Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
160. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 März 10
Paris 1646 März 10
Kopien: AE , CP All. 64 fol. 59–60 = Druckvorlage; AE , CP All. 75 fol. 383–383’; Ass. Nat.
272 fol. 163–164. Druck: Mém. et Nég. II S. 37–39; Nég. secr. III S. 113–114; Gärtner
V III S. 460–463.
Zu nr. 120: Befriedigung über die Ergebnisse des Osnabrückaufenthalts d’Avaux’. Betrauung Ma-
zarins mit der Leitung der Erziehung des Königs. Übrige Ernennungen. Beunruhigung der Gene-
ralstaaten und des Prinzen von Oranien über das verzerrt dargestellte spanische Angebot an
Frankreich.
J’avois eu assez de loisir avant que de faire partir le sieur Coiffier d’accuser la
réception de vostre despêche du 24 e du passé
Begleitbrief zu nr. 114 und nr. 120, s. [ nr. 114 Anm. 1 ] .
ne perdre la coustume establie d’escrire par tous les ordinaires je ne le voulus
pas faire. Celle-cy ne sera pas longue, je n’ay rien à vous dire sur le contenu
en celle que monsieur d’Avaux avoit escritte d’Osnabrug à Vostre Altesse et à
monsieur Servien dont vous m’avés envoié la copie , sinon que l’on est resté
satisfait d’avoir appris du contenu en icelle que messieurs les Suédois ont don-
né toute asseurance de conserver avec vous la bonne intelligence qui est abso-
lument nécessaire pour parvenir à une bonne paix. Les diverses esmotions de
monsieur Oxenstiern n’ont pas despleu et que monsieur Salvius se trouve as-
sés accrédité pour luy pouvoir résister, y aiant lieu d’espérer que cella contri-
buera au bien comme la différence des tons à une parfaitte harmonie, enfin la
conduitte de monsieur d’Avaux a esté digne de sa prudence. Celle de la Reyne
s’est fait paroistre au choix qu’elle a fait de monseigneur le cardinal Mazarin
pour luy confier le principal soin de l’éducation du Roy
ment deffendu, mais enfin il a cédé; sous luy monsieur le marquis de Villeroy
tiendra la place de gouverneur, deux gentishommes très sages, l’un nommé
Dumont, et l’autre Saint-Estienne
de deux autres gentishommes qui sont mis auprès de Sa Majesté pour la suivre
tousjours, et estre auprès d’elle, l’un est monsieur Du Plessis que vous
connoissez très bien, de l’autre
celuy qui l’a proposé, qui est monsieur de Lionne, on peut bien le garentir.
Ce que nous avons appris par les lettres de monsieur Brasset dattées du 26 e du
passé
verture qui vous a esté faitte de la part des Espagnolz. Ceux de leurs députés
qui sont retournez
despêches, sçavoir-est que le roy d’Espagne non seulement veut recevoir de la
Reyne la loy pour ce qui est du différent entre eux, mais luy donne le pouvoi 1
de trancher sur les leurs. J’ay pris soin de détromper ledit Brasset qui a bien
fait connoistre que monsieur le prince d’Orange en estoit inquiété aussy bien
que les autres. La province de Holande est si mal disposée qu’il y a lieu de
tout appréhender de ses résolutions. Ilz n’ont pas craint d’avancer qu’il falloit
songer à proffiter des offres qui leur estoient faittes, et qu’à l’exemple des roys
on pouvoit passer par-dessus les traittez pour establir le repos public. Ilz cot-
tent entre eux ce qui se prattiqua par le roy Henry le Grand à Vervins
suis pas demeuré sans réplique, et il m’est bien souvenu combien ilz s’y firent
attendre, et qu’en cette assemblée fut jette le fondement de leur trêve, qui
première les a fait reconnoistre pour souverains. Sans doute ledit sieur Brasset
vous aura avertis des mesmes choses
semens nécessaires de vostre procéder, duquel lesdits Sieurs Estatz et mon-
sieur le prince d’Orange ont sujet de vous remercier et de plus espérer que
craindre.
Gewährung von Pässen zur Durchreise nach Spanien für zwei spanische Adlige.