoir
par luy les ordres sur |:ce nouvel accident de la mort du prince d’Espagne; les
Espagnolz en sont au désespoir. Il se dict aussi parmy eux que le roy d’ Espa-
gne ne se porte pas bien, qu’il ne peut plus avoir d’enfans
Aus der 1648 mit Ehg.in Maria Anna geschlossenen Ehe Philipps IV. gingen hervor: Margarete
Theresia (1651–1673), die 1666 Ks. Leopold I. heiratete, Maria (5.-21. Dezember 1655),
Philipp Prosper (1657–1661), Thomas (1658–1659) und Karl (II.) (1661–1700, 1665 Kg.
von Spanien) ( Stammtafeln II T. 49; Stradling S. 339f.).
fort malsaine, et qu’on espère peu de sa vie:|. Chacun parle icy advantageuse-
ment des |:prétentions de la Reyne nonobstant les renonciations :|.