Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
59. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 Januar 13

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Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien


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Paris 1646 Januar 13

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Kopien: AE , CP All. 63 fol. 140–142’ = Druckvorlage; AE , CP All. 75 fol. 78–79; Ass. Nat.
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272 fol. 24–26. Druck: Mém. et Nég. I S. 64–69; Nég. secr. III S. 15–16; Gärtner VII
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S. 535–540.

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Truppenaushebungen. Politik der Kaiserlichen. Haltung Bayerns. Antrag auf Pässe für die Portu-
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giesen . Weisungen zugunsten Colmars. Schutzbriefe für Wittgenstein. Nachrichten aus Rom; Bar-
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berini -Affäre; Einlenken des Großherzogs.

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Vostre lettre du pénultième de l’année me fut rendue le 10 e jour de celle-cy et
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dez le lendemain j’en fis la lecture à Sa Majesté. Ihren Mahnungen entsprechend
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ergehen Weisungen nach Hamburg und Kassel, die vereinbarten Truppenaushe-
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bungen
zu beschleunigen. Meulles und Beauregard sind ausreichend mit Geld ver-
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sehen
und werden auch noch mehr erhalten, wenn sie darum ansuchen. Für den
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Unterhalt der Truppen Bönninghausens soll ebenfalls gesorgt werden. Zu Bilder-
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beecks
Angebot s. nr. 49. Il est fascheux que les Impériaux flattent tant les
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Suédois et les protestans, l’un parce qu’ilz nous lient la langue et les mains à
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rien faire ou dire qui puisse desplaire à ceux-cy, et l’autre pour eslever trop le
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courage aux Suédois qui conçoivent assez aisément qu’ils sont plus craintz ou
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considérez que nous; de sorte que pour conserver noz droitz et la bienséance
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nous sommes encores forcez par cette considération de songer aux moiens
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d’estre puissament armez. Les députez de Bavières voulans faire considérer
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leur maistre nous enseignent aussy ce que nous avons à faire, ausquelz il con-

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viendroit mieux de chercher les moiens de s’accommoder avec cette couronne
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que de le représenter si puissament armé. Il eût esté à désirer qu’ilz se fussent
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portez à faire un traitté avec vous, et à le rédiger par escrit, non que cella soit
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nécessaire à qui agit de bonne foy, pour asseurer les conditions de l’un ou de
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l’autre parti, mais pour contenir en devoir un chacun par la crainte que ve-
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nant à changer, sa perfidie luy peut estre reprochée, et que le public auquel
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l’escrit pourroit estre monstré ne restast point en doute lequel des deux diroit
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le vray. Hors cette considération ce qui est promis est aussy asseuré que ce
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qui est escrit et cella peut estre tenu plus secret, de quoy l’on tire les avantages
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que vous avez remarquez par vostre lettre.

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C’est avoir déféré aux Portugais tout ce qu’ils pouvoient raisonnablement
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prétendre que de faire instance envers les députez de l’Empereur que les sauf-
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conduitz soient accordez aux ministres de leur roy, et c’eust esté passer les
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bornes

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14 de la justice et] aus den übrigen Fassungen ergänzt; fehlt in der Druckvorlage.
de la justice et de la bienséance de s’estendre au-delà, puisque leur
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Estat ne s’estant formé que depuis peu, ilz ne doivent pas prétendre que le
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refus oblige à surseoir la négotiation du traitté général. Ce qui me surprend
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c’est que des gens sages vous en aient fait l’ouverture et que le Commendeur

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Dr. António Moniz de Carvalho (1610–1654), comendador von Vimioso, Sekretär Vidiguei-
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ras und nach dessen Abreise port. Res. in Paris ( GEPB XVII S. 639f.).

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secrétaire de ce roy ne l’ait ozé demander, auquel souvent on permet de faire
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diverses tentatives que l’ambassadeur n’a pas le front de soustenir, mais tous
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deux eussent bien désiré que la demande eust esté par escrit, et m’ont fort
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pressé de vous le mander, ausquelz j’ay satisfait en leur disant que vous en
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useriez pour eux comme pour les autres affaires desquelles vous aviez à par-
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ler . Sur vostre lettre, toutes celles qu’il falloit ont esté expédiées pour empes-
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cher que la ville de Colmar n’eust sujet de se plaindre pour estre troublée en
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la jouissance d’un prieuré duquel ilz sont en possession depuis un si long
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temps. Il ne me souvient point bien que c’est à la prière de monsieur le prince
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de Conty

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Armand de Bourbon (1629–1666), prince de Conti ( DBF IX Sp. 538f.).
qui prétend estre collateur que j’en aie escrit en faveur de celuy qui
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s’en est fait pourvoir; ce qui réussira de mieux de cette faute c’est qu’il don-
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nera lieu d’estre plus circonspect aux recommendations qui seront deman-
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dées . Sur la vostre, les sauvegardes pour le comte de Vitgenstein ont esté ex-
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pédiées que vous recevrez avec cette despêche. Elle seroit finie n’estoit que je
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vous dois compte de ce qui s’est passé à Rome depuis que le mémoire duquel
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vous avez eu la coppie y a esté examiné. Il fit telle impression sur le pape
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qu’il délibéra de nous complaire, mais pour s’estre rendu à la raison il n’eut
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pas assez de force pout résister à la violente poursuite de ceux qui l’animent et
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contre la France et contre les Barberins, sans se laisser entendre s’il se tient
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offensé, il n’a pas laissé de continuer sa pointe. Ce mouvement est attribué

[p. 221] [scan. 303]


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aux ministres d’Espagne

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Juan de Velasco y Cueva (1610–1652). conde de Siruela, 1644–1645 span. Botschafter in
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Rom ( DHE III S. 923).
et de Toscane

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Gabriello Riccardi, 1629 marchese di Chianni, 1645–1658 toskanischer Res. in Rom ( EI
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XXIX S. 234; Bittner-Gross S. 536).
et les dames sont en part avec eux, les
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premiers s’y portent pour se vanger des Barberins et les dames pour s’enrichir
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des despouilles d’autruy. Ich habe dem Nuntius und dem Residenten von Tos-
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kana
erklärt, der König wundere sich, daß man den Barberini die Annahme der
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französischen Protektion zur Last lege; er werde sie im Fall ihrer Schuld nicht
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verteidigen, erwarte aber zumindest ein rechtlich einwandfreies Verfahren. Croi-
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riez -vous bien qu’il y a eu des gens assez inconsidérez pour demander l’arrest,
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voir[e] la mort des Barberins sur le présupposé qu’il y auroit moien de con-
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tenter la France, et qu’on se seroit vangé. D’autres se sont encores plus em-
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portez , mais je ne le tiens pas de si bon lieu que les premiers avis, qu’il falloit
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menacer la France d’un interdit. Nous verrons ce qui réussira de ces discours.
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Florence sur le premier avis qu’il a receu que cette maison estoit sous la pro-
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tection de Leurs Majestez s’est desjà donné à entendre qu’il s’abstiendra de
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leur faire ny de leur procurer de mal, qu’il contribuera ses offices pour dispo-
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ser le pape à complaire à Leurs Majestez s’abstenant pourtant de nommer les
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Barberins pour conserver, se dit-il, um peu de réputation, mais il pèzera ce
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que j’ay dit au sieur Barducci puisque sans le menacer je luy ay laissé com-
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prendre que la chrestienté et l’Italie principalement ne peuvent estre exposez
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à divers accidens que ses Estatz qui en font une partie ne se trouvassent en
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péril.


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Beilage [fehlt]:


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Schutzbriefe für Graf Wittgenstein.

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