Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
194. Ludwig XIV. an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 Oktober 13
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Paris 1646 Oktober 13
Kopien: Ass. Nat. 272 fol. 452–452’ – Druckvorlage; AE , CP All. 78 fol. 163–164, datiert
auf den 16. Oktober; DG 8 fol. 862–862’ = Beilage C zu APW II C 3 nr. 31 S. 52–54
Die Ausfertigung dieses Schreibens, das auf ausdrücklichen Wunsch des ao. schwed. Ges. La
Gardie erfolgte (vgl. nr. 187), wurde von dessen Sekretär Ruuth (s. [ nr. 209 Anm. 4 ] ) am 17.
November 1646 nach Münster überbracht. Von dort übersandten Oxenstierna und Salvius
eine Kopie (s.o.) an Kg.in Christina (s. nr.n 197 und 226; APW II C 3 nr. 31 S. 54).
Konzept: AE , CP All. 62 fol. 75–75’.
Unterstützung Schwedens in der Satisfaktionsfrage.
La cognoissance que j’ay de l’aplication et de la ponctualité avec laquelle vous
avez en tout temps et en tous incidens d’affaires exécuté les ordres que je vous
avois donnez touchant vostre union et bonne intelligence avec les plénipoten-
tiaires de la couronne de Suède pourroit bien me dispenser de vous escrire
jamais rien sur cette mattière. Néantmoins voyant Dieu mercy un grand ache-
minement à la prompte conclusion de la paix, et apréhendant qu’il ne pust
entrer dans l’esprit à quelques-uns que ma satisfaction pour ce qui regarde
l’Alemagne ayant esté ajustée avec les Impériaux , je puisse estre capable de
passer outre à l’exécution de ce dont on est convenu avant que mes alliez
fussent aussi satisfaicts ou me rafroidir à désirer et procurer leur contente-
ment , je vous fais cette lettre de l’advis de la reyne régente madame ma mère
pour vous dire que mon intention est que vous continuiez de vous emploier
jusqu’au bout pour faire obtenir à mes alliez et particulièrement à la couronne
de Suède les satisfactions qu’ilz peuvent désirer (m’asseurant bien qu’ilz ne
prétendront de moy aucun office qui puisse estre préjudiciable à la religion
catholicque) et que vous vous employez en cela avec le mesme zèle et vigueur
que vous avez faict paroistre dans mes intérestz propres, déclarant hautement
en tous lieux et à tous ministres des princes qu’à moins que mes alliez soient
contentz on ne doibt pas s’attendre que ce qui a esté arresté à l’égard de cette
couronne ait jamais son effect ny que l’on puisse establir dans l’Empire le
repos dont il a tant de besoing et que je souhaitte avec passion, mais non pas
au préjudice des traictez qui me seront à jamais inviolables. Enfin vous vous
estudierez particulièrement de faire cognoistre à tout le monde que les cou-
ronnes alliées n’agissent pas avec moins de concert et d’union dans la négotia-
tion de la paix que dans les armes et que rien n’est capable d’altérer leur
bonne intelligence ou de rompre le nœud indissoluble dont elles sont liées.