Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
222. Longueville an Mazarin Münster 1645 September 23
Münster 1645 September 23
Ausfertigung: AE , CP All. 44 fol. 373–374’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 52 fol.
506–509.
Geldmittel für die nächste Kampagne. Militärisches; Lit de justice; Barillon. Contarini:
Meldungen Grémonvilles; Ablehnung aller seiner nicht mit den Spaniern abgesprochenen
Vorschläge, Behandlung der Probleme von Portugal und Katalonien am Ende der Verhandlun-
gen . Bayern: Information der Verbündeten über die Verhandlungen, geringe Bedeutung des
Versprechens des Beistandes gegen Friedensunwillige. Separatschreiben d’Avaux’ an Mazarin.
J’ay receu les lettres du 9 e de ce mois que vous m’avez fait l’honneur de
m’escrire. Il ne se pouvoit recevoir une meilleure nouvelle que celle qu’il
vous a pieu me mander que le fons nécessaire pour l’année prochaine est
tout asseuré. Cela aydera beaucoup à |:nous faire avoir une paix au lieu
d’une longue trêve:|. Je puis vous asseurer Monsieur que messieurs mes
collègues satisferont de bon coeur aux ordres que vous nous donnez pour
cela qui se rapportent entièrement à leurs sentimens.
Lob der militärischen Erfolge in Flandern. Befriedigung über den guten Verlauf
des Auftritts des Königs im Pariser Parlament; Bedauern über den Tod des
Präsidenten Barillon.
Pour ce que |:vous a mandé monsieur de Grémonville:| nous ne pouvons
encore vous en escrire aucun jugement certain. Quand nous entrerons plus
avant en matière nous le pourrons beaucoup mieux que présentement. Ce
que je puis seulement vous dire c’est qu’il nous semble qu’à |:force de
desduire nos raisons aux médiateurs ilz en paroissent assez persuadez:| et
que de la sorte que nous |:traictons maintenant avec eux:|, nous essayons de
leur donner moyen de |:nous servir et de leur oster celuy de nous pouvoir
nuire:|.
Je dois sur cela Monsieur vous rendre compte que |:j’ay dict à monsieur
Contarini:| qu’estant dans les termes d’entrer tout de bon en matière, il
estoit besoing que les propositions qu’il nous feroit fussent certaines et
qu’il pouvoit bien juger que nous ne respondrions qu’à celles dont il nous
asseureroit que nos partyes seroient convenues. |:Il m’a promis de les faire
nettement expliquer. Il m’a:| tesmoigné de ne vouloir plus recevoir aucune
proposition par escrit. |:Il est venu aussi de luy-mesme à dire que l’affaire
de la Catalogne et du Portugal se devoit garder pour la dernière. Ainsi j’ay
tiré de luy sur les trois poinctz:| ce que vous m’avez ordonné.
Il me reste à vous respondre sur le sujet de |:l’affaire de Bavière:|. Vous
aurez veu Monsieur par nostre précédente despesche comme nous atten-
dions seulement |:de voir si cette négotiation auroit de la suite pour la faire
sçavoir à nos alliez et que pour:| les mesmes raisons que vous avez si
judicieusement remarquées, nous leur avons maintenant donné communi-
cation du voyage:| du sieur de |:Bergerac à la cour et icy:|. C’est une
satisfaction extresme de travailler soubz vos ordres, voyant la franchise et la
netteté que vous voulez qu’on observe en toutes choses. C’est à mon
oppinion la voye non seulement la plus honorable mais aussi la plus utile.
Vous aurez connu Monsieur que nous sommes dans vos mesmes sentimens
de |:ne faire pas beaucoup d’estat de la promesse de monsieur de Bavière de
joindre ses armes:| contre celuy qui ne voudroit pas |:se porter à la paix:| et
comme j’ay fait expliquer sur cela |:un de ses ambassadeurs :|.
Encore que vous n’ayez quasi pas eu le loisir de voir nos despesches, il ne se
peut néanmoins rien adjouter à ce qu’il vous plaist de m’en escrire. Aydez
comme nous sommes des ordres que nous recevons de vous j’espère que
nous ne pourrons faillir ayant tout principalement un soing fort exact de les
suivre.
Vous me faites trop d’honneur de ce qu’il vous a pleu me faire sçavoir |:la
lettre que vous a escripte monsieur d’Avaux sur l’affaire de Bavière . Il
m’avoit dict qu’il le feroit succintement:| ainsi que vous avez eu agréable de
me le mander se rapportant à la despesche commune. Vous avez tant de
soing de ce qui me touche que je me voy de jour en jour plus estroittement
obligé…