Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
229. Longueville an Mazarin Münster 1646 Oktober 29
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Münster 1646 Oktober 29
Ausfertigung: AE , CP All. 62 fol. 181–182 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 78 fol.
249–250’.
Unterredung mit den niederländischen Gesandten über Klagen Peñarandas wegen französischer
Vertragsverzögerung. Komplimente. Gespräch mit den Mediatoren über Verträge mit dem
Kaiser und mit Spanien. Dank Longuevilles.
|:Les Holandois nous pressent fort:| et nous ont dit que |:les Espagnolz les:|
veulent piquer d’honneur, |:de ce que les ayans faict tant advancer ilz n’ont
pas eu le crédit de nous faire relascher de la moindre chose, et que Penna-
randa leur avoit faict reproche de ce que dans l’espérance de conclurre
promptement il avoit espuisé son pouvoir,:| et qu’encore que nous eussions
dit que |:ce traicté se pouvoit faire en huict jours, il y avoit six sepmaines que
nous avions receu:| les offres qu’il avoit fait |:si advantageuses:| et que ce-
pendant il |:n’y avoit rien de plus advancé:|. Ilz nous ont voulu persuader
que |:l’intention des Espagnolz estoit ou de conclurre promptement ou de
rompre:|.
Ilz nous dirent les difficultez qui restoient à terminer dont nous ne manque-
rons point de vous informer par le courrier et de la response que nous y
aurons faitte ainsi que de ce qui se passera en suitte. Et bien que nous ayons
remis à nous expliquer plus particulièrement |:chez eux:| sur chaque poinct,
nous ne voulusmes pas tarder |:davantage à:| leur faire connoistre la différen-
ce qu’il y avoit entre |:ce que nous relaschions pour leur seule considération:|
à ce que fesoient les Espagnolz par la seule nécessité de leurs affaires.
Komplimente.
Les médiateurs nous sont venus parler de la part des Impériaux pour presser
tousjours d’avancer le traicté, asseurant du désir qu’ilz ont de l’achever et de
conclurre le plus promptement qu’ilz pourront et que les diverses faces des
affaires ne changeoient en rien leur intention.
Nous leur fismes bien connoistre que le lèvement du siège d’Ausbourg n’ es-
toit pas si advantageux pour eux qu’il pust leur donner de grandes espérances,
voyant les passages que nous avons sur le Danube et le Leech
berg va entrer dans les pays héréditaires presque sans résistance, qu’ainsi que
nous croyons qu’il sera encore fort nécessaire que nous fassions tous nos ef-
fortz pour |:disposer nos alliez à s’accommoder:|, à quoy il ne fallut pas
grande persuasion pour les en faire demeurer d’accord.
|:Ilz jettèrent quelques propos d’un traicté d’Espagne, monstrans qu’ilz le
souhaictoient par quelque moyen qu’il se fasse:|, mais ce n’est pas sans qu’il
paroisse qu’ilz |:en sont cruellement piquez:|. Nous |:les mesnagerons là-
dessus et leur ferons cognoistre que si la conclusion s’en faict par eux:| c’est
parce que nous l’avons ainsi voulu.
C’est, Monsieur, ce que j’ay présentement à vous informer.
Nochmals Dank für die Aussicht auf die Gewährung des Amtes des colonel géné-
ral des Suisses
Vgl. [ nr. 215 Anm. 4 ] .