Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
195. Mazarin an Longueville Paris 1646 Oktober 13
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Paris 1646 Oktober 13
Dank für Bemühungen Longuevilles. Verweis auf nr. 185. Baldiger Friedensschluß zu erwarten.
Freundschaftsbeteuerungen. Haltung der Franzosen. Militärisches.
Je dois réponse à deux de vos lettres, mais comme vous verrés qu’on escrit au
long dans la dépêche du Roy de tout ce que je pourois vous dire, je n’ay qu’à
vous rendre grâces de la peine que vous prenés de m’informer si ponctuelle-
ment de toutes choses et bien plus particulièrement des soins que vous conti-
nués à prendre avec tant de succès pour assurer les avantages de cet État au
plus haut point que l’on puisse désirer dans la conclusion de la paix.
J’ay mis si exactement dans le mémoire du Roy tout ce qui m’est pu tomber
dans la pensée sur les conjonctures présentes que je ne pourois user que de
redites superflues, si je voulois encor vous en entretenir. Je me réjouiray seu-
lement avec vous de ce que les affaires prennent un si bon train, que nous ne
pouvons quasi douter de la promte conclusion de la paix et que nous n’ayans
le bien de vous revoir bientost icy tout glorieux d’avoir mise la dernière main
avec tant d’avantages pour cet État au plus grand et plus important ouvrage,
où l’on ayt travaillé depuis longtemps dans la chrétienté. Je vous en tesmoi-
gneray alors mieux mes sentimens, et j’espère si vous avéz jamais douté de la
sincérité de mon amitié de vous en faire avoir du regret, sur quoy je me re-
mets encore au sieur de La Croisette; je me promets que madame la duchesse
de Longueville n’aura point aussy à me reprocher la parole que je luy donnay
que cette année ne passeroit pas qu’elle ne revinst.
Vous ne sauriés vous imaginer, Monsieur, comme sont faite la plupart des
François, autant qu’ils crioient il y a quelque temps contre la guerre, et qu’il
faloit la finir à quelque prix que ce fût, à présent qu’on leur dit que la paix
s’avance, il n’en manque pas et jusqu’à des présidens et officiers de cours sou-
veraines
Als cours souveraines oder compagnies souveraines wurden die höchsten Gerichtshöfe des
Kg.reiches, darunter die Parlements, bezeichnet. Ihre Funktion ging über das Judikative hin-
aus , und häufig wurden sie ein Sammelplatz politischer Opposition ( Mager S. 124–131;
Chéruel , Dictionnaire I S. 190). Président à mortier am Pariser Parlement war d’Avaux’
Bruder Henri de Mesmes (s. [ nr. 96 Anm. 3 ] ).
puisse rendre à l’Espagne, que la reyne est trop bonne, et moy qui jusqu’à
présent ay esté déchiré comme celuy qui avoit aversion pour la paix, on me
rend à cette heure criminel de trop de facilité que j’y aporte, mais il faut les
laisser parler et faire ce qui se doit, puisqu’on ne peut leur descouvrir où le
mal nous blesse, ny la nécessité d’argent où nous sommes que je vous diray en
confidence, Monsieur, ne pouvoir estre plus grande, et tous les moyens d’en
avoir sont presqu’épuisés.
Freude über Einnahme Dünkirchens. – Trotz der Zuversicht Harcourts zweifle
ich am erfolgreichen Abschluß der Belagerung Léridas. Erst wenn wir den Platz
erobert haben oder aber zum Rückzug gezwungen sind, soll der Waffenstillstand
für Katalonien beginnen.