Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
89. Lionne an Servien Fontainebleau 1646 Juli 27
Fontainebleau 1646 Juli 27
Ausfertigung: AE , CP All. 77 fol. 169–170 = Druckvorlage.
Antifranzösische Flugschrift Bruns. Würdigung der Vorschläge zur Portugalfrage. Gerücht über
Liga der italienischen Fürsten. Bei Separatfrieden mit dem Kaiser Assistenzverbot in bezug auf
Spanien. Unterredung Mazarins mit Brienne über Geheimhaltung. Billigung des Aufschubs der
Abreise von Madame Servien. Baldiger Aufbruch La Courts. Französische Friedensbemühungen;
Sinnlosigkeit hoher Militärausgaben. Zufriedenheit Mazarins mit nr. 65. Chavigny in Ungnade.
Empfangsbestätigung. Kritik Königin Annas an d’Avaux. Brézé. Krankheit Le Gras’.
Le libelle que vous m’avès addressé est certainement |:celuy que le Nonce
avoit veu et conseillé d’imprimer:| suivant ce qui estoit porté par les lettres
interceptés [!] de Pennaranda. C’est sans doute |:Brun qui en est l’autheur:|.
Tout ce que vous me mandez d’expédiens pour |:le Portugal:| par vostre mé-
moire du 10 e a esté jugé fort bon par Son Eminence, et vous pourries |:en
faire escrire en commun pour vous en faire envoyer les ordres:| si vous
voulez.
On demeure d’accord qu’il seroit bien advantageux à la France pour mille
raisons de |:demeurer en liberté de pouvoir assister le Portugal et de faire
consommer de ce costé-là les Espagnolz:|, puisque nous |:ne le pourrons plus
dans les Pays-Bas contre les Hollandois:|, mais il est à craindre que si nous
voulons |:nous réserver cette liberté, les Espagnolz ne prétendent le mesme à
l’esgard du duc Charles et ne nous inquiètent:| tousjours par ce moyen.
Tout ce grand bruit de ligue des princes d’Italie n’esclorra sans doute rien |:,
ce sont artiffices du duc de Parme qui prend plaisir à se glorifier desjà de la
qualité de général:|. Si nos affaires vont bien en ce pays-là, ilz craindront
nostre fortune; si elles vont mal, ilz n’auront pas besoing de se liguer. Après
tout quand ladite ligue se fera, ilz peuvent y empescher nos progrez, mais
vous jugez bien qu’ilz ne sçauroient nous faire aucun mal |:pas surtout estant
sy bien occupés ailleurs:|.
Il seroit bon de |:faire la paix partout:|, mais si cela ne se peut, on a tousjours
dict qu’il falloit |:du moins brider en telle sorte l’Empereur qu’il ne pust don-
ner aucune assistance au roy d’Espagne:|. En tout cas on n’est pas icy de
vostre advis, et on croid que nous pourrions |:plus retirer des troupes de Suè-
de et de Madame la Lantgrave que les Espagnolz ne sçauroient retirer des
forces de l’Empereur dans un petit pays:|.
Son Eminence a encore parlé demye heure ce matin à |:monsieur de Brienne
touchant le secret:|. Il faut se moquer de tout ce qu’on vous dira par delà,
quand |:il seroit mesme conforme à voz ordres:|, parce qu’on ne peut |:parler
que par pure conjecture:|.
Son Eminence a trouvé que vous avez très bien fait de faire différer le départ
de madame Servien pour les raisons que vous marquez.
Monsieur de La Cour partira dans trois ou quatre jours. Il vous porte un
portraict de Son Eminence en grand, que j’ay pris soing de vous faire faire sur
l’original.
Je vous escrivis la sepmaine passé de |:porter toutes choses à la paix:|. Je vous
le confirme, et la principale raison que nous en avons, c’est que |:quelques
despenses immenses que nous fassions pour avoir de grandes armées:|, il est
après impossible de |:les faire agir aux desseins qu’on vouldroit et dont elles
seroient capables. Il y a tantost un mois que Courtray est pris:|. Nous som-
mes |:tousjours au mesme estat, quoyque les enemis ayent séparé leurs
forces:|.
Son Eminence a eu très agréable le mémoire que vous avez fait touchant
|:Beaupuy. Il m’en a faict donner une copie à monsieur le chancelier
voyer une aultre à Rome.
Monsieur de Chavigny vint hyer icy et s’en retourna à Paris sans veoir la
Reyne. Il fut receu fort froidement. C’est un homme ruyné dans l’esprit de
Son Eminence et dont la conduicte aussy depuis quelque temps est très extra-
vagante :|.
J’ay receu par la voye de |:l’abbé Mondin:| vostre billet du 14 e
faict aujourd’huy une
qu’il s’est teu à l’occasion de l’establissement qu’elle a pris, luy qui attrappe
les moindres conjonctures de bagatelles pour en faire de belles lettres en son
particulier. Monsieur de Brienne a esté chargé de le luy mander:|. Je vous prie
de n’en rien tesmoigner, |:la chose a esté fort seiche.
Negatives Verhalten des Marschalls Brézé:|. Der secrétaire des commandements
de la Reine
|:Ich hatte mir Hoffnung gemacht, sein Amt zu erhalten:|.