Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
215. Logueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1645 September 16
Münster 1645 September 16
Ausfertigung: AE , CP All. 56 fol. 46–48 = Druckvorlage. Duplikat für Mazarin: AE , CP All.
44 fol. 359–360. Kopien: AE , CP All. 48 fol. 263–264; AE , CP All 52 fol. 487–487’. Druck:
Nég. secr. II, 2 S. 148; Gärtner VI S. 208–210.
Aufnahme der Verhandlungen mit den bayerischen Gesandten mit der Versicherung ausrei-
chender Vollmacht zu einem Abkommen. Behinderung der Postbeförderung. Kurfürst von
Trier: baldige Zustellung des königlichen Schreibens, Entsendung eines Edelmannes zur
Aufklärung seiner politischen Absichten, Abraten von seiner persönlichen Teilnahme am
Kongreß. Bönninghausen. Entsendung von Gesandten des Stiftes Lüttich.
Verweis auf nr. 216 als Antwort auf nr. 200 zu dem Anbringen des bayerischen
Kurfürsten.
La dépesche que vous aura rendu le sieur de La Chesnaie parti d’ici le 30 e
aoust vous fera voir |:comme nous estions desjà entrez en matière avec les
ambassadeurs dudit sieur duc:|, et ce que nous vous avons escrit sur ce
subject sert de response à vostre mémoire du premier septembre . Nous
avons seulement adverti |:un desdicts ambassadeurs qui est icy des bonnes
volontez de la Reyne et du pouvoir qu’elle nous avoit donné de traicter et
de conclurre cette affaire affin que s’il n’en a un suffisant il procure de
l’avoir bientost:| de quoy nous rendons compte à Sa Majesté.
Nostre dépesche du 19 e du mois passé aiant esté par nous envoiée à
Cologne pour estre portée par l’ordinaire, celui qui en estoit chargé fut
arresté sur le chemin par des voleurs qui l’empeschèrent d’arriver à temps.
Néantmoins le sieur de Bilderbeck qui prend soing d’addresser nos
pacquets nous a escript que ceux-là luy avoient esté rendus en bon estat, et
nous estimons qu’il vous les aura faict tenir par l’ordinaire suivant. Mais
parce que nous ne sommes pas asseurés si ladicte dépesche vous aura esté
rendue, encor qu’il ne soit pas autrement importante, nous en avons mis
avec la présente le duplicata.
La |:lettre de la Reyne à monsieur de Trèves :| est si bien concertée et dans
des termes si considérés que ne pouvant produire qu’un bon effect, nous ne
doutons de la faire tenir au plus tost et nous n’avons différé à l’envoier que
pour n’avoir trouvé une voie seure. Mais pour donner advis |:s’il est à
propos qu’il vienne à Muster ou non:|, nous ne pouvons le faire avec
certitude |:qu’après avoir cognu au vray quelz sont ses sentimens tant pour
les intérestz publicz de l’Empire que pour la satisfaction de la France:|. S’il
estoit jugé à propos de |:luy envoyer un gentilhomme de la part de la
Reyne, le prétexte du voyage pourroit estre un compliment sur ce qu’il a
esté mis en liberté après une si longue détention et le subject véritable
seroit pour recognoistre le plus que l’on pourroit de sa conduicte et des
intentions:|. Ceste mesme commission pourroit estre donnée au sieur
Vautote qui est sur les lieux. Cependant ce que nous en pouvons dire en
général |:est qu’attendu l’humeur dudit sieur électeur et les intérestz qu’il
peut avoir contraires aux nostres, il y a plus de subject de craindre sa venue
que de la désirer:|.
Le |:sieur de Bonicausen:| nous a donné bien de l’exercice, aiant esté
descouvert par le baron de Peschwitz en qui il se fioit. Les Espagnols
s’estoient vantés de l’enlever et de le faire périr, ce qu’ils pouvoient
exécuter aiants des garnisons proches d’ici, mais nous avons esté assés
heureux de l’en tirer quoyque ce n’ait pas esté sans grande peine
Nach der Aufdeckung seiner Tätigkeit hatte sich Bönninghausen zunächst in das Quartier
Serviens geflüchtet und wurde am 13. September mit Hilfe eines Täuschungsmanövers von
Longueville heimlich aus der Stadt begleitet und nach Lippstadt gebracht ( Lahrkamp ,
Bönninghausen S. 341–346; vgl. auch nr. 221).
Messieurs du Liège nous ont envoié demander un passeport que nous leur
envoions. Ils ont député pour venir ici le baron de Bocholtz, archidiacre de
l’église du Liège, et le sieur Bechman, greffier des Estats
se mettront en estat de mériter les bonnes grâces de Leurs Majestez …