Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
9. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1645 Dezember 2

2

Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien


3
Paris 1645 Dezember 2

4
Kopien: AE , CP All. 49 fol. 198–200’ = Druckvorlage

35
Eingangsbestätigung: Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne, Münster 1645 Dezember
36
16, Ausfertigung: AE , CP All. 56 fol. 366.
; AE , CP All. 53 fol. 337–340; AE ,
5
CP All. 56 fol. 328–331. Eigenhändiges Konzept: AE , CP All. 56 fol. 332–333. Druck: Nég.
6
secr. II,2 S. 217–219; Gärtner VII S. 8–17.

7
Verspätete Ankunft von nr. 264. Kommentar zu den Gesprächen der Gesandten mit den bayeri-
8
schen Vertretern, Volmar und den Mediatoren. Drängen Nanis auf Beschleunigung der Verhand-
9
lungen ; Entgegnung Briennes; Andeutungen Nanis über die Konzessionsbereitschaft der Spanier.
10
Forderungen des Königs für den Fall von Frieden bzw. Waffenstillstand: Rückgabe bzw. Nutz-
11
nießung der Besitzungen der Barberini im spanischen Herrschaftsbereich; Verfügungsgewalt über
12
die geistlichen Benefizien in den eroberten Gebieten. Einnahme Triers. Zahlung an den Kurfür-
13
sten von Trier. Entsendung Saint-Nicolas’ nach Italien; seine Aufträge. Verstärkung der Armee
14
in Deutschland. Bemühen um Aufstockung des Fonds der Gesandten und um Erstattung ihrer
15
Auslagen.

16
Vostre lettre du 18 e a tardé sur les chemins deux jours entières [!] au-delà de
17
ceux que le courrier emploie pour se rendre en cette ville, qu’il excuse sur une
18
incommodité qui luy est survenue. Cella et la feste de jeudy

37
Fest des Apostels Andreas, 30. November.
a empesché que
19
je ne l’aye fait voir à Sa Majesté et que je me sois contenté de luy en donner
20
une légère information de sorte qu’il pourra arriver quand elle aura esté leue
21
en plein conseil qu’on prendra quelque résolution sur les pointz y contenus,
22
outre celle que vous apprendrez par celle-cy de laquelle le vray sujet se fera
23
connestre sur la fin et après que je vous auray dit que tout ce qui s’est passe ès
24
visites différentes que vous avés receues a donné satisfaction à Sa Majesté,
25
entendez s’il vous plaist ce que vous avés respondu, car ce qui a esté avancé
26
par les députez de Bavières

38
Die kurbayerischen Ges. in Münster waren: Georg Christoph Fh. von Haslang (1602–1684),
39
1643 Hofmarschall, 1645 GR ( Heydenreuter S. 335), und Dr. Johann Adolf Krebs, kur-
40
bayerischer
Hofrat ( Egloffstein S. 8f.; Riezler S. 592f.).
a causé quelque desgoust. Il a semblé que Wol-
27
mar vous ayt donné intention de satisfaire les alliez et qu’il ne prend du temps
28
à le faire que pour vous presser de donner vostre response à la leur. Si je passe
29
légèrement sur ce point vous en apprendrez le sujet lorsque j’entreray en ma-
30
tière sur les choses que je vous fais espérer et qui n’ont nulle deppendance de
31
vostre lettre laquelle nous a fait remarquer que les Impériaux ne seront pas si
32
difficiles qu’il eust esté à désirer aux choses qui peuvent satisfaire les protes-
33
tans et que c’est avec beaucoup de prudence que vous voulez mesnager ce que
34
vous aurez à dire sur cette matière de crainte de leur donner du desgoust

[p. 29] [scan. 111]


1
apportant plus de circonspection et de difficulté aux choses qui les concer-
2
nent que leurs parties. La disposition qui paroist au Volmar pour la paix sa-
3
tisfait beaucoup Sa Majesté qui désire qu’à la venue du comte de Trautmans-
4
dorff on se puisse ajuster

36
4 et] aus den übrigen Fassungen statt: à in der Druckvorlage.
et ce qui semble difficile sinon absolument impos-
5
sible pourra succéder par la disposition présente des affaires qui font que
6
diverses choses sont effectivement avantageuses qu’en une autre conjoncture
7
on auroit deu rejetter, et les Espagnolz doivent céder à la fortune et suivre
8
l’exemple des Impériaux dont j’apprens qu’ils ne sont pas fort esloignez.
9
Quant aux députez de Bavières ils ont donné à connestre leur véritable senti-
10
ment et qu’on avoit bien préjugé que le changement de la face des affaires

39
Anspielung auf den für Frk. wenig erfolgreichen Ausgang des Feldzugs von 1645 im Reich.
40
Turennes Truppen hatten den Plan rechtsrheinischer Winterquartiere aufgeben und sich aus
41
Schwaben zurückziehen müssen ( Barthold II S. 502–532; Chéruel II S. 34–52).
en
11
apporteroit à leurs propositions. Mais comme vous le leur avés très sagement
12
dit, ils seront bientost contraintz de rejetter ceux-là pour revenir aux premiers
13
de leur maistre lequel ne sçauroit demander de la France que si elle assiste les
14
Suédois il puisse rendre la pareille à l’Empereur après les engagemens èsquels
15
il s’est porté. C’est une condition fondamentale du traitté si tant estoit qu’on
16
en fît un;

37
16-17 des ouvertures … luy doit faire connestre] gemeint vermutlich: les ouvertures … luy
38
doivent faire connestre
des ouvertures faittes par les médiateurs de chercher un tempéra-
17
ment pour l’électorat luy doit faire connestre que l’Empereur ne songe pas
18
tant à le luy conserver que de faire finir la guerre et qu’il sacrifiera volontiers
19
ses intérestz quand il sera question d’avancer les siens, qu’ainsy pour avoir
20
davantage de la France il faut aussy qu’il en espouze les intérestz et que vou-
21
lant des effetz solides de la bonne volonté il fasse esclatter et connestre la
22
sienne, ou comme vous le leur avés dit qu’ils se contentent de simples paroles
23
s’ils n’ont point d’autre intention que d’en donner. Mais aux uns et aux autres
24
c’est un metz de peu de saveur. J’oserois dire que l’on peut faire pareil juge-
25
ment des discours des médiateurs, lesquels n’ignorans pas avec quelle presse
26
et instance on sollicite le partement des Hollandois et qu’ils ne sont tardez
27
que par les offres que les Espagnolz ont fait continuellement aux Provinces de
28
faire la paix avec elles aux conditions qui leur agréeront pourveu que ce soit
29
en tout autre lieu qu’à Munster, et il seroit honneste à messieurs les média-
30
teurs d’en faire reproche aux Espagnolz qui doivent attendre avec patience la
31
response des couronnes puisqu’ilz ont donné un terme très long aux Impé-
32
riaux pour mettre la leur au jour.

33
Me voicy enfin arrivé au lieu où j’ay à vous donner compte de ce qui s’est
34
passé entre moy et l’ambassadeur de Venize lequel aussytost qu’il eut reçeu
35
les lettres de son collègue me fit presser de l’audience. Il y est venu préparé à

[p. 30] [scan. 112]


1
me faire des plaintes et à essayer de me pénétrer. Aux unes j’ay respondu
2
comme je devois, et j’ay essayé de me garentir de l’autre. D’abord il m’a tiré
3
trois lettres, m’a leu quelques lignes de chacune et exagérant sur la lenteur des
4
François et des Hollandois

39
4 a conclu] aus AE , CP All. 56 (Konzept und Brienne-Kopie) statt: à conclurre in den mün-
40
sterschen
Kopien.
a conclu dans le sentiment de Contareni que nous
5
ne voulions point la paix, et sans me donner temps de luy répliquer il a passé
6
à me dire que sans honte on ne sçauroit davantage attendre les Hollandois,
7
qu’on sçait qu’ils se sont déclarez de n’avoir pas sitost à faire à Munster ne
8
prenans point de part à ce qui se doit ajuster avec l’Empereur, et que cette
9
Majesté semble disposée lorsqu’on entrera en traitté de donner satisfaction
10
aux Hessiens et autres rejettez de l’assemblée des princes, et que la France
11
estant satisfaitte sur ce point, elle ne peut plus avec aucun prétexte de justice
12
tarder de s’expliquer de ses sentimens et de ses prétentions et qu’il faut ou
13
qu’elle avoue qu’elle ne veut pas la paix et rompre le congrez, ou qu’elle parle,
14
avouant néantmoins qu’il a deu attendre la conférence des Suédois qu’il croid
15
avoir esté ouverte par l’arrivée de monsieur Salvius. Ma response a esté que Sa
16
Majesté veut la paix et qu’elle s’est assés expliquée de ses prétentions, que
17
c’est aux Espagnolz à se descouvrir lesquelz tardent par leurs artifices la ve-
18
nue des Hollandois, et en doivent porter le blasme et non cette couronne,
19
laquelle a pour tesmoin de ses diligences et de la recherche des autres envers
20
les Hollandois le secrétaire de Contareni

41
Andrea Rosso ( Fiedler S. 364).
, que c’est vous autres qu’il faut
21
presser qui estes préposez pour faire la paix, et qui estes informez des inten-
22
tions de Sa Majesté et non pas nous venir faire telz discours dont la fin ne
23
peut estre que de descouvrir noz sentimens; ce qui est inutile puisqu’ils sont
24
publicz et cognus et que c’est ce qu’il peut sçavoir de moy. Il m’a ensuitte dit
25
qu’il estoit persuadé de la sincérité de noz intentions, mais que tout le monde
26
ne l’estoit pas, et qu’il estoit souvent en peine d’en asseurer. Je luy ay répliqué
27
qu’il est malaisé de faire sçavoir à tous les fondz de noz pensées parce qu’il
28
n’y avoit pas lieu d’entrer en discours de ces matières, et qu’il nous devoit
29
suffire que luy et les ministres des princes qui sont en cette cour en conneus-
30
sent la sincérité et qu’il pouvoit sur ma parole et bien plus sur celle de Son
31
Eminence et de la Reyne qu’il avoit souvent receue asseurer tous ceux qu’il
32
jugeroit le devoir faire des bonnes et saintes intentions de Sa Majesté et qu’il
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estoit inutile de nous presser de vous envoier des ordres précis et déterminez
34
puisque vous les avez. En se séparant il m’a dit: «Il faut parler net, les Espa-
35
gnolz veulent la paix et telle que la conjoncture présente des affaires leur
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prescript de l’accepter et ils sont en dessein d’accorder à la France ce dont elle
37
se peut satisfaire et faire une paix glorieuse.» Ce discours a donné lieu à la
38
response qui suit: «Vous ne parlés point des Suédois et des Hollandois sans le

[p. 31] [scan. 113]


1
consentement desquelz vous ne devés jamais espérer que l’on traitte.» Il m’a
2
répliqué: «Le contentement des derniers

30
2 est] aus AE , CP All. 56 (Konzept und Brienne-Kopie) statt: estre in den münsterschen
31
Kopien.
est aisé, en deux séances on ajustera
3
toutes choses avec eux, et la satisfaction des autres est raisonnable. Je passe
4
outre, quand je

32
4 vous astreindre] vous ergänzt aus: AE , CP All. 53.
vous parle de paix, c’est sans vous astreindre à faire un ma-
5
riage qui sera un ouvrage de la paix s’il est du consentement des parties.» Si je
6
l’eusse pressé peut-estre se fût-il ouvert davantage, et c’est son intention si
7
Son Eminence luy en donne jour. Mais j’ay jugé que l’engageant j’entrois dans
8
un chemin très délicat que j’ay voulu éviter, et que le mieux que j’avois à faire
9
estoit de vous faire récit de ce qui s’estoit passé entre nous qui en tirerez
10
divers avantages et moy celuy de vous faire voir que je contribue ce qui peut
11
estre de moy pour vous réserver la gloire du traitté puisque vous en avés la
12
peine. Pour vous faire voir qu’on s’applique soigneusement à avancer la paix
13
et à son deffaut à prévoir ce qui peut estre nécessaire dans une trêve à longues
14
années, Sa Majesté vous ordonne de stipuler au premier cas la restitution des
15
bénéfices et biens qui appartiennent aux Barberins

33
Die drei Brüder waren Neffen Urbans VIII. (= Maffeo Barberini, 1568–1644), Papst 1623
34
( LThK X Sp. 547f.): Francesco Barberini (1597–1679), 1623 Kardinal ( DBI VI S. 172–176;
35
LThK I S. 1239); Taddeo Barberini (1603–1647), Präfekt von Rom ( DBI VI S. 180–182);
36
und Antonio Barberini (1607–1671), 1627 Kardinal, Protektor Frk.s bei der Kurie ( DBI VI
37
S. 166–170). Gegen die Instruktionen Mazarins hatten die Barberini die Wahl Papst Inno-
38
zenz ’ X. nicht verhindert ( Coville S. 1–24). Sie waren deswegen am frz. Hof in Ungnade
39
gefallen. Mazarin bahnte jedoch 1645 eine Aussöhnung an ( ebenda S. 37–40, 69–72), und die
40
Barberini stellten sich angesichts päpstlicher Repressalien (Beschlagnahme ihrer Güter, Unter-
41
suchung ihres Finanzgebarens im Castrokrieg) unter Frk.s Schutz ( ebenda S. 89–97).
scituez dans le pays de
16
l’ennemy et qu’ils en entreront en possession en vertu du traitté sans estre
17
obligez à faire nulle poursuitte ny instance ny de présenter nulle requeste; en
18
cas de trêve la jouissance desditz biens pour les mesmes Barberins, et que
19
pendant la durée Sa Majesté aura la nomination des bénéfices ausquelz le roy
20
catholique

42
Philipp IV. (1605–1665), 1621 Kg. von Spanien.
avoit droit de nommer ou pourvoir aux lieux conquis. Ce qui est si
21
juste et si utile qu’il ne peut estre refusé, autrement les églises pourroient estre
22
privées de pasteurs, les peuples de la pasture spirituelle et des sacremens.

23
Vous auré sans doutte esté avertis de la prise de Trèves et comme l’électeur a
24
esté mis en possession de son bien par les armes de Sa Majesté laquelle a plus
25
senti ce succez que divers avantages dont Dieu a bienheuré son administra-
26
tion , aiant grande satisfaction que ses armes aient achevé ce qui avoit esté
27
commencé par ses instances. Il défailloit à la liberté de ce prince la possession
28
de son siège, et maintenant qu’il en jouit ses maux passez sont oubliez et
29
l’ancienne affection qu’il avoit pour la France luy aiant donné le désir d’y

[p. 32] [scan. 114]


1

28
1 establir] aus den übrigen Fassungen statt: restablir in der Druckvorlage.
establir un successeur qui eût la mesme inclination,

29
1 je le] übrige Fassungen: il se
je le trouve en puissance
2
d’y réussir. J’ay envoié à monsieur de Vautorte ce que je vous manday que je
3
ferois il y a huit jours

30
S. nr. 1.
et cette gratiffication que vous avés conseillée luy don-
4
nera lieu de supporter avec plus de modération les maux que le passage des
5
trouppes aura causé dans son pays, que je crains bien ne pourra pas supporter
6
les quartiers et qu’il faudra prendre dans la Lorraine. On fait partir monsieur
7
l’abbé de Saint-Nicolas

31
Henri Arnauld (1597–1693), Abt von Saint-Nicolas in Angers, befand sich von 1645–1647 in
32
außerordentlicher Mission in Rom; 1649 Bf. von Angers ( Coville S. 101f.; Pastor XIV,1
33
S. 46f.).
qu’on despêche vers les princes d’Italie affin d’ essay-
8
er d’en disposer les uns à espouser les sentimens de la France qui gratiffie de
9
la protection de ses affaires en cour de Rome monsieur le cardinal d’Este

34
Rinaldo d’Este (1618–1673), 1641 Kardinal, 1655 Bf. von Montpellier ( Pastor XIII,1
35
S. 704).
.
10
On ne doutte point que Parme

36
Odoardo I. Farnese (1606–1646), 1622 Hg. von Parma und Piacenza ( BU XIII S. 594f.).
qui la prétendoit ne loue le choix qui se fait
11
d’un prince son allié n’estant pas en estat de recevoir sa grâce et que ce prince
12
continuant en sa première affection, et Modène

37
Francesco I. (1610–1658), 1629 Hg. von Modena. Kardinal d’Este war sein Bruder ( Isen-
38
burg
II T 125).
l’espousant ils ne soient ca-
13
pables de donner bien de l’appréhension aux Espagnolz, aux Estatz desquelz
14
ceux de Parme confinent. Ensuitte il s’acheminera à Rome d’où l’on est re-
15
cherché de favoriser la république de Venize et de recevoir un nonce extraor-
16
dinaire qui viendroit pour exhorter Sa Majesté à cela et se disposer à la paix.
17
Sur ces choses il a esté respondu que l’envoy du nonce seroit du tout inutile,
18
Sa Majesté aiant assez de disposition à favoriser la République et comme al-
19
liée et comme attaquée par le Turc

39
Im Sommer 1645 hatten die Türken eine Offensive gegen Kreta begonnen, wo sie Kanea am
40
22. August eroberten. Venezianische Rückeroberungsversuche mit maltesischer und it. Hilfe im
41
September/Oktober 1645 scheiterten ( Kretschmayr S. 315–320).
, mais que Sa Majesté ne veut point faire
20
parade de ce qu’elle fait à leur advantage et n’en recherche que la gloire de
21
Dieu et le bien de la chrestienté, qui estant aussy de soy très disposée à con-
22
courir à la paix n’a pas besoin d’en estre sollicitée, et que le pape

42
Innozenz X. (= Giambattista Pamfili, 1574–1655), seit 1644 Papst ( LThK V Sp. 692f.).
ne peut pas
23
se promettre que ses offices avanceassent en rien deux choses aussy justes
24
ausquelles Sa Majesté est portée par sa piété, puisqu’au lieu de considérer
25
ceux qui se passent envers luy par cette couronne il semble qu’il en prenne
26
sujet de pis faire à ceux qu’elle luy recommende, ce qui a esté visible par la
27
vive poursuitte qu’il a continué contre monsieur le cardinal Anthoine

43
Kardinal Antonio Barberini. Er hatte Rom in der Nacht vom 28. auf den 29. September ohne
44
päpstliche Erlaubnis verlassen und war nach Genua geflohen ( Coville S. 88).
et les

[p. 33] [scan. 115]


1
mauvais traittemens qu’il fait aux Barberins au moment qu’il a sceu qu’ils
2
estoient honorez de la protection de Sa Majesté qui espère que monsieur de
3
La Thuillerie de son costé et vous du vostre ferez en sorte selon les ordres que
4
vous en avez eus que son armée d’Allemagne se

36
4 trouvera] aus den übrigen Fassungen statt: trouve in der Druckvorlage.
trouvera fortiffiée d’un bon
5
corps d’infanterie et de cavallerie de leur nation, et qu’aussy elle sera en estat
6
de contribuer à avancer le traitté général ou de faire de notables progrez en la
7
campagne prochaine. Je solliciteray qu’il vous soit envoié de l’argent et que
8
celuy qui aura esté pris à Hambourg sur vostre crédit soit payé si tant est que
9
monsieur de La Thuillerie s’en serve, ce que je ne metz point en doutte.

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