Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
28. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1646 Juni 25
Münster 1646 Juni 25
Ausfertigung: Ass. Nat. 275 fol. 464–468 = Druckvorlage; Eingang nach Dorsal fol. 469’: 1646
Juli 3. Duplikat für Mazarin: AE , CP All. 61 fol. 67–70. Reinkonzept: AE , CP All. 66 fol.
118–120’. Kopie: AE , CP All. 76 fol. 648–649’. Druck: Mém. et Nég. III S. 28–32, datiert
auf den 20. Juni; Nég. secr. III S. 232–233.
Empfangsbestätigung. Haltung des Papstes. Niederländische Verpflichtung durch Vertrag von
1635. Verhalten bei eventueller pfälzischer Bitte um Unterstützung. Protokollarische Behandlung
Mantuas. Bitte um Auslagenerstattung. Schreiben an Turenne. Schwedische Aufforderung zu ei-
ner Zusammenkunft mit den französischen Gesandten. Trierer Anliegen. Erhalt des Schutzbriefs
für Velen.
Nous avons à vous rendre grâces bien humbles de touttes les nouvelles dont il
vous a pleu nous donner part dans voz lettres du 9 et du 15 de ce mois. Celle
de la meilleure disposition où sont les affaires à Rome nous a bien resjouy;
monsieur le nonce Chigy en a tesmoigné quelque chose, mais les trouppes
qu’on y lève nous tiennent en soucy, estant malaisé que sans quelque dessein
le Pape se voulût mettre en despense après les assurances qui luy ont esté
données de la part de Leurs Majestez.
Nous avons examiné l’article |:secret du traicté faict avec les Hollandois en
1635
dont vous verrez qu’il est parlé au mémoire, nous croyons nous en pouvoir
aisément défendre, puisque dans le mesme article il est dict qu’aux lieux
|:mesmes où l’on n’est pas obligé de faire la guerre, on n’i pourra faire la paix
que conjoinctement:|.
Ce que vous avez respondu au résident du prince Palatin nous servira icy
quand on nous fera de sa part les mesmes instances qui vous ont esté faic-
tes .
Monsieur l’ambassadeur de Savoye ne nous a point faict les plaintes dont il
est parlé en vostre lettre touchant le traictement de celuy de Mantoue. Il est
vray que les Impériaux n’ont point veu ce dernier; le comte de Trautmans-
dorff nous a dict qu’estant feudataire de son maistre, il n’est pas raisonnable
que le vassal soit visité le premier par son seigneur. Mais monsieur le Nonce ,
le comte de Penaranda, et l’ambassadeur de Venise l’ont visité. Deux de nous
ne l’ont point encor veu, ny ne se sont pas trouvez à la visite qu’il a rendue à
moy duc de Longueville, qui avois esté chez luy pour la raison qui vous a
cy-devant esté escrite qui fut de prévenir Peñaranda, ce qui peut mesme estre
pris comme la visite d’un parent. Ainsy les choses sont encor touttes en leur
entier pour pouvoir suivre exactement ce qu’on nous fera sçavoir estre des
intentions de la cour. Il ne reste de difficulté que pour la première visite, et
pour la porte, ledict ambassadeur se contentant du titre de ‚Seigneurie illus-
trissime ‘ comme estant ecclésiastique.
Aufgrund eines Schreibens Tracys, von welchem wir einen Auszug übersenden,
haben wir ihm 8000 Reichstaler für den Unterhalt der neu angeworbenen Trup-
pen geschickt.
Nous avons encor esté obligez de |:envoier à monsieur l’eslecteur de Trèves
une somme de quatre mille risdalles pour le desdommager de la perte qu’il:| a
receue en l’une de ses terres patrimoniales par quelques trouppes de l’armée
du Roy. Il en a faict |:tant de bruict et tant de plainctes au sieur d’Anctouille
qu’ayans à le renvoyer vers luy pour l’affaire de Phillisbourg, nous avons creu
debvoir préparer son esprit par cette petite satisfaction, veu mesme que les
présens qui luy ont esté destinez à la cour et dont il a eu advis ne luy ont
point esté envoyez:|. C’est un |:prince qui est pauvre et qui a besoing d’estre
mesnagé pour le tenir en la bonne disposition où il est envers la France:|. Ces
deux despenses estans extraordinaires et du tout hors du faict de l’ambassade,
mais nécessaires au service du Roy, nous vous prions de les faire prompte-
ment remplacer |:de crainte que sur la conclusion du traicté nous ne vinssions
à manquer d’argent, ce qui pourroit causer un grand préjudice:|.
Da die Schweden sich beklagen, daß Turenne nicht den Rhein überschritten hat,
haben wir eine Anfrage an ihn gerichtet, ob sein Verhalten auf Absprache mit
Wrangel oder auf neuer Anweisung des Hofes beruht. Wir haben ihm dargelegt,
daß nach allen Vorbereitungen die Truppenvereinigung nun vollzogen werden
sollte, zumal die schwedische Armee zu diesem Zweck bereits weit vorgerückt ist
und andere Pläne aufgegeben hat.
Nous nous sommes pris garde que ny |:les Impériaux ni les Bavarois ne pres-
sent point tant la conclusion du traicté voyans que cette jonction ne se faict
pas:| et semble qu’il n’y aye rien |:plus utille présentement, soit pour faire la
paix ou une suspension généralle dans l’Empire ou une particullière avec Ba-
vières et que c’est le moyen le plus propre et le plus prompt pour mettre
l’armée du Roy en liberté d’exécuter après d’autres desseins:|.
Il n’y a rien de nouveau aux affaires de l’Empire sinon que messieurs les plé-
nipotentiaires de Suède nous ont convié par le résident qui est icy
nostre entreveue en lieu tiers entre Munster et Osnabrug. Nous avons faict
response que |:encor qu’il y aye beaucoup de choses non résolues pour la
satisfaction de la France:|, nous ne laisserions pas pourtant de nous y trouver
et avons escrit à monsieur de La Barde de convenir d’un jour avec eux. Cela
pourra se faire pendant ceste sepmaine.
Der Kurfürst von Trier hat uns um die Empfehlung der Interessen seines Rates
Grass gebeten.
Vous nous avez beaucoup obligé d’avoir envoyé une sauvegarde pour le
comte de Velen que nous luy ferons tenir.