Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
241. Lionne an Servien Paris 1646 November 6
Paris 1646 November 6
Ausfertigung: AE , CP All. 78 fol. 306–306’ = Druckvorlage.
Postangelegenheiten. Verhältnis d’Avaux’ zu Longueville. Bemühungen d’Avaux’ zugunsten
Karls von Lothringen. Projekt einer Heirat des Herzogs von Mantua mit Mademoiselle de Lon-
gueville . Schreiben d’Avaux’ an Mazarin.
Par les deux mémoires du Roy vous aurés toute la response que je sçaurois
faire aux vostres des 21 et 24.
Son Eminence croid tout ce que vous mandés de |:l’attachement de monsieur
d’Avaux à monsieur de Longueville:|. Il n’y a qu’une chose que je ne puis
bien adjuster, c’est que |:monsieur d’Avaux presse continuellement pour le
restablissement du duc Charles ou pour faire quelque chose en sa faveur et:|,
cependant il n’y a |:rien si contraire aux intérestz de la maison de Monsieur le
Prince:|. Cela vous pourra donner lieu de |:faire cognoistre à monsieur de
Longueville que le fondement qu’il peult faire de monsieur d’Avaux n’est pas
trop seur:|, mais il faudroit auparavant |:l’engager de delà à soustenir la cause
du duc Charles:|, afin qu’on ne s’apperceust pas |:que je vous aye mandé ce
qu’il en escrivait:|.
Je vous donne advis que |:un des moyens que praticque monsieur d’Avaux
pour se rendre agréable à monsieur de Longueville est qu’il traicte le mariage
du duc de Mantoue avec mademoiselle sa fille
Die Heirat kam nicht zustande. Marie d’Orléans vermählte sich 1657 mit Henri II de Savoie,
duc de Nemours (s. [ nr. 83 Anm. 2 ] ).
Eminence de le négotier.
Monsieur d’Avaux a escript en particulier à Son Eminence contre les deux
inconvéniens qui sont marquez dans vostre dernière dépesche touchant le
paralelle [!] des affaires de Lorraine et de Portugal:|. Peut-estre que |:c’est
luy-mesme qui a treuvé lesdicts inconvéniens, mais pour applaudir à la pensée
qu’avoit eue Son Eminence, il luy escript après en secret qu’ilz ne sont pas
considérables et qu’il falloit faire la proposition formellement ou aux média-
teurs ou aux Hollandois.
Toutes les lettres de monsieur d’Avaux ne contiennent quasy que des éloges
de son application, de son travail, de sa prudence, de son grand génie et des
admirables dépesches qu’on vous envoye:|. Il ne seroit pas mal que |: quel-
ques fois vous prissiez occasion de faire le mesme:|.
Privata.