Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
16. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1645 Dezember 9
Paris 1645 Dezember 9
Kopien: AE , CP All. 53 fol. 383–387 = Druckvorlage; AE , CP All. 49 fol. 232–236’; AE , CP
All. 49 fol. 237–239’; AE , CP All. 56 fol. 344–348’. Eigenhändiges Konzept: AE , CP All. 56
fol. 349–350’. Druck: Nég. secr. II,2 S. 228–230, datiert: 1645 Dezember 11; Gärtner VII
S. 126–138, datiert ebenso.
Abwendung der Ansprüche Hessen-Kassels auf Kirchengüter. Fragwürdigkeit der kaiserlichen
Vorschläge zur Beilegung der bayerisch-pfälzischen Streitfrage. Ergründung der Absichten Bay-
erns . Einnahme Triers; Ankunft d’Anctovilles mit dem Vertrag zwischen Turenne und dem Kur-
fürsten ; Artikel dieses Vertrages. Mißbilligung des Vorgehens der Generalstaaten gegen die ka-
tholische Religion in Hulst; Beschluß hierüber nach Abwägung aller Aspekte, Tendenz zu vorläu-
figer Nachsicht. Befriedigung über die Zulassung Hessen-Kassels und Magdeburgs zum Fürsten-
rat . Umgang mit den Protestanten. Unannehmbarkeit der Bedingung für die Zulassung Badens
und Nassau-Saarbrückens. Zweck der Reise Salvius’ nach Münster. Zum Gespräch mit Salvius:
Gründe gegen eine Annullierung des Prager Friedens; enge Verbindung zwischen Schweden und
Protestanten; Geringschätzung des eventuellen Verzichts der Schweden auf die Forderung nach
Pässen für die Mediatstände; Ablehnung der Entschädigung Brandenburgs durch Kirchengüter;
voraussichtliche Ansprüche Brandenburgs auf Jülich; Aussicht auf Unterstützung der französischen
Satisfaktion seitens der Schweden, auf Widerstand seitens des Reichs; Hoffnung auf Abänderung
des Gutachtens der Osnabrücker Stände; Nachteil schriftlicher Verhandlungen; Billigung der
Forderungen für Portugal; Zweifel am Erfolg Croissys bei der Pforte; Absichten Rákóczys. Hoff-
nung auf Erhöhung der beschlossenen Geldüberweisung nach Münster: Bitte um eine Aufstellung
über die Ausgaben. Billigung der Zahlungen an Kongreßdeputierte. Abberufung d’Aiguebonnes
aus Piemont, Audienzverbot des savoyischen Gesandten in Paris. Verlust Mardycks.
Le 7 e du courant vostre lettre du 25 e du passé me fut rendue; le mesme jour
qui se trouva celuy du conseil je l’y portay, et Sa Majesté se donna la patience
de l’entendre lire du commencement à la fin. Elle considéra que vous agissiez
avec grande prudence laissant à Madame la Langrave la liberté de demander
beaucoup pour sa satisfaction, mais elle craint que Madame la Landgrave ne
se porte à désirer d’estre mise en possession de quelques biens ecclésiastiques,
et c’est ce qu’elle désire que vous considériez et les moyens qu’il faudra tenir
pour luy en lever le désir lequel pourroit estre appuyé ou du moins ne seroit
pas contredit par les Impériaux affin de descharger autant
cousin [de] Darmstat
tant obliger ceux de la mesme profession, à quoy ilz se porteroient volon-
tiers , et pour en tirer cet advantage et bienfaire à un prince de cette confession
qui est tousjours demeuré attaché à leur service. Ce qui se publie des ouvertu-
res faites par l’Empereur au député du prince palatin peut estre fait à dessein
de faire cesser à présent sa plainte sans estre résoluz de luy tenir parolle et ce
qu’on adjouste du desdomagement qui sera fait au duc de Bavières peut aussy
estre fait pour le destacher entièrement de la France en esloignant sy fort ses
Estatz de nous et les enclavans en sorte dans les leurs qu’il eust obligation de
demeurer tousjours en leur dépendance. Mais ce prince descouvrira aysément
leur artifice et le peu de seureté qu’il y auroit pour sa maison de partager les
Estatz de dessus l’Ems avec eux sy la France ne conservoit de grands avanta-
ges dans l’Empire, et ce prince doibt estre offensé sy sans sa participation, on
l’engage à la restitution du Haut-Palatinat, à jouir alternativement de l’ électo-
rat avec l’autre ou à en créer une huictiesme place pour luy qui ne sçauroit
subsister sans une neufviesme, pour éviter le partage aux élections sy l’on ne
prive de ce droit le roy de Bohême. Toutes ces ouvertures vous en font à
entrer en conférence avec ses députez et à pénétrer s’il est d’accord avec l’ Em-
pereur , ou sy il songe à garentir sa maison par une alliance qu’il contractera
avec cette couronne, les intérestz de laquelle il ne sçauroit favoriser qu’il n’ as-
sure sa condition qu’il rendroit incertaine sy par une générosité fausse il de-
meuroit lié aux Espagnolz, et c’est ce que vous pénétrerez bientost.
Vous avez appris avec admiration la prise de Trèves et le dépit qu’en ont
tesmoigné les Espagnolz accroist de beaucoup la satisfaction qui nous en res-
te , qui se va augmentant par un traitté conclu entre cet électeur et monsieur
le mareschal de Turenne avec la participation de monsieur d’Antouille lequel
arriva en cette ville jeudy dernier , et m’estant entretenu avec luy je ne juge
pas qu’il y puisse avoir grande difficulté à ratiffier ledit traitté, puisque la
seureté de la place capitale de son archevesché et celle de son païs se trouve-
ront affermies, et par une garnison de six cens hommes dans la ville, dont le
tiers sera payé secrettement par le Roy et logez dans un réduit qui deffend le
poste qu’il fait desjà construire, et par une milice de plus de six mil hommes
qu’il forme pour avec l’assistance des forces de France empescher que l’armée
de l’Empereur, celle d’Espagne ny celle de Lorraine n’y puisse prendre de
quartiers, et les garnisons que nous avons en son voisinage aident à persuader
qu’il sera aisé de le garentir. Et pour les autres conditions qu’il propose, elles
n’ont paru de sy légère conséquence, réduites à demander la souveraineté de
quelques places et villages qu’il a acheptez du duc de Lorraine et de quelques-
uns qu’il possède dans le Luxembourg, que je n’ay pas jugé qu’ilz deussent
causer de la difficulté puisque ou par la paix, la Lorraine et le Luxembourg
nous demeureront, et en ce cas nous l’aurons gratiffié du nostre, mais de choses
de petite considération, ou retourneront à leurs premiers maistres, avec les-
quelz il aura à démesler ses affaires qui sont en une partie fondées sur un
contract d’engagement qui porte cet establissement de souveraineté jusques à
la restitution, et souvent telles conditions ayans esté establies, celle-cy ne m’a
pas surpris, ny qu’il mette soubs la protection de cette couronne sa maison et
cet hospital philippique dont il vous avoit fait parler. Et pour ce qui est de
Philipsbourg il demande une apparence de supériorité qui ne luy devroit pas
estre refusée n’estoit que nous songeons à en conserver la propriété et c’est ce
seul article qui mérite d’estre examiné, duquel la résolution en estant prise je
ne manqueray de vous en tenir informez.
Il se peut dire que voz sentimens sont en tout conformes aux nostres et c’est
vous louer quand il s’agit de les expliquer sur le sensible desplaisir que nous
avons ressenty du mauvais traittement fait à la religion catholique par les con-
ditions de la capitulation d’Hulst et cela s’augmente par la rigueur dont les
Estatz ont usé en ordonnant que sans avoir esgard à ce qui a esté convenu
d’un exercice secret et d’un séjour de trois ans pour les ecclésiastiques par un
arrest ilz ont ordonné qu’ilz en videront sur l’heure de la signification, et pour
justiffier que monsieur le prince d’Orange n’a point de part dans une sy bru-
tale délibération, cet arrest qui l’offence a esté pris le mesme jour qu’il est
arrivé à La Haye
de à ce mal, qu’il blasme et par principe d’humanité et de religion et de bon
politique. Il est remis à délibérer de ce qui est à faire sur ce poinct qu’on ayt
entendu monsieur d’Estrades et qu’on ayt examiné les lettres de Brasset
quelles portent que bien que par le 5 e article du traité de 1635 que vous cottez
en vostre lettre, il soit dit que la religion sera conservée en tous les lieux qui
seront priz par les armes de Messieurs les Estatz, qu’il n’y ayt point eu de
réversalles par escrit, que Messieurs les Estatz avancent d’en avoir une de
monsieur le cardinal de Richelieu et que le premier lieu où l’on eust deu faire
valloir la force du traitté eust esté Bréda
demander, d’où ilz concluent à leur avantage, et que[l]ques-uns bien cognois-
sans les affaires de la Hollande font souvenir que plusieurs de leurs villes ont
protesté contre le traitté, et qu’il est de la prudence du conseil de Sa Majesté
d’user de dissimulation, et de compatir à la foyblesse d’un peuple qui suit les
mouvemens de leurs prédicans, et espérer du temps et quand l’authorité sera
en la main des plus sages, la réparation à cette contravention. On est entre
deux précipices et il sera difficile de se garentir de l’un sans tumber dans
l’autre, et telle résolution qui sera prise vous en serez sur l’heure advertis, afin
que ce que vous direz soit conforme à ce que nous aurons délibéré de suivre.
Vous avez porté les affaires au poinct que l’on pouvoit désirer puisque Ma-
dame la Landgrave est admise dans l’assemblée des princes et qu’à Magde-
bourg la scéance luy ayt esté accordée comme à un prince séculier avec cette
réversalle qu’elle a donnée de ne prétendre point que ce qui sera fait en sa
faveur puisse estre tiré en conséquence en une diette impériale, d’où il est
conclu que cette assemblée n’est point de la nature des diettes, et que tous les
princes ont droict d’intervenir et de donner leurs suffrages sur les conditions
de la paix. Voyant que la conduitte des Espagnolz vous force à en avoir une
toutte particulière et délicate pour les protestans, on remet à vostre discrétion
ce qui est à faire et on loue vostre circonspection. La restriction apposée à
Bade, et à Nassau-Sarbruk est rude, il vaudroit mieux qu’ilz se privassent de
leur droict que d’y consentir. Vous aurez peine à emporter des commissaires
impériaux qu’ilz se relaschent; ce qui doibt estre entrepriz, ou conseillé aux
intéressez est remis à vostre discrétion. Je m’estonnerois davantage sur le
traitté de Prague qu’on leur veut faire approuver, n’estoit que j’auray lieu de le
faire lorsque je parleray du mesme traitté sur ce qui vous a esté dit à l’ encon-
tre par monsieur Salvius. Au lieu que son collègue et luy, selon ce qu’ilz vous
avoient promis devoient se rendre à Munster, celuy-cy seul y est arrivé, et au
lieu de vous porter la responce qu’ilz ont projetté de faire aux Impériaux, ç’a
esté une excuse de n’y avoir pas satisfait fondée sur ce qu’ilz attendent les
intentions de leur reyne. Sy elle sera receue des Impériaux je m’en remetz, et à
luy-mesme s’il est fondé en raison quand il veut demander la révocation d’un
traitté par les subséquens. Il se peut modiffier en plusieurs poinctz, mais il
demeure comme une chose qui a esté, et je doutte mesme qu’il fust utile de le
faire quand cela deppendroit de vous. J’emprunt[e]ray de vous-mesmes les
raisons que j’en donneray. Il paroist trop de liaison entre la Suède et les pro-
testantz , et les uns et les autres vous en cachent le motif, et on ne descouvre
pas la chose que par surprise, cela sans doute a sa raison en l’uniformité de
leurs confessions et à la passion qu’ilz ont d’en avancer la publication, ce qui
ne se peut faire qu’en diminuant le party catholique, lequel on désireroit for-
tiffier pourveu qu’il se desgageast de la maison d’Austriche. Par ce traitté
quelques avantages sont consentiz en la faveur des mesmes protestantz que
nous aurons peine et honte de convenir, et c’est la seule modération d’esprit
que j’ay remarquée en monsieur Salvius de n’avoir point rejetté cette raison.
Pour promettre qu’ilz ne s’oppiniastreront pas à demander des saufs-conduitz
pour les villes et estatz qui ne relèvent pas immédiatement de l’Empire et
qu’ilz s’en relascheront à la prière des députez des princes qui sont à Osna-
bruk , je mets cela à peu de compte, outre qu’il y en a peu qui veuillent compa-
roistre aux assemblées, en les favorisant ilz offensent leurs princes. Monsieur
Salvius n’a pu cacher comme il vise à la destruction de la religion catholique
puisqu’il voudroit que ce fût aux despens de l’Eglise que l’électeur de Brande-
bourg receust la rescompense qui luy sera deue estant privé de la Pomméra-
nie qu’ilz veullent avoir. Vous avez admirablement bien respondu, et c’est
beaucoup qu’ilz retranchent cette addition de leur demande; j’avois peur
avant que j’en eusse esté esclaircy qu’ilz la prétendissent sur les Estatz de
Juilliers pour ce qu’une partie d’iceux appartient au duc de Neubourg catho-
lique et dont le filz est beau-frère du roy de Pologne
que sy l’électeur de Brandebourg consent à la perte de la Pomméranie, et à
prendre rescompense, qu’il fera quelque ouverture de la recevoir sur ladite
succession qu’il prétend luy estre ouverte de droict. Ce que j’ay à dire sur ce
sujet est réduit à vous ouvrir ce qui m’est tumbé dans l’imagination sans autre
fondement que pour sçavoir que l’électeur de Brandebourg a dessein de rom-
pre l’accord provisionel
Der auf 25 Jahre abgeschlossene Düsseldorfer Provisionalvertrag (9. III. 1629) regelte vorläu-
fig die rechtlich noch ungelöste Frage der Jülich-Klevischen Sukzession. Brandenburg über-
nahm die Verwaltung des Hgt.s Kleve, der Gft.en Mark und Ravensberg, Pfalz-Neuburg ver-
waltete das Hgt. Jülich, die Gft. Berg und das Ft. Ravenstein ( Opgenoorth S. 67–69).
tenu à ceux de Juilliers. Pour estre assistez de nous pour obtenir la Pomméra-
nie je ne doutte point qu’ilz ne pressent pour nous faire conserver la Haute et
Basse-Alsace et Philipsbourg. Sur nostre commun sujet permettez-moy de
vous dire que nous sommes libres à offrir et qu’il est à souhaitter que les
Allemands le soient à donner, mais je me crains bien que vous y trouverez
beaucoup de résistance. Il seroit advantageux à noz prétentions de faire chan-
ger l’avis donné par les députez des princes sur la responce de l’Empereur aux
demandes des couronnes, et les Suédois vous y servant adroittement et loyal-
lement auront [ac]comply l’office de bons amis. Je ne doutte point que mon-
sieur de La Barde n’en vienne à bout assisté de ceux-là et du crédit que vous
avez avec nombre des députez qui composent cette assemblée.
Tant de fois il a esté agité sy il falloit continuer de traitter par escrit qu’il est
inutile d’en faire plus de mention. Sy vous ne pouvez éviter de donner la
response à la response que par escriture, prenez au moins telle précaution que
cette facilité de plaire aux autres qui le désirent ne leur acquière un droict
pour continuer. Outre la longueur du traitté tant d’inconvéniens y restent
attachez que vous devez les éviter. Ce que vous avez résolu de faire en faveur
du roy de Portugal est approuvé et ce que vous voulez faire aussy pour la
liberté du prince Edouard. Mais je seray trompé sy les Espagnolz y acquies-
cent et sy l’Empereur ne se porte à refuser voz demandes sur leurs instances.
Quant à monsieur de Croissy je doutte qu’il réussisse à ce qu’il a entrepris et
les Suédois estans négligens ou paresseux d’envoyer à la Porte donnent matiè-
re de les y calomnier. J’oze mesme dire que le prince de Transilvanie n’a point
de dessein de rentrer en guerre. Monsieur de La Haye
ment en se souvenant de tout ce qui avoit esté dit par le visir à son résident .
Ce prince désire donner de la jalousie à l’Empereur pour augmenter sa condi-
tion . Sy l’on estoit assuré qu’il romproit du soir au matin et qu’il ne conclu-
roit un traitté que pour rentrer en rupture, il faudroit se résoudre à luy donner
de l’argent; mais il ne fait démonstration de faire la guerre que pour en avoir,
et sur un léger avantage et sur le moindre prétexte il quitte les armes. Pour-
tant il faut attendre des nouvelles de monsieur de La Haye et de monsieur de
Croissy devant que de déterminer si résolument que je fais, et selon ce qui
m’est escrit j’en auray au premier jour puisque les courriers commencent à
marcher. Au 30 e de septembre monsieur de La Haye avoit receu des lettres de
monsieur de Croissy sur le sujet de la paix conclue entre l’Empereur et le
Transilvain qui ne faisoient nulle mention de son voyage.
Il fut résolu au conseil tenu lundy que l’on feroit remettre une somme de cent
mil livres à Munster. J’ay remonstré que c’estoit peu et ne suis pas hors d’ es-
pérance de la faire augmenter. S’il vous plaisoit nous envoyer un mémoire des
despenses de gros en gros, comme à dire ce qui a esté desboursé pour ap-
poinctemens et en parties secrettes dont on ne désire pas le menu, cela facilite-
roit à faire remettre de plus grandes sommes, messieurs des finances se def-
fendans de le faire sur ce qu’ilz allèguent que celuy qui est de par delà ne peut
estre consommé. J’oze vous le conseiller, et j’adjouste que les deux mil escus
que vous avés baillez au comte de Vigestein ont esté très bien employez et que
Sa Majesté voudroit bien que plusieurs députez voulussent en prendre; celuy
qui le reçoit soubz l’asseurance qu’il servira se peut contenter de moins que
celuy qui le demande pour rescompense du service rendu; en quelque sorte
que vous le distribuerez il sera tousjours advantageusement desboursé. L’avis
apporté de divers endroits que madame de Savoye avoit déclaré le Belletia
pour son ministre a fait prendre résolution à la Reyne de mander à monsieur
d’Ayguebonne
est envoyée fait bien sentir sans toutesfois s’en pleindre d’où procède cette
résolution, et que celle de Son Altesse ne peut estre tolérée. On y a adjousté
un mot, que l’on ne laissera de considérer la maison, et que les avantages que
l’on y procurera seront donnez à la considération des princes. Nous faisons
comme les amoureux qui font les colères et qui ont grande envie qu’on les
prie de revenir, et c’est un grand avantage pour Madame qu’au lieu de luy
faire sentir par quelque mauvais traittement combien son procéder déplaist
qu’on se contente de l’humilier. Son ambassadeur ne le sera pas peu puisque
tous les ministres de Sa Majesté ont deffence de luy donner audience.
Betroffenheit über den erfolgreichen feindlichen Überfall auf Mardyck
stung ist allerdings schwer zu halten, und ihr Verlust wird dem Plan der Ein-
nahme Dünkirchens nicht schaden.
Mais comme nous avions fait esclatter la prise, la perte donnera lieu aux
ennemis de faire une belle gazette.