Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
90. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1646 Juli 30
Münster 1646 Juli 30
Ausfertigung: Ass. Nat. 275 fol. 570–570’, 32–33’, 571 = Druckvorlage; Eingang nach Dorsal
fol. 571’: 1646 August 7. Duplikat für Mazarin: AE , CP All. 61 fol. 207–208’. Kopie: AE , CP
All. 77 fol. 190–191. Druck: Mém. et Nég. III S. 155–158; Nég. secr. III S. 257.
Verweis auf nr. 91. Anliegen von Krebs und Brun. Bürgermeisterwahl in Lüttich.
Nous ne sçaurions pour response aux lettres que vous avez eu agréable de
nous escrire le 13 et le 20 de ce moys vous mander autre chose que ce qui est
contenu dans le mémoire et par mesme moyen vous rendre grâces bien hum-
bles du soing que vous prenez de nous informer de touttes choses, et de nous
faire envoier promptement les expéditions que nous désirons, mais à ces re-
merciemens il faut que nous adjoustions de nouvelles supplications.
Der bayrische Gesandte Krebs bittet nochmals um die Unterstützung seiner Inter-
essen in Hagenau
Krebs regelte in Hagenau eine Erbschaftsangelegenheit, weshalb er bereits 1645 eine Reise dor-
thin unternommen hatte. Die Franzosen hatten ihm einen Paß und ein Empfehlungsschreiben
dafür ausgestellt und waren ihm in dieser Sache noch mehrmals behilflich ( APW II B 2 nr. 172
S. 538 und nr. 178 [fehlende] Beilage 2 S. 563; Immler S. 19).
offices et qui peut servir le Roy:|. Nous vous supplions de commander ses
expéditions suivant le mémoire cy-joinct, et quand elles seront faictes, qu’il
vous plaise nous les addresser pour les luy faire icy tenir en main propre.
Einer von Bruns Brüdern, ein Jesuit , ist trotz eines von uns ausgestellten Passes
festgenommen worden. Bitte sorgen Sie für seine Freilassung.
Il y a quelque temps que nous fusmes advertis que sy nous voulions |:aider le
collonnel Jamart
personne qui a servy le Roy dans ses armées, et qui a affection pour la France.
Nous résolusmes d’envoier |:le sieur président de Lumbres avec pouvoir de
distribuer jusques à quatre mil risdalles pour favoriser cette eslection:|. Il y a
icy |:lettres du Liège:| que ledict |:sieur Jamart a esté esleu bourgmaistre avec
un autre de sa faction le jour de Sainct-Jacques
Am 25. Juli 1646 fanden in Lüttich Kommunalwahlen statt. Die Stadt war polit. in Anhänger
Frk.s, die Partei der Grignoux, und Sympathisanten Habsburgs, die Chiroux, gespalten. Bei
der Wahl kam es zu Tumulten mit verschiedenen Bürgermeisterproklamationen. Mit Waffen-
gewalt setzte sich schließlich Jaymaert gemeinsam mit François de Liverlot durch. Während
viele Chiroux flüchteten, kehrten die exilierten Grignoux zurück ( Daris I S. 7f., 30f., 240–242;
Lonchay S. 78; Lhomel S. XIII und S. XXXVff).
bourgmaistres s’estans retirez:| du Liège, les |:exilez y sont retournez:|.
Nous n’avons point encor receu de lettres |:de celluy que nous y avons en-
voyé :|. C’est pourquoy nous ne vous mandons cecy qu’avec incertitude, et
puis vous en serez plustost adverty que celle-cy ne vous sera rendue. Sy la
chose a réussy comme il se dit, ce n’est pas peu |:d’avoir en ce lieu un magis-
trat favorable, et que ceux qui en avoient esté chassez pour avoir tesmoigné
affection à la France y soient restabliz:|.
Cela nous tirera de la peine où nous estions de prendre résolution en ceste
affaire, car comme d’un costé il eût esté fascheux d’en venir aux |:extrémitez
avec cette ville:|, aussy ne pouvoit-on pas dissimuler avec honneur |:les of-
fenses qu’elle a faictes au Roy en bannissant et persécutant tous ceux qui ont
cy-devant paru affectionnez à son service:|. Cela peut-estre eust obligé de ne
consentir pas à |:la neutrallité de la ville de Liège:| et à ne permettre pas
qu’elle eust esté |:nommé dans les traictez de paix comme amie de la
France:|. Nous vous escrivons cecy avant qu’en avoir eu l’entière confirma-
tion afin que sy la chose se trouve véritable il vous plaise de faire |:emploier
l’authorité du Roy pour conserver les partisans et serviteurs de:| Sa Majesté
dans |:le crédit où l’on les a remis:| et empescher s’il est possible que |:le
parti contraire ne reprenne l’authorité:|. L’affection de ceste |:grande ville
envers la France:| peut tellement |:incommoder les ennemis:| qu’elle mérite
|:bien d’estre cultivée:|. Pour cet effect il n’est question que |:de porter aux
charges publiques des personnes bien intentionnées et qui ne soient poinct
attachées à l’Espagne:|, tout le |:peuple estant desjà fort bien disposé:|. C’est
ce que nous vous manderons par cet ordinaire et après nous estre recomman-
dez à l’honneur de voz bonnes grâces …