Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
203. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1645 September 2
Münster 1645 September 2
Ausfertigung: AE , CP All. 56 fol. 12–13’ = Druckvorlage. Duplikat für Mazarin: AE , CP
All. 44 fol. 336–337. Kopie: AE , CP All. 52 fol. 426–426’.
Empfangsbestätigung. Heirat des Königs von Polen: Anreise seiner Gesandten, Vorteile für
Frankreich durch den Einfluß seiner zukünftigen Gattin. Besuch Oxenstiernas in Münster,
Vermittlungsversuch Contarinis im Streit der Reichsstände über die Form der Beratungen,
Drängen Oxenstiernas und der französischen Gesandten auf eine Einigung unter den Reichs-
ständen . Erneuter Vorschlag der Mediatoren eines langen Waffenstillstandes mit Spanien oder
eines Friedensschlusses unter Einbehaltung von Eroberungen, Drohung mit der Abreise
Peñarandas.
Nous vous avons faict une si ample dépesche ceste sepmaine que nous
faisons presque scrupule de vous escrire veu mesmes qu’elle contient
plusieurs des poincts dont la vostre du 19 e du mois dernier faict mention.
C’est pourquoy nous n’en résumerons rien sinon pour accuser la réception
des pièces qui l’accompagnoient que nous avons treuvées en bonne forme
dont nous vous remercions.
Nous vous dirons aussy sur ce que vous nous mandés des affaires de
|:Pologne que nous avons eu advis que les ambassadeurs:| qui doivent aller
|:conclure le mariage de madame la princesse Marie:| sont passez à |:Stetin
pour s’embarquer à Hambourg
Mit der Aushandlung des Heiratsvertrages war von polnischer Seite nur ein Gesandter
beauftragt: Gerhard Gf. von Dönhoff (gest. 1648), Woiwode in Pomerellen ( Zedler VII Sp.
1151); er reiste von Hamburg bis Calais mit dem Schiff (vgl. nr. 206); am 14. September
berichtete Brienne von ersten Verhandlungen mit ihm (nr. 213).
pour la France et ses alliez d’avoir |:une reyne qui par le pouvoir qu’elle
acquérera sur son mary l’engage à ne donner aucun secours à l’Empereur, à
maintenir la trefve avec la Suède et à suivre les autres mouvements de la
France:|. Mais de passer pour le présent à d’autres traictés c’est une
proposition qui est bonne |:à escouter favorablement et la tenir longtemps
sur le tapis sans y prendre résolution:| pour les divers desseins où elle nous
peut engager qui |:ne s’accordent pas avec nos intérestz:|.
Monsieur Oxestern est venu icy ceste sepmaine et nous a dit que c’estoit
seulement pour me visiter, moy, duc de Longueville, et à la vérité n’estant
arrivé qu’avant-hier il vouloit s’en aller ce matin, mais les médiateurs nous
estans venus voir hier exprès pour faire en sorte qu’il demeurast deux ou
trois jours de plus, il s’y est disposé à nostre prière
de nous d’autant que quatre ou cinq des principaux députez d’Osnabrug se
treuvans aussy en ceste ville
Nach der Mitteilung Oxenstiernas ( APW II C 1 nr. 389) waren folgende reichsständische
Gesandte nach Münster gereist: Lampadius, Ölhafen, Scheffer; die beiden Magdeburger
Gesandten Konrad von Einsiedel (1597–1668, geh. Rat; vgl. APW II C 2 S. 361 Anm. 1) und
Dr. Johann Krull (1610–1668, Magdeburger Kapitelsyndikus; vgl. APW II C 2 S. 31 Anm.
1); schließlich ein Vertreter von Nassau-Saarbrücken.
présence et par nostre entremise de terminer le différend qui est il y a
longtemps entre les estats de l’Empire sur la sorte et le lieu de leurs
délibérations. Nous avons convié ledict sieur Oxenstern d’apporter en cela
touttes les facilitez possibles. Nous faisons de mesme vers tous les députez
tant catholiques que protestans en sorte qu’ils voient tous que la France n’i
prend autre intérest que celuy d’avancer la négotiation et nous reconnois-
sons qu’en cela les médiateurs, les Suédois et lesdictz députés sont pleine-
ment satisfaicts de nostre conduicte.
Lesdicts sieurs médiateurs n’ont pas perdu ceste occasion de nous remettre
sur le propos d’une longue trêve |:entre la France et l’Espagne:| ou d’une
paix avec restitution d’une partie de noz conquestes, aians |:appuyé
spécialement sur la Catalongne:|. Mais nous aians treuvés dans nostre
fermeté accoustumée ils nous ont voulu faire peur que Peñaranda s’en iroit
dans le mois de febvrier, ce qui n’a pas produict l’effect qu’ils s’en
promettoient et ils l’ont bien reconnu. Nous avons remarqué dans ceste
conférence que |:ilz sont beaucoup plus retenus quand ilz viennent
ensemble ou qu’ilz nous y trouvent que lorsque l’un d’entre eux parle à l’un
de nous séparément:|…