Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
53. [Brienne] an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 Juli 6

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[Brienne] an Longueville, d’Avaux und Servien


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Paris 1646 Juli 6

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Kopie: Ass. Nat. 275 fol. 485–487 = Druckvorlage. Druck: Nég. secr. III S. 242–244.

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Zu nr.n 28 und 29. Beharren auf der Bündnisverpflichtung der Generalstaaten. Protokollarische
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Behandlung Mantuas. Unterredung mit Priandi und Sannazaro. Truppenvereinigung. Auslagen-
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erstattung . Aufbruch der niederländischen Armee. Zusage der Generalstaaten, die katholische
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Konfession in den eroberten Gebieten zu wahren. Rückkehr La Thuilleries nach Frankreich.
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Baldige Abreise des Hofes nach Fontainebleau.

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Vostre dépesche du 26.

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Gemeint ist der 25. Juni.
du passé ayant esté leue et le mémoire de mesme
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datte il feust résolu qu’il vous seroit mandé que si l’occasion s’en présente et
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que Messieurs les Estats se laissent entendre des belles imaginations de leurs
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députez qu’il leur sera respondu avec autant de force que vous avez parlé, et
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qu’on leur fera conoistre qu’ils sont obligés à tout ce que vous vous estes
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déclaré ausdits députez, et certes sy l’article neufviesme du traitté de [16]35
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sonne quelque peu à leur avantage celuy de [16]34 et le dernier passé à La
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Haye en [16]43

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Gemeint ist der frz.-ndl. Allianzvertrag von Den Haag vom 1. März 1644 (Druck: DuMont
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VI, 1 S. 294f.), nicht 1643.
se fait retentir sy hault qu’il faudroit estre sourd ou affecter
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de l’estre pour ne le pas entendre. Il est pourtant bien fascheux que des gens
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obligés et desquels l’Estat n’a esté formé que soubs l’abry de cette couronne
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pèsent les sillabes quand il s’agist de la servir, mais sy l’on n’en vient à cette
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extrémité ils n’auront pas de quoy s’en vanter ny lieu d’espérer qu’on se relas-
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che jamais des choses qui ont esté promises.

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Sur le subjet du traittement qui est prétendu par les ministres de Mantoue on
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n’a pas jugé devoir rien changer à ce qui vous a esté mandé, pour le leur
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rendre tel qu’ilz le prétendent, il fault qu’ils l’obtiennent des estats de l’ Em-
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pereur et du Nonce, et quand le dernier s’y relascheroit, son exemple ne seroit
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pas suivy ny considéré estant une chose ordinaire que les ministres du Pape se
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relaschent aisément à ce dont ils sont priés sur le fait des visites et des tiltres.
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En France les nonces visitent les premiers les ambassadeurs de Savoye sy le
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rencontre le porte qui n’ont jamais voulu user de pareilles defférences avec
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ceux de Mantoue. Il me souvient à ce subjet que le Nonce ne voulut jamais
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aller chez le marquis de Pomar

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Alfonso Gonzaga di Bozzolo, marchese di Pomaro ( Quazza II S. 383), Bruder des Scipione
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Gonzaga, principe di Bozzolo (gest. 1670) ( Coniglio S. 476 und T. 3) war Militär in frz.
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Dienst, 1637 maréchal de camp und Generalleutnant ( Mazarin , Lettres II S. 1046).
qui est du sang de Mantoue. Il paroist es-

[p. 170] [scan. 242]


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trange que les ministres d’Espagne se soyent abstenus de faire civilité à ceux
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de Savoye, et d’autant plus qu’ils n’ont pas marchandé à user de tous respects
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envers ceux de Messieurs les Estats, et le subjet d’estre en guerre ne peut don-
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ner celuy-cy, nous y sommes et la leur faisons fortement et avec de grands
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avantages, et il a esté jugé convenable pour avancer le traitté général qu’il y
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auroit communication entre les députez des couronnes, sy c’est pour ne luy
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vouloir donner le tiltre ny la main l’ayant eue de l’Empereur et de la France
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cela seroit surprenant. Les ministres de Mantoue ont affecté de me dire que
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ceux de leur maistre qui sont de par delà avoyent esté bien traittés par ceux de
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l’Empereur, mais pour leur confusion j’avois eu vostre lettre, et le leur ayant
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desnié, l’un d’entr’eux qui est le Priandi rougist, et le comte de Sancasar

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Sannazaro (s. [ nr. 14 Anm. 12 ] ).

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changea le discours, sans disconvenir de ce que je leur avois respondu. Ils me
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dirent qu’ils n’avoyent pas intension de chocquer ou renverser le traitté de
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Quérasque

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Friede von Cherasco vom 6. April und 19. Juni 1631 (Druck: DuMont VI, 1 S. 9–12,
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14–18).
, qu’il estoit sainct, considéré en tant qu’un traitté qui alloit à faire
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la paix; mais qu’ils demandent qu’il soit entendu selon que la raison le pres-
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crit , que quand il s’agist de payer, qu’on establisse une debte, quand le pied en
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a esté arresté qu’il ne soit pas permis de l’estendre. Ce seroit une chose bien
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extraordinaire qu’un différend de la nature de celuy-là terminé par les dépu-
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tez des plus grandes couronnes de l’Europe et qui a eu son exécution peut
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retarder la paix générale.

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Turenne wurde zur Truppenvereinigung mit den Schweden angewiesen. Bailleul

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Nicolas-Léon de Bailleul (1587–1652) war 1643–1647 surintendant des finances ( DBF IV
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Sp. 1299–1301; Bonney , Change S. 476; Chéruel , Dictionnaire II S. 1189–1191).

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hat die Erstattung Ihrer Auslagen in die Wege geleitet.

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Sans doute monsieur d’Estrade ou monsieur de La Thuillerie vous auront
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mandé comme l’armée de Messieurs les Estats estoit en marche. Cela estant
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sceu de leurs députez ils en tireront avantage sur vous, et les plus gagnez par
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les Espagnols en seront estonnez voyans que les promesses de ceux-là et pour
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le général et pour les particuliers n’ont pas sceu empescher les supérieurs et le
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prince d’Orange d’exécuter ce qu’ils avoyent promis. S’il s’attache à quelque
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chose de considérable comme il y a lieu de l’espérer l’effet sera une preuve
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nouvelle et assurée de sa disposition au bien. Ledit prince et les députez des
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provinces qui estoyent auprès de luy n’ont pas tenu difficile de promettre que
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dans les lieux qu’ils prendroyent ils y conserveroyent la religion catholicque,
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mais pour en estre encores plus assurés de concert avec luy monsieur de La
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Thuillerie en devoit presser Messieurs les Estats et en tirer un escrit s’il luy
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estoit possible.

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Je croy qu’ayant mis la dernière main à cett’affaire et ayant sceu que l’armée
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est attachée à quelque chose, ce sera la dernière dont il se meslera, et que se
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servant de la permission qu’il a obtenue il viendra faire un tour en cette cour

[p. 171] [scan. 243]


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et aux eaues de Bourbon

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Es handelt sich um Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire) oder um Bourbon-l’Archambault (Allier);
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beide Städte waren wegen ihrer Thermalquellen im 17. Jh. als Kurorte geschätzt ( GDEL II
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S. 1412; Moréri II S. 342f.).
qui luy ont esté conseillées. Sy Dieu permet qu’il y
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reprenne ses forces

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La Thuillerie hatte wegen schwerer Gicht und zur Regelung persönlicher Angelegenheiten
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darum gebeten, nach Frk. reisen zu dürfen. Brasset vertrat ihn bereits vor seiner Abreise, da La
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Thuillerie wegen seiner Krankheit nicht in der Lage war, seine Aufgaben in vollem Umfang
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wahrzunehmen und regelmäßig zu korrespondieren. Vgl. dazu La Thuillerie an Brienne, Den
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Haag 1646 Juni 11, Ausf.: AE , CP Holl. 38 fol. 38.
on le pressera de retourner au lieu de sa résidence où
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certes sa présence est très nécessaire. Pendant son absence le résident Brasset
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demeurera chargé des affaires qui auront à se négotier à La Haye comme
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monsieur d’Estrades de celles qui le devront estre auprès de monsieur le
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prince d’Orange.

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Militärische Nachrichten: Einnahme Courtrais; spanischer Mißerfolg vor Orbe-
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tello .

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A ces bonnes nouvelles j’adjousteray celle de la parfaitte santé de Leurs Ma-
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jestez qui enfin se sont résolues de partir lundi

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Montag, den 9. Juli 1646.
prochain pour Fontaine-
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bleau …

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