Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
40. Memorandum Serviens für Lionne Münster 1645 Dezember 23

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Memorandum Serviens für Lionne


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Münster 1645 Dezember 23

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Konzept, z. T. eigenhändig: AE , CP All. 53 fol. 510–511, 512–513 = Druckvorlage. Lionnes
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Auszug, undatierte Kopie: AE , CP All. 45 fol. 349’–350 .

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Voraussetzungen für eine Verständigung mit Spanien vor dem Friedensschluß im Reich. Maß-
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nahmen für den Fall der Untreue der Verbündeten. Spanisches Heiratsprojekt. Gutwilligkeit
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Longuevilles. Unzulänglichkeit der Korrespondenz Briennes. Gespräch mit Contarini über die
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italienischen Angelegenheiten.

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Son Eminence considérera s’il luy plaist que le party de faire la paix avec les
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Espagnolz avant celle de l’Empire dont elle a eu agréable de nous escrire

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S. nr. 10.
ne
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peult aparemment réussir qu’en un cas assavoir sy les Suédois et les protestans
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d’Allemagne se rendoient trop difficiles aux conditions de la paix et faisoient
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cognoistre de vouloir continuer la guerre pour quelque dessein de religion.
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Alors les Impériaux conseilleroient eux-mesmes aux Espagnolz de sortir d’ af-
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faires avec nous pour pouvoir estre secouruz d’eulx dans l’Allemagne. Nous y
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treuverions deux advantages:

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L’un de mettre les affaires de l’Empire dans une juste ballance en donnant
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moyen aux catholiques de se deffendre et faire un party considérable pour
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s’opposer à la trop grande puissance que les protestans pouroient acquérir, ce
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que nous pourrions faire avec droict sans abandonner noz alliez ny leur don-
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ner subjet de se plaindre que nous eussions manqué aux traictez.

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L’autre de mesnager des conditions plus avantageuses pour nous avec les Es-
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pagnolz par le moyen de la liberté que nous leur donnerions de secourir
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l’Empereur et la religion dans l’Allemagne, et de conserver l’Empire dans leur
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maison qui courroit fortune d’en estre tiré et peult-estre mesme d’estre ruyné

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sans leur assistance sy les Suédois et les protestans devenoient les maistres en
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Allemagne.

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Son Eminence aura aussy agréable de considérer que les Suédois ne souhait-
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tent point que nous nous rendions plus puissans en Allemagne. Les discours
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et le procédé de Koniscmarck

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Hans Christoffer Gf. von Königsmarck (1600–1663), schwed. Generalleutnant ( SMK IV
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S. 392f.).
l’ont assez faict cognoistre quand il n’a voulu
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ny nous assister à deffaire l’armée de Bavières, ny à prendre une place dans la
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Franconie. Quand ilz ont besoin des forces du Roy ilz demandent qu’on les
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face passer deçà le Rhin, et aussytost qu’ilz nous y voyent prendre quelque
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establissement ilz en prennent jalousie et vouldroient que nous fussions au
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delà. Les propositions que le baron d’Avaugour est chargé de faire à la cour
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de la part de monsieur Torstenson

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Empfehlungsschreiben für d’Avaugour s. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne, Mün-
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ster 1645 Dezember 14, Ausfertigung: AE , CP All. 56 fol. 323.
feront paroistre cette vérité puisqu’en
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mesme temps qu’il demande que l’armée du Roy s’avance contre la bavaroise
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pour luy donner moyen de passer le Danube sans crainte que l’armée de Ba-
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vière luy tumbe sur les bras, il 〈prie〉 qu’on ne lève point de contributions
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dans la Franconie à cause qu’il prétend d’y establir un jour celles de la cou-
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ronne de Suède, comme s’il luy appartenoit de tirer toutes les douceurs et tous
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les proffitz de l’Allemagne et que nous fussions obligez d’y supporter toutes
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les peines et toute la despence.

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Ces considérations font croire qu’il seroit peult-estre périlleux de dire aux
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Suédois que sy nous avions faict la paix avec les Espagnolz nous pourrions
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faire la guerre plus puissamment en Allemagne parce que ce n’est pas ce qu’ilz
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désirent dans leur âme, et que la crainte que cela n’arrivast les pourroit con-
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vier de s’opposer à nostre paix avec l’Espagne. Je sçay bien qu’ilz n’auroient
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pas droict de le faire ayant déclaré plusieurs fois que nous pouvions traicter
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avec l’Espagne sans eux, néantmoins il ne seroit pas seur d’exécuter cette ré-
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solution sy elle leur estoit désagréable et qu’ilz en pussent prendre ombrage
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principalement au temps que les Impériaux les recherchent tant et tesmoi-
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gnent beaucoup plus d’inclination de traicter avec eux qu’avec nous.

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C’est pourquoy le party de traicter avec l’Espagne avant que faire la paix dans
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l’Empire ne peult pas réussir et ne doibt pas estre proposé par mon foible
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advis tandis que les Suédois tesmoigneront disposition à s’accommoder, parce
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qu’en ce cas les Espagnolz qui sont les autheurs de la négotiation qu’on faict
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avec eux, et qui conseillent de sortir d’affaire à quelque prix que ce soit avec
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la Suède pour avoir moyen de nuire à la France, ne vouldroient pas terminer
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en mesme temps leurs différens avec nous.

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Encor qu’on ne puisse croire que nos alliés nous fassent une infidélité, néant-
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moins voyant les grandes recherches qui leur sont faites par les ennemis, la
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prudence veut qu’on prenne les choses au pis et que l’on pourvoye aux extré-
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mitez qui peuvent arriver. Toute l’Allemagne unie soubz Charles Quint n’a

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pas peu autrefois nous faire rendre Metz qui n’estoit pas alors si considérable,
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si bien fortifié, ny si aysé à deffendre que Brisac et Philisbourg.

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Outre les négotiations que l’on pourroit faire en Poloigne et en Danemarc en
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cas que nos alliés vinssent à s’acomoder sans nous, il semble qu’on pourroit
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travailler à trois choses.

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La première, traiter avec les princes protestants pour s’asseurer de leur amitié.
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Les plus considérables d’entre eux sont aujourd’huy les ducs de Lunebourg et
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de Brunsvic

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Friedrich von Braunschweig-Lüneburg-Celle (1574–1648), 1636 Hg. ( Isenburg NF I T 65);
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Christian Ludwig von Braunschweig-Lüneburg-Calenberg (1622–1665), 1641 Hg. zu Calen-
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berg ( ADB IV S. 163f. ; Isenburg NF I T 65).
. Le baron d’Avaugour s’en retournant à l’armée de Suède pour-
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roit estre chargé de leur parler pour faire moins d’esclat. Il me semble qu’à
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son passage ilz luy en ont fait ouverture ayant témoigné affection et respect
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pour la France.

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La seconde de tascher à gagner les officiers de l’armée suédoise affin qu’estant
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licenciée ilz passent au service du Roy, et pour cet effect avoir des lettres de
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crédit à Hambourg pour une somme considérable. Mais je ne sçay si d’ Avau-
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gour seul seroit propre pour cela, outre qu’il n’a pas beaucoup de conduite je
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le treuve autant Suédois que François depuis qu’on luy a permis de prendre
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un régiment

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Torstenson hatte d’Avaugour 1644 ein schwed. Kavallerieregiment übertragen ( DBF IV
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Sp. 825).
. Il semble que le cas arrivant on y pourroit envoyer monsieur de
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Tracy

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Alexandre de Prouville (gest. 1670), marquis de Tracy ( Mazarin , Lettres I S. 963), Kom-
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mandant eines Regiments unter dem Oberbefehl Turennes ( Scherlen S. 478 Anm. 1).
.

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La troisiesme de mettre les places que le Roy tient sur le Rhin et principalle-
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ment Brisac et Philisbourg dans un estat qu’elles n’ayent besoin de rien, et
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que pouvant résister à une puissante armée, elles la puissent faire dissiper (les
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Allemans ne pouvans pas demeurer longtemps ensemble dans un mesme lieu)
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et par ce moyen donner loysir de les secourir.

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On escript tousjours de Paris à monsieur de Longueville que la Reyne a une
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passion extrême pour le mariage du Roy avec l’infante.

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Entgegenkommen Longuevilles in der Frage der Anrede Mazarins mit dem Emi-
27
nence -Titel

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Zur Vorgeschichte s. APW II B 2 S. XXXIV.
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Je vous puis asseurer que les mémoires que Son Eminence prend la peine de
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nous envoyer tant en son nom que de celuy de Sa Majesté nous viennent fort
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à propos pour nostre instruction. Car pour vous en parler franchement si
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nous renvoy[i]ons par delà les longues lettres que nous escript monsieur de
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Brienne, on jugeroit qu’il est bien malaisé que des ambassadeurs y puissent
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comprendre ce qu’ilz doivent faire. Néantmoins je vous conjure que cela de-
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meure entre nous.

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Nach Contarini zirkuliert in Rom eine Antwortschrift auf die Rede des Kanzlers
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Séguier, zur Verteidigung des Papstes. Contarini hat sich bei mir erkundigt, ob

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Frankreich die Absicht habe, «d’inturbidar l’Italia». Ich habe ihm dargelegt, daß
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dies keineswegs der Fall ist. Contarini versichert, daß Venedig sich für die Ver-
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ständigung des Papstes mit Frankreich eingesetzt habe und weiter einsetzen
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werde.

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