Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
136. Brienne an d’Avaux Fontainebleau 1646 August 31
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Fontainebleau 1646 August 31
Ausfertigung: AE , CP All. 79 fol. 86–89 = Druckvorlage. Kopie: Ass. Nat. 276 fol. 119–120.
Druck: Nég. secr. III S. 290–291.
Unpassendes Verhalten Longuevilles. Mögliche Einflußnahme d’Avaux’ und Kritik an dessen zu-
rückhaltender Stellungnahme.
|:Selbst Longuevilles Anhänger sind erstaunt über seine heftige Reaktion darauf,
daß er bei der Vergabe der Amter Brézés nicht berücksichtigt wurde. Il importe
de sorte audit duc qu’il change de conduitte pour ce regard que ses serviteurs
vous font convier de l’y porter, et estans persuadez qu’il défère beaucoup à
voz avis, désirent qu’il vous ayt cette obligation:|. Pour moy qui suis du nom-
bre je n’oze |:luy en escrire mon sentiment qui ne craindrois pas quand il
sçauroit que je condanne son procédé:|. J’ay sceu qu’il s’est donné à entendre
|:que si le Trautmansdorff partoit de Munster
nir :|; jugez si sur cette conjoncture d’affaires |:cela pourroit estre approuvé,
et si l’intérest du royaume:| ne demande pas autre chose de luy. Je puis vous
asseurer |:que dans le point qui luy tient le plus au cœur et qu’il faut mesna-
ger avec délicatesse ceux qui gouvernent sont bien intentionnez pour luy:|.
Vous aurez peu remarquer n’ayant point fait de response sur le point de l’une de
voz dépesches en laquelle |:vous louyez ce que Sa Majesté avoit résolu sur ce fait
de la mer, que l’on a trouvé foible ce que vous aviez escrit. Peut-estre a[-t-]il paru
estrange que vous qui escrivez en particulier:| sur divers rencontres, vous vous
en soyez oublié en celuy-là; je parle avec incertitude, parce que |:ny la Reyne ny
monsieur le cardinal Mazarini ne s’en sont point ouvers à moy:|, qui vous ayant
fait remarquer qu’on attendoit une approbation |:de l’ambassade vous avois
assez fait cognestre que vous pouviez prendre la liberté d’en escrire:|.
Ce n’est plus une chose à quoy il faille songer, elle seroit désormais |:à
contretemps, mais disposez ledit duc de faire excuse de ce qu’il s’est emporté,
et:| quand j’aurois la liberté de faire entendre que vous avez pris ce soing je
m’asseure que cela seroit bien receu.
Zufriedenheit mit d’Avaux. Unterredung mit d’Irval
Jean-Antoine de Mesmes, sieur d’Irval (1598–1673), war ein Bruder d’Avaux’. Er wurde 1621
conseiller beim Parlement von Paris, 1626 maître des requêtes und conseiller d’État. 1650 trat
er die Nachfolge seines Bruders Henri de Mesmes (s. [ nr. 96 Anm. 3 ] ) als président à mortier
beim Parlement von Paris an ( Moréri V S. 265).