Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
231. Ludwig XIV. an Longueville, d’Avaux und Servien Fontainebleau 1645 Oktober 7
Fontainebleau 1645 Oktober 7
Kopien: AE , CP All. 53 fol. 50–54 = Druckvorlage; AE , CP All. 48 fol. 445–447. Konzept
Lionnes: AE , CP All. 45 fol. 19–21’. Reinkonzept: AssNat 272 fol. 432–436. Druck:
Nég. secr. II, 2 S. 170–172; Gärtner VI S. 404–411.
Lob für die Information der Verbündeten über die Verhandlungen mit Bayern; Freiheit der
Gesandten in der Gestaltung des Abkommens; Erwartung der bayerischen Bereitschaft zu einem
Abkommen angesichts des Vorrückens der französischen Armee und der Stärke Torstensons.
Verwendung für Hessen-Kassels Quartierinteressen bei den Generalstaaten. Spanische
Beschwerden über Contarini in Venedig, angebliches verstärktes Bemühen des Mediators um
ein den Spaniern genehmes Verhalten; Beibehalten der gewohnten Vorsicht im Umgang mit
den Mediatoren, notfalls Verwendung des Kurfürsten von Bayern als Vermittler für den
Frieden mit dem Kaiser. Aushebungen. Entschlossenheit der Spanier zu einem Separatschluß
mit den Generalstaaten. Freilassung der Gefangenen als Gegenstand der Verhandlungen mit
Bayern. Übermittlung des schwedischen Dankes für die französische Vermittlung des Friedens
mit Dänemark durch Cérisantes statt durch einen Sondergesandten. Militärische Nachrich-
ten .
L’envoy du sieur de Saint Romain à Osnabruk et l’ordre au sieur de
Bergerak de passer par Cassel afin de donner part à madame la Landgrave
de ce qu’il avoit apporté aux sieurs plénipotentiaires et de ce qu’ilz avoient
fait en l’affaire de l’accomodement avec le duc de Bavière a esté fort
approuvé de Sa Majesté. Le dernier mémoire que l’on a envoyé sur ce sujet
leur marque sy au long la conduitte qu’ilz doivent tenir avec ledict duc et
les sentimens de Sa Majesté qu’il seroit superflu d’y rien adjouster sy ce
n’est le pouvoir que Sa Majesté leur donne de nouveau de changer en cette
conduite ce qu’ilz estimeront à propos pour le bien de son service. S’il est
vray ce qu’a rapporté un gentilhomme qui revient d’auprez le duc d’ An-
guien et que l’on confirme aussy de Strasbourg que nostre armée s’avançoit
à grands pas pour prendre le poste sur la montagne de Donavert avec
espérance d’y estre plus tost que celle de Bavières et que l’Empereur,
voyant Tortenson renforcé du corps de Konigsmark et de celuy qui faisoit
la guerre de Dannemark, ayt rappelé les huict régimens qu’il avoit envoyez
de secours au duc de Bavière, il y a grande apparence que ledict duc
apportera de facilité qu’il n’a jamais fait à la conclusion d’un accomodement
avec la France, et comme messieurs les plénipotentiaires auront desjà une
cognoissance particulière de ce que dessus, on ne doutte point qu’ilz ne s’en
prévalent et n’en tirent tout le proffit qui se pourra dans cette négociation.
Sa Majesté approuve la proposition de faire le traitté entre la France et
Bavières seulement y mesnageant les intérestz de La Suède et des autres
alliez.
On n’oublie rien auprez de Messieurs les Estatz et de monsieur le prince
d’Orange pour les intérestz de madame la Landgrave le Roy désirant que
messieurs les plénipotentiaires y agissent aussy de leur costé en tout ce
qu’ilz pourront.
On a icy confirmation que les plaintes faites à Venize dans le collège
contre monsieur Contarini par les Espagnolz sont véritables, mais il est
vray aussy que nous avons d’autres advis qui asseurent que ledict Contarini
ayant sceu les déclarations des Espagnolz contre luy a fait son possible pour
se racommoder avec eux les asseurant autant qu’il a pu que dans le solide ilz
recognoistroient combien effectivement il leur estoit favorable, mais qu’il
falloit pour leur service mesme qu’ilz trouvassent bon qu’à cause du
mauvais estat de leurs affaires il donnât les apparences à la France puisqu’il
seroit plus cappable de les servir par le crédit qu’il acquéroit prez de nous
en se rendant agréable, outre qu’il leur estoit en quelque façon nécessaire
de donner ces apparences aux François pour le besoing que la République
avoit d’estre assistée en la guerre qu’elle a avec le Turc. On ne sçait pas bien
certainement ce qui en est en effect, mais quand tout seroit véritable, on
recognoist que messieurs les plénipotentiaires traittent avec tant de circon-
spection qu’il n’y a pas de risque à courre.
Ilz continueront donc dans le mesme train avec leurs précautions accoustu-
mées sy ce n’est que la conduitte des médiateurs fût sy estrange qu’elle
obligeast à prendre d’autres résolutions auquel cas nous ne laisserions pas
d’avoir cent divers moyens pour traitter la paix sans leur entremise. Parmy
ceux-là sy nous venions à bout de quelque accommodement avec Bavière
peut-estre que ce prince seroit l’instrument le plus propre pour nous la faire
avoir advantageuse avec l’Empereur.
Bönninghausen ist zu drängen, seine Aushebungen abzuschließen. La Thuillerie
trifft Anstalten, abgedankte dänische Truppen anzuwerben. Turenne erhält Geld
zum Erwerb von Pferden für seine Kavallerie und außerdem personelle
Verstärkung aus der Armee Enghiens, l’intention de Sa Majesté estant de
rendre cette armée la plus considérable qu’il se pourra, et que sans qu’on
soit obligé à y envoyer d’icy des corps françois, elle puisse se conserver en
Allemagne et y faire des progrez n’estant peut-estre guère moins nécessaire
de nous rendre puissants en ce pais-la pour estre considéré de noz amis que
pour faire du mal à noz ennemis.
Lesdicts sieurs plénipotentiaires auront veu par les derniers mémoires
encores plus en destail qu’ilz ne nous les mandent les diligences des
Espagnolz pour faire un traicté particulier avec la Hollande. Sa Majesté leur
recommande d’estre vigilans à descouvrir tout ce qui s’y passera et y
apporter en cas de besoing les remèdes qui dépendront d’eux comme d’icy
on n’y oubliera rien, recevant tous les jours de nouveaux advis que les
Espagnolz sont résoluz de n’espargner ny soing ny artiffice ny argent pour
venir à bout de cet accomodement comme aussy pour mettre quelque
brouillerie en France. Mais sy estans chatouillez de ces sortes d’espérances
ilz s’esloignent des conditions raisonnables de la paix, nous devons croyre
que Dieu nous continuera ses bénédictions et que cela ne servira qu’à
augmenter à leur confusion et à leur domage les prospéritez de ce
royaume.
Il faut se souvenir sy on conclud quelque accomodement avec le duc de
Bavières de la liberté de noz prisonniers qu’il a entre ses mains, particuliè-
rement des sieurs Roze et Smitberg .
On a descouvert icy qu’encores que les ministres de Suède tesmoignent une
grande joye de l’accomodement du roy de Dannemark et parfaite satisfac-
tion de la conduite qu’y a tenu monsieur de La Thuillerie, monsieur de
Cérisantes prétend recevoir d’heure à autre l’ordre de la reyne de Suède
pour en faire l’office de remerciement au Roy et à la Reyne. Il semble que
cela mériteroit bien l’envoy sinon d’un ambassadeur extraordinaire du
moins d’un gentilhomme exprez d’autant plus que l’on envoye monsieur de
La Tuillerie en Suède pour faire compliment de l’avènement de cette reyne
à sa majorité et au gouvernement de son royaume.
Ein spanischer Viehtransport für das belagerte Balaguer ist in die Hände unserer
Truppen gefallen. Erfolge des Prinzen Thomas in Italien. Zusammenarbeit der
französischen Armee in Flandern mit dem Prinzen von Oranien.