Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
228. Memorandum Longuevilles, d’Avaux’ und Serviens für Ludwig XIV [Münster] 1646 Oktober 29
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[Münster] 1646 Oktober 29
Ausfertigung: Ass. Nat. 276 fol. 332–334’ = Druckvorlage
1646 November 6. Duplikat für Mazarin: AE , CP All. 62 fol. 178–180’. Kopien: AE , CP All.
67 fol. 176–177; AE , CP All. 78 fol. 288’–289.
Antwort auf Überlegungen zum Frieden mit Spanien: [1.] Änderung des 1. Artikels. [2.] Gewäh-
rung von Rosas mit abhängigen Gebieten; Bemühen um Cadaqués. [3.] Beharren auf Forderung
nach Lérida; Zurückhaltung der Generalstaaten in der Garantiefrage. [5.] Fehlende savoyische
Vollmacht zu gewünschten Verhandlungen. [6.] Weitere Information erbeten. [7.] Vorschläge
hinsichtlich möglicher Schiedsmänner erbeten.
Répliques
[1.] On donné advis à la cour pour quelle cause l’on a apporté |:quelque
modiffication à cet article:|, mais nous croyons que ce n’est que la mesme
chose en effect puisque |:Messieurs les Estatz ne feront cesser les hostillitez
qu’après la ratiffication ou que nous ferons en sorte d’avoir le temps qu’on
désire avant la signature du traicté:|.
[2.] Pour Rozes et ses dépendances, cela est accordé. |:Quant à Cadaguez
nous y avons travaillé:| en sorte que nous avons quelque espérance d’en venir
20 exactement] Das Stück endet hier in Ausfertigung und Duplikat; die Kopie AE , CP All. 78
aber fährt fort: Les ambassadeurs de Hollande ont mis en avant plusieurs fois que pour
mettre fin à cette affaire du consentement des ducs Charles et François comme aussy de
leurs femmes et de toutte la maison, l’on pourroit luy donner l’Alsace à la réserve de
Brisak qui demeureroit au Roy. Mais nous leur avons fait cognoistre combien ce voysi-
nage seroit suspect et que nous ne pouvions entendre à une telle proposition; aussy ne s’y
sont-ilz pas arrestez et ne nous en ont parlé que par forme d’acquict. Ilz n’ont pu mesme
rejetter ny désaprouver l’ouverture que nous avons faite de donner audit duc un honeste
entretènement en retenant tous ses Estatz. Quand nous avons allégué noz raysons pour
leur faire cognoistre que c’estoit beaucoup pour ledit duc dans la conjuncture présente
ilz en sont comme demeurez d’accord et ont fort bien compris l’intérest qu’a la France
au cas qu’on traitte avec ledit duc de ne condemner pas les prétentions de madame de
Lorraine. Dieser Schlußabsatz findet sich unvollständig auch in AE , CP All. 67 mit dem
Vermerk: Cet article n’a pas esté envoié.
n’en arrivera point aussy d’inconvénient:|.
[3.] Nous avons dict nos sentimens sur ce poinct par la response au mémoi-
re . Sy le moien de |:prolonger nous manquoit, nous déclarerions nettement
qu’après un siège de quatre ou cinq mois nous ne voullons pas perdre Lérida
par un traicté:|.
Pour |:Catalogne:| nostre intention a tousjours esté d’y |:engager Messieurs
les Estatz:| et de leur en parler positivement avant que de |:conclurre, et c’est
encor un moyen qui alongera peut-estre plus que nous ne voudrions:|. Tout-
tes les fois que nous leur en avons ouvert le propos |:ilz en ont parlé douteu-
sement , mais nous avons creu devoir tirer des Espagnolz tous les avantages
que nous pourrons pour la France avant que presser davantage les Hollandois
sur ce poinct:|.
[5.] On ne manquera pas de faire icy |:la proposition de la vallée de Pérouse
et de Cavours à l’ambassadeur de Savoye:|, mais nous ne croyons pas qu’il
ayt aucun pouvoir pour cela et vaudroit mieux en faire |:la proposition à
Madame
Hg. in Christine von Savoyen (s. [ nr. 199 Anm. 9 ] ).
deroit pas si aisément s’ilz luy estoient demandez par ledit sieur ambassa-
deur :|.
Nous croyons bien que le Roy |:tenant tant de places dans le Piedmont,
pourra retenir ce qui luy plairra:|, mais nous ne voyons pas quelle |:seureté
on peut prendre dans une minorité et sous une régence:|. On y fera néant-
moins tout ce qui sera possible.
|:Et quant à Cavours:|, il semble qu’en tout cas |:la propriété demeurant au
duc de Savoye:|, la France y pourra |:mettre garnison ou qu’il le faudra faire
démollir, sans qu’il puisse estre fortiffié pour quelque occasion que ce
soit:|.
[6.] On prendra garde aux réserves.
Nous aurions besoing de sçavoir |:si le marquis de Mortara a esté mis en
liberté:|, parce qu’en ce cas on auroit |:plus de droict de prétendre sa rançon,
encor qu’en d’autres traictez il en ayt esté usé autrement:| et mesme envers
monsieur le maréchal de Grammont quand il estoit prisonnier à Mantoue
Gramont, bis 1644 comte de Guiche (vgl. [ nr. 23 Anm. 5 ] ), war während des Mantuanischen
Erbfolgekrieges Generalleutnant im Montferrat. Er geriet 1630 bei der Verteidigung Mantuas,
das von den Kaiserlichen erobert wurde, in Gefangenschaft und wurde 1631, nach Abschluß
des Friedens von Cherasco, freigelassen ( DBF XVI Sp. 919; NBG XXI Sp. 621).
[7.] Nous avons supplié de nous faire sçavoir en |:cas d’arbitres ceux dont on
pourra convenir:|.