Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
157. Mazarin an Longueville Paris 1646 März 8
Paris 1646 März 8
Kopie: AE , CP All. 75 fol. 368–369 = Druckvorlage. Konzept Lionnes: AE , CP All. 59 fol.
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Dorsalvermerk: ostensible, d. h. ebenso wie nr. 151 und nr. 156 zum Vorzeigen gegenüber
den Mediatoren bestimmt; vgl. [ nr. 150 Anm. 5 ] .
Hoffnung auf Bereitschaft der Spanier zum Friedensschluß angesichts der französischen Feldzugs-
vorbereitungen .
Vous apprendrez par les dépesches de la Reyne les sentimens de Sa Majesté
et les résolutions qu’elle a prises par l’avis de tout son conseil unanimement,
sur la proposition que messieurs les médiateurs vous ont faite depuis peu de la
part de nos parties. Je ne vous entretiendray pas de touttes les réflexions que
l’on pourroit faire là-dessus, qui seroient trop longues. Je me contenteray seu-
lement de vous dire que j’ay si grande opinion de la sage conduite des minis-
tres d’Espagne que je veux dès à cette heure me réjouir avec vous de la conclu-
sion de la paix, estant impossible qu’ayant la connoissance qu’ils ont de la
constitution présente des affaires de part et d’autre, ils souffrent que la cam-
pagne commence, sans les avoir toutes terminées, et plût à Dieu qu’en ce
rencontre on pût mettre en pratique ce qui se fait aux capitulations des villes
assiégées, quand on permet à ceux de la place de venir visiter les mines, et
l’estat des travaux. Les ministres d’Espagne envoyant quelque personne
considérable reconnoistroient bientost si dans un mois nous pouvons nous
avancer dans l’Espagne avec vingt mil hommes effectifs, et en quel estat est
l’armée principale du royaume, que Monsieur commandera en personne dans
la Flandre, où l’armée de monsieur le duc d’Anguyen tournera aussy, pour ne
sçavoir où l’employer ailleurs plus utilement, puisque celle de monsieur le
mareschal de Turenne sera toute seule plus forte qu’elle ne l’a esté les années
dernières, estant renforcée par celle de mondit sieur le duc. Enfin ils verroient
si l’armée navale est en bon estat, et si tous ces préparatifs-là ont rien diminué
de seize mil hommes effectifs que l’on donnera à monsieur le prince Thomas,
pour agir dans l’Italie …