Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
230. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Fontainebleau 1645 Oktober 7
Fontainebleau 1645 Oktober 7
Kopien: AE , CP All. 56 fol. 119–120’ = Druckvorlage; AE , CP All. 48 fol. 443–444; AE , CP
All. 53 fol. 60–62’. Konzept Briennes: AE , CP All. 56 fol. 121–121’. Druck: Nég. secr. II, 2
S. 169–170; Gärtner VI S. 399–404.
Militärische Nachrichten; Aushebungen. Befürwortung eines Vertrages allein zwischen Bayern
und Frankreich und der Aussparung geheimer Absprachen in der Information für die
schwedischen Gesandten, Freiheit der Gesandten in der Gestaltung des Abkommens, Verwen-
dung der schwedischen Verhandlungsbegründungen auch für die Verhandlungen Frankreichs
mit Bayern, Ausräumung des Mißtrauens der hessen-kasselischen Gesandten durch die Mission
Bergeracs nach Kassel. Unsicherheit über das Verhältnis Contarinis zu Spanien. Nachrichten
aus England. Drängen Venedigs auf die Beendigung des Krieges als Mittel zu einer wirksame-
ren Hilfe im Türkenkrieg. Dankbarkeit Dänemarks für die Vermittlerdienste La Thuilleries.
Schwierigkeiten in der Quartierfrage Hessen-Kassels durch die Generalstaaten und durch den
Prinzen von Oranien.
Auf nr. 221, eingegangen am 4. Oktober. Unsere Armee in Flandern operiert
gemeinsam mit den Truppen des Prinzen von Oranien gegen Hulst oder
Antwerpen. Bemühungen um Aushebungen; Sie können mit dem Grafen von
Nassau-Dillenburg einen Aushebungsvertrag unter den Bedingungen abschlie-
ßen , wie sie Bönninghausen gewährt wurden.
Je ne feray point de response à vostre lettre susdattée, desjà sur le poincts y
énoncez vous aurez sceu les intentions de Sa Majesté qui croit qu’il est
raisonnable que le traitté qui se projette entre elle et Bavières se conclue
sous leurs seulz noms et sans l’intervention des Suédois, auxquelz pourtant
elle entend que vous donniez part de touttes les conditions d’iceluy qui leur
peuvent estre communiquées sçachant très bien qu’il y en y a qui doivent
estre secrettes. Cet ordre n’est pas pourtant si absolu que vous ne le puissiez
changer, estant remis à vostre prudence de prendre des deux partys celuy
que vous jugerez le meilleur. Ce que vous avez proposé sur ce faict avoit
esté préveu et par la dernière dépesche Sa Majesté s’estoit ouverte avec vous
de ses sentimens qui ne veut point que celle-cy y fasse aucune restriction,
l’ayant commandé aussy ample que la première et en intention plustost de
s’eslargir que de se restraindre. Ce qui inspire à Sa Majesté cette résolution,
c’est le procédé des Suédois qu’elle veut bien avoir pour alliez et non pas
pour maistres, et les raisons qu’ilz donnent pour excuser tout ce qu’ilz
entreprennent sont les mesmes dont il faudra se servir que tout ce qui est
advantageux au bon party doibt estre embrassé et que le moyen de l’eslever
consiste autant à désunir de celuy de l’Empereur les princes qui y sont
attachez qu’à s’accroistre dans l’Empire. Il vous plaira de relire le mémoire
qui fut envoyé, il y a quinze jours et en tout et partout vous conformer à ce
qu’il contient. Les ministres de madame la Landgrave auxquelz vous n’avez
point donné de part de la négociation de Bavières en estoient entrez en
soubçon. Mais quand ilz ont sceu que vous aviez envoyé Bergerac devers
Son Altesse, au lieu de se plaindre ilz se sont louez de toutte la confiance
qu’on prend et qu’on donne à leur maistresse.
Les dépesches que je reçoy de Venize me partagent l’esprit. Je ne sçay plus
si Contarini est confident ou diffident des Espagnolz, pourtant il semble
estably que leur ambassadeur en a faict des plaintes. Die letzte Niederlage
des Königs von England gegen die Schotten läßt befürchten, daß die Bündnis-
verhandlungen zwischen ihm und den Iren nicht fortgesetzt werden.
Quel le succez des armes turquesques en Candie, vous en avez esté informé,
quel le progrez des nostres en Italie, sans doute vous en aurez esté advertis,
comme les chrestiens tremblent en ce royaume, les Espagnolz craignent en
Lombardie, la république de Venize a recours aux princes chrestiens pour
estre secourue, les exhorte tous à la paix, jugeant que tant qu’ilz seront en
guerre qu’elle ne le pourra estre que foiblement, mais il est à craindre que
les Espagnolz peu soucieux du public ne voudront en rien se relascher
auxquelz cela arrivant le second mal de la chrestienté comme le premier
debvra estre imputé.
Il est mandé par monsieur de La Thuillerie qu’en Dannemark grands et
petits ne se lassent point de publier l’obligation qu’ilz ont à Sa Majesté
d’avoir moyenné la paix entre leur royaume et celuy de Suède, à sa
personne ilz luy rendent mille honneurs. Jugez de ceux-là ceux que vous
devez attendre si vous concluez la paix généralle.
Vous parlez tousjours en faveur de madame la Landgrave, je fais ce que je
puis de mon costé à son advantage, mais je voy de si mauvaises dispositions
pour elle que j’en tremble, et si nous ne trouvons quelque bon expédient
pour nous tirer de cette affaire, enfin nous en aurons du déplaisir. Aux
mauvaises délibérations qui se prennent dans les Provinces, on a l’authorité
du prince d’Orange pour y faire le contrepoid, mais en celle-cy il concourt
avec les autres, et il est périlleux de chercher quelque tempéramment par le
soing qu’on prendroit d’y disposer les provinces, et en agissant simplement
envers l’Estat représenté par le conseil il y a peu à espérer et beaucoup à
craindre.