Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
110. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1646 August 13
Münster 1646 August 13
Ausfertigung: Ass. Nat. 276 fol. 42–44’ = Druckvorlage. Duplikat für Mazarin: AE , CP All.
61 fol. 269–271, ohne PS. Kopien: AE , CP All. 66 fol. 247–248’; AE , CP All. 77 fol.
253–253’, jeweils ohne PS. Druck: Mém. et Nég. III S. 196–199; Nég. secr. III S. 273–274,
jeweils ohne PS.
Zweifel am schwedischen Friedenswillen; Hauptproblem: schwedische Forderung nach Gesamt-
pommern unter Zustimmung Brandenburgs. Venezianische Geringschätzung der französischen
Flottenhilfe. Erscheinen Roderichs von Württemberg auf dem Friedenskongreß nicht wünschens-
wert . Forderungen der Portugiesen. Bitte um Informationen über die militärische Situation vor
Lérida. Lüttich. Vertrag mit Trier. Bitte um Paß für den Gouverneur von Roermond.
PS: Übersendung einer Kopie der von Van der Burgh überbrachten spanisch-niederländischen
Artikel.
Par vostre lettre du 3 e de ce mois vous nous mandez que celles du sieur Cha-
nut assurent que |:la reyne de Suède veut la paix:|. Il nous en a escrit autant,
mais on l’a pourtant veu quelquefois |:varier dans ses discours, soit qu’elle le
fasse avec dessein ou selon les dernières impressions que ceux à qui elle parle
luy ont laissée[s]:|. Ce qui nous met le plus en peine pour les Suédois, est la
résolution où ilz tesmoignent estre de vouloir retenir toutte la Poméranie, et
d’en avoir le consentement et la cession de l’électeur de Brandebourg. S’ils y
persistent, ils se pourront attirer de nouvelles affaires, n’y aiant que trop de
princes qui par envie ou par intérest sont faschez de leurs prospéritez, et vous
verrez dans nostre mémoire ce qui nous a esté dict sur ce suject par les am-
bassadeurs de Messieurs les Estatz.
Quand nous avons parlé à celuy de Venise du |:secours que le Roy a donné à
leur république, il n’en a pas faict toute l’estime que nous pensions:| qu’il
deust faire, disant que pour ceste année elle n’a rien à craindre par mer, et
qu’un secours par terre luy seroit plus utile. Et néantmoins ce qu’on faict
|:pour cette république nous semble mériter plus de considération:| puisqu’il
y a lieu d’appréhender que |:cella ne serve à fortiffier la bonne intelligence
que l’Empereur prend soing de conserver à la Porte et à establir celle du roy
d’Espagne à nostre exclusion:|.
Nous nous souvenons bien de ce qu’il vous a pleu autrefois nous escrire du
prince de Wirtemberg, mais il seroit à souhaiter qu’il |:ne vînt point du tout à
l’assemblée, où faisant des plaintes ausquelles on ne peut remédier il peut plus
nuire au service de Sa Majesté qu’en aucun autre lieu:|.
On ne croit pas que les Portugais ayent sujet d’en faire de nous veu le soing
que nous avons de leurs intérestz, ce que vous connoistrez encor par le
mesme mémoire, mais ils voudroient que faute d’accorder leurs demandes on
déclarast |:qu’on ne peut passer outre au traicté:|, ce que nous n’estimons pas
estre du bien du service de Leurs Majestez.
Nous essayerons de prévenir l’inconvénient marqué dans la lettre du docteur
Fontanella. Sy le traicté n’est pas conclud quand monsieur le comte d’ Har-
court aura pris Lérida, et qu’il pust |:menant l’armée dans le païs faire prester
le serment de fidélité au Roy, cella:| ayderoit beaucoup à obtenir dans le
traicté ce dont il donne advis qui est assez difficile autrement. Les Espagnolz
se vantent qu’il y a pour six mois de vivres dans Lérida. Nous vous supplions,
Monsieur, de nous mander |:au vray quelle espérance on a du succez de ce
siège:|. Ce n’est pas curiosité qui nous oblige à vous faire ceste prière; mais il
importe grandement que nous soyons advertis de |:l’estat véritable des armées
et des entreprises qu’elles doibvent exécutter:|, afin que nous sachions sy
|:nous devrons presser plus ou moins la conclusion du traicté:| en cas que les
affaires |:s’avancent:|. Cela augmentera aussy l’obligation que nous vous
avons du soing que vous prenez de nous informer des nouvelles.
Zur Information über die Geschehnisse in Lüttich übersenden wir Briefe von
Lumbres. Wir haben ihn gebeten, zur Stärkung der profranzösischen Partei noch
einige Zeit in der Stadt zu verweilen und Ihnen alle Neuigkeiten direkt mitzutei-
len . Lob Lumbres’.
Nous ne vous mandons rien de |:l’affaire de Trèves:| croyans que l’on y aura
envoié la |:rattiffication de ce qui a esté faict avec monsieur l’eslecteur de
Trèves par le sieur d’Anctouville:|, et nous promettans que Leurs Majestez
auront eu satisfaction de ces deux affaires.
Le gouverneur de Ruremonde désire un passeport tel que l’on verra par le
mémoire qu’il nous a faict donner. Nous vous supplions de commander qu’il
soit expédié …
PS: Le secrétaire des ambassadeurs de Holande nous a apporté une copie des
articles qu’ils ont arrestés avec les Espagnols; tout ce que l’on a peu faire
avant le partement de l’ordinaire a esté d’en escrire une autre copie en grande
haste pour vous envoier laquelle sera cy-joincte.
1 Nr. 111.
2 Briefe von Lumbres an [Longueville, d’Avaux und Servien] [fehlen].
3 Memorandum des Gouverneurs von Roermond mit Bitte um Ausstellung eines Passes [fehlt].
4 Ass. Nat. 276 fol. 56–69: 70 Artikel einer provisorischen Übereinkunft zwischen den Gesand-
ten Spaniens und denen der Generalstaaten, Münster 1646 [Juli 1?], französische Kopie.
Druck: Nég. secr. III S. 435–441 (frz.), datiert auf Mai 1646; CDI 82 S. 382–399 (span.),
undatiert
Die Artikel waren Anfang Juli von Gent, Pauw und Knuyt unterzeichnet worden ( Wadding-
ton II S. 175f.). In einem Gespräch mit Trauttmansdorff am 26. Dezember 1646 gab Peña-
randa später an, dieser Akt habe am 1. Juli stattgefunden ( APW II A 5 nr. 183 S. 345). D’ A-
vaux behauptete allerdings am 2. Juli in nr. 50, die Unterzeichnung habe noch nicht stattge-
funden . Poelhekke S. 287f. argumentiert für eine Unterzeichnung zwischen dem 3. und 7.
Juli. Die Datierung auf den 24. Juli bei Truchis de Varennes S. 345 widerspricht sowohl
der Angabe Brassets in seiner Note an die Generalstaaten vom 27. Juli (s. [ nr. 105 Anm. 7 ] ), von
der Unterzeichnung in einem Schreiben vom 19. Juli erfahren zu haben, als auch der Tatsache,
daß Gent und Knuyt sich am 24. Juli bereits in Den Haag befanden (Brasset an Longueville,
d’Avaux und Servien, Den Haag 1646 Juli 24, Kopie: AE , CP Holl. 37 fol. 56–47).