Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
176. Mazarin an Longueville [Fontainebleau] 1646 September 28
[Fontainebleau] 1646 September 28
Kopie: AE , CP All. 77 fol. 413–414’ = Druckvorlage. Konzept Lionnes: AE , CP All. 61
fol. 418.
Ankündigung von nr. 185. Beeinflussung La Gardies. Verweis auf nr. 185. Verhältnis Mazarins
zu Trauttmansdorff. Freude über französisch-kaiserliche Satisfaktionsartikel. Zufriedenheit mit
den Bevollmächtigten.
J’avoiscommencéàtravailleràunlongmémoirepourvousetpourmessieurs
voscollègues,maiscommej’ayveuquemalaisementpourois–je y insérer tou-
tesleschosesquel ’onauraàvousmandersionvouloitlefairepartirparcet
ordinaire, j’ay jugé plus à propos de remettre à vous l’envoyer par un courier
exprès
un peu plus libres par le départ de monsieur l’ambassadeur extraordinaire de
Suède, que l’on s’ocupe à caresser et à divertir maintenant que ce qu’il a eu à
traiter icy est achevé, dont on vous enverra une relation distincte.
Il s’en va fort persuadé, à ce qu’il paroît, que la reyne sa maîtresse ne doit pas
différer plus longtemps de conclure la paix aux conditions qu’elle le peut
aujourd’huy, c’est à quoy j’ay mis mon principal estude pendant son séjour, et
à le faire bien traiter pour tesmoigner à ladite reyne le cas que l’on fait d’elle
et des personnes qu’elle estime.
Le mémoire qu’on a commencé contient principalement divers avis que nous
avons des extrémitez où les enemis sont réduits, et de la résolution qu’on
nous a dit qu’ils ont prise de nous satisfaire, à quelque prix que ce soit. Vous
pouvés, Monsieur, cependant agir sur ce fondement en atandans que le cour-
rier extraordinaire arrive près de vous.
Je vous remercie de tout mon cœur de ce que vous me faites la faveur de me
mander touchans monsieur Trautmansdorff; vous ne m’engagerés à rien en-
vers luy que je ne tienne très volontiers et avec grand plaisir, non seulement
par ma propre inclination, mais pour l’intérest du service de mon maître. Je
crois qu’il y trouvera aussy le sien, et que l’apuy de la France ne sera pas un
mauvais antidote contre les mauvais offices que luy veulent rendre près du
sien les Espagnols qui ne l’ayment pas.
Vous pouvez juger à quel point nous nous sommes réjouis des bonnes nouvel-
les que le sieur d’Erbigny nous a aportées . Je n’ay pas manqué de faire valoir
la chose comme je devois, et la prudence, la fermeté et l’adresse avec laquelle
vous, Monsieur, et messieurs vos collègues avez conduit la négotiation à si
bon point.