Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
253. de La Barde an Longueville, d’Avaux und Servien Osnabrück 1645 November 6
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Osnabrück 1645 November 6
Kopie: AE , CP All. 49 fol. 14 = Druckvorlage.
Abwarten der schwedischen Gesandten mit der Abfassung der Replik bis nach der Konferenz
mit den französischen Gesandten. Bevorstehender Abschluß der Beratungen der Reichsstände
über die kaiserliche Responsion. Befürchtungen Schwedens wegen der angeblichen Unterstüt-
zung Brandenburgs durch Frankreich in dem Streit um Pommern.
Depuis la dernière que je me suis donné l’honneur d’escrire à Vostre
Altesse et à vous Messieurs , monsieur Salvius m’est venu visiter céans où il
m’a dit qu’ayant fait veoir à monsieur le baron Oxenstiern ce qu’il avoit
commencé de la réplique sur la response des Impériaux, il avoit esté d’advis
qu’il ne passast pas oultre jusques à ce que la conférence eust esté faite à
Munster.
Cependant les estatz de l’Empire qui sont icy travaillent sur cette response
par des commissaires qui ont chacun à examiner les choses politiques, celle
de la religion et les autres contenues en cette response, en quoy l’on m’a dit
qu’ilz sont desjà fort avancez et que bientost ilz mettront ces trois choses
ensemble pour faire veoir le tout en leur assemblée. Monsieur Scheffer
viendra aujourd’uy céans duquel j’essayeray d’avoir ce que les estatz ont fait
ou feront sur ce sujet pour l’envoyer aussytost à Vostre Altesse et à vous
Messieurs.
Monsieur Salvius m’a dit qu’on veut faire croire à monsieur Oxenstern et à
luy que la France ne consentira jamais que la Poméranie demeure à la Suède
et que le Roy protégera sur ce sujet monsieur l’électeur de Brandebourg, sur
quoy je luy ay respondu que je ne doutois point que monsieur Oxenstiern
et luy n’eussent rejetté cela comme une chose esloignée de nos sentimens à
l’esgard de la Suède, et de ce qu’on leur a continuellement tesmoigné ainsy
que je faisois encore, que la France désire autant leurs avantages que les
siens propres, comme nous ne doubtons point aussy que de leur part ceux
de la France ne leur soient en mesme considération …