Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
217. Longueville an Mazarin Münster 1645 September 16
Münster 1645 September 16
Ausfertigung: AE , CP All. 44 fol. 361–362 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 52 fol.
482–484’.
Störung der Postbeförderung. Zurückhaltendere Aussagen Chigis im Vergleich zu Contarini.
Information Enghiens über die Verhandlung mit Bayern. Schwedisch-sächsischer Waffenstill-
stand . Bekräftigung des Interesses an einem Abkommen mit Bayern, vornehmlich im Hinblick
auf die Satisfaktion Frankreichs. Geschenke für Oxenstierna und Salvius; Pensionen für
hessen-kasselische Räte. Militärische Nachrichten.
Si vous n’avez pas receu nos despesches du 19 e d’aoust
nous n’ayons escrit, mais celuy qu’on envoya pour les porter fust rencontré
d’un party qui l’arresta et qui l’empescha d’arriver à Cologne avant que le
courrier en partist, de sorte qu’elles furent retardées jusques à l’ordinaire
suyvant par lequel je croy que vous les aurez receues.
Ce que nous avons mandé |:n’estant pas des propositions formelles mais
des discours des médiateurs:|, nous nous sommes contentez de vous faire
sçavoir ensuitte |:ce qu’ilz ont dict à chacun de nous:|. Depuis peu j’ay veu
|:monsieur le nonce:| qui monstre ou n’estre pas |:si bien informé que
monsieur Contarini ou ne s’advancer pas tant:|. Je ne vous parleray point
de ce que |:j’en ay tiré la pluspart:| se rapportant à ce |:qu’il a dict à
monsieur Servien :|.
Nous envoyons le sieur de Bergerac à monsieur le duc d’Anguien pour
l’informer et monsieur le mareschal de Gramont des ordres que nous avons
receus pour |:l’affaire de Bavière, sur quoy:| il ne me reste rien à vous dire
après l’ample despesche que nous vous avons envoyée et ce que nous vous
mandons par nostre lettre commune par laquelle vous apprendrez aussi de
quelle sorte |:nous en ferons parler aux Suédois:|.
|:Leur résident:| m’a envoyé donner advis ce matin que |:monsieur Konigs-
mark a faict une suspension avec le duc de Saxe pour six mois . Cet exemple
nous donne beaucoup de liberté de traicter avec le duc de Bavière sans
qu’ilz puissent trouver à redire parce que ladicte suspension s’est faicte sans
nous en avoir parlé auparavant:|.
Nous sommes tous dans les mesmes sentimens qu’il vous plaist nous
tesmoigner que ce sera |:un grand coup de pouvoir gaigner le duc de
Bavière:| et d’autant plus que |:dans les catholiques:| nous trouvons
davantage de |:disposition pour la satisfaction de la France que dans les
protestans:| peu nous ayant parlé |:sur cela franchement:|. Nous mesna-
geons les choses |:parmy les uns et les autres:| de la sorte que vous le
pouvez désirer.
Je croy Monsieur que vous trouverez à propos de faire faire dans |:cette
conjoncture les présens:| que vous aviez résolus à messieurs Oxenstiern et
Salvius:| et d’ordonner que les pensions aux conseillers de madame la
Landgrave soyent aussi payées.
Erkrankung Enghiens. Die Erfolge in Flandern sind auf Ihre Umsicht bei der
Verstärkung unserer dortigen Armee zurückzuführen. Le soing qu’il vous plaist
aussi de prendre pour fortifier celle d’Allemagne |:sera la seule chose qui
fera parler le duc de Bavière:| et qui peut faire avoir à la France la
satisfaction qu’elle désire … PS: Privata.