Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
36. Mazarin an d’Avaux Paris 1645 Dezember 23
Paris 1645 Dezember 23
Ausfertigung: AE , CP All. 54 fol. 325–326 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 53 fol.
460–462’. Konzept Silhons: AE , CP All. 45 fol. 331–332. Druck (Regest): Mazarin , Lettres
II S. 702.
Sonderverständigung Schweden-Kaiser s. nr. 34. Hoffnung auf Scheitern aller Separatanknüp-
fungsversuche der Spanier. Antrag Castel Rodrigos an Mazarin. Reise Serviens nach Osnabrück.
Dank für Komplimente.
Ich stimme völlig mit Ihren Überlegungen zu den |:vermuteten Verhandlungen
über eine Sonderverständigung zwischen Kaiserlichen und Schweden:| überein.
Näheres s. nr. 34.
J’ajouste seulement icy, qu’on peut conclurre |:par la conduitte des Espa-
gnolz :| que le mauvais estat de leurs affaires |:les rend tellement affamez de
traittez particuliers qu’ilz battent à toutez les portes:| pour voir si on leur en
ouvrira quelqu’une par où ils y puissent parvenir. |: Die Generalstaaten haben
ihnen eine Abfuhr erteilt:|. Es ist zu hoffen, |:daß die Schweden, die noch größe-
res Interesse daran haben, diesem Beispiel folgen werden :|.
Je ne fairay point difficulté de vous faire part |:de quelques discours que
Castel Rodrigo a tenus à mon esgard à la reyne de Poloigne en son passage à
Bruxelles:|. Vous verrez par là |:que ceux qui se noyent se prennent pour se
sauver:| à tout ce qu’ils rencontrent. Après donc m’avoir donné des louanges
qui je vous asseure ne m’enflent pas fort le courage, «timeo Danaos et dona
ferentes» , et après avoir de grandes protestations de l’estime en laquelle
|:j’estois dans l’esprit du roy son maistre:|, il en apporta une preuve qui
vous fairoit estonner, si vous n’aviez veu de semblables jeux |:parmy les gens
de cette nation:|, qui est |:que le roy son maistre se remettoit à moy de la
décision de touts les différens qu’il a avec nous et qu’il m’en constitueroit
l’arbitre et le juge:|. Vous donnerez tel don qu’il vous plaira à cette figure.
J’escris encore plus particulièrement là-dessus à monsieur le duc de Longue-
ville ; mais je ne croy pas qu’il faille |:nommer en tout cecy la reyne de
Polloigne:|.
J’eusse esté bien aise que vous eussiez esté du voyage d’Osnabruk et je croy
que vous en eussiez rapporté quelque lumière particulière |:touchant le sujet
dont nous sommes en peine et sur lequel peut-estre monsieur Salvius se fust
plus ouvert qu’il ne fera à monsieur Servien
peut réparer, et ce qui ne s’est pas fait maintenant se pourra faire une autre
fois, si tant est que le voyage |:de monsieur Servien:| ne produise les effets
que nous espérons |:de recognoistre les intentions des Suédois et les remettre
dans le bon:| chemin en cas que |:les artiffices des ennemis:| eussent fait
impression dans leur esprit à nostre préjudice.
Dank für d’Avaux’ Komplimente.