Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
183. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1645 August 12

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Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien


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Paris 1645 August 12

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Kopien: AE , CP All. 54 fol. 290–293 = Druckvorlage; AE , CP All. 52 fol. 244–247; AE , CP
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All. 55 fol. 288–290. Konzept Briennes: AE , CP All. 55 fol. 291–292. Druck: Nég. secr. II, 2 S.
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107–108; Gärtner V S. 609–616; jeweils datiert auf 2. August.

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Militärische Nachrichten. Gute Aussichten auf Unterstützung Frankreichs durch die branden-
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burgischen Gesandten in den kommenden Verhandlungen; Anweisung zur Vermeidung jeder
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Verärgerung der schwedischen Gesandten angesichts der ihnen nachteiligen Beschlüsse der
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Reichsstände über den Beratungsmodus. Anerkennung der bestimmenden Position Frankreichs
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durch Peñaranda; Offenlegung der geheimen Ziele des Hauses Habsburg mit Hilfe der
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bayerischen Gesandten, Aufrechterhaltung ständiger Verbindung zu ihnen zu diesem Zweck;
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Einflußmöglichkeiten des Kurfürsten von Bayern auf die Spanier, Erhaltung seines Hauses als
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Hauptmotiv seiner Politik, weiterbestehende Bereitschaft Frankreichs sowohl zu Verhandlun-
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gen mit Bayern als auch zur Fortsetzung des Krieges; üble militärische Lage der Spanier in
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Flandern; Gewährung des Altesse-Titels für Longueville. PS: Personalia.

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Auf nr. 176, eingegangen am 9. August. Das Verhalten Königsmarcks paßt
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wenig zu einem Verbündeten Frankreichs, doch kann ich es mangels genauer
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Kenntnis der Umstände nicht näher beurteilen. Schließen Sie keinen neuen
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Vertrag über Aushebungen ab; der mit Bönninghausen wird genau erfüllt
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werden. Für die Landgräfin von Hessen-Kassel wurde eine außerordentliche
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Subsidienzahlung bewilligt.

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Ce que vous avés mandé avoir recueilli des discours des députés de
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Brandebourg et de Bavières a donné beaucoup de satisfaction à Sa Majesté
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qui a considéré ceux du premier comme une marque asseurée de sa bonne
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disposition envers la France et qu’il pourra estre un instrument utile soit
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envers les députés des autres princes que ceux de Suède quand l’occasion
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s’en présentera. Certes ces messieurs tesmoignent trop de jalousie des
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résolutions prises en cette assemblée dont vos despêches on fait mention et
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comme vous n’avés point eu de part à ce qui les blesse et qu’il en peut
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réussir beaucoup de bien et l’avancement du traitté général, de deçà on s’en
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console et pourtant on désire que par vos prudences vous évitiés de donner
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sujet de plainte aux Suédois qu’on considère comme alliés puissans et
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utiles.

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Et quant à ce qui a esté avancé par les députés de Bavières on y a fait
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réflexion. Le Peñaranda s’est sans doute plus avancé qu’il ne devoit
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puisqu’il a donné à connoistre et audit député et aux médiateurs que de la
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France dépend la paix et la trefve, que le roy d’Espagne est résolu d’entrer
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en toute sorte de parti et comme le duc de Bavières est celuy de leurs
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adhérents qu’il considère le plus qui seul arreste le progrès de nos armes, on
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juge que vous pourrés pénétrer par ses députés les plus secrettes intentions
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de ceux de la maison d’Austriche et qu’ils s’en pourront mesmement servir

[p. 578] [scan. 626]


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pour vous faire faire des offres qu’ils voudroient confier aux médiateurs
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sans estre asseurés qu’elles fussent pour estre acceptées de manière qu’on
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juge qu’il est très avantageux de conserver autant qu’il se pourra une
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parfaitte intelligence avec les députés dudit duc par l’entremise desquels
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vous pourrés faire persuader plus efficacement les Espagnols que par les
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médiateurs estant croyable que puisque toute sorte de raison veut que leur
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maistre soit considéré, que leurs conseils qui seront tousjours imputés au
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duc tiendront lieu de quelque chose de plus et que la crainte que les
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rebuttant il fust pour songer à guarentir sa maison qu’il sçait bien ne
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pouvoir estre maintenue en la grandeur où il l’a eslevée que par le
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consentement de la France, ne luy fust un moien pour le porter à s’y réunir
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et leur important de tout de l’empescher sans doute ils mettront en grande
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considération ce qui sera proposé et de sa part et par les siens. La manière
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dont les députés dudit duc vous ont parlé et leur retenue sur les discours
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que vous leur avés ouverts est une suitte de la conduitte adroitte de leur
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maistre, quand il craint il fait des soumissions, un peu de prospérité l’élève
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et néantmoins ses paroles et celles de ses ministres sont tousjours respectu-
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euses , il aura appris des vostres ce qu’on aura recueilly des nostres que les
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bons ny les mauvais succès ne font point prendre ou changer de résolutions
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à Sa Majesté et le passé luy aura appris que la France a des resources que les
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autres Estatz n’ont point, que quand elle se ménage elle ne manque ny
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d’hommes ny d’argent, que si bien elle n’en a pas pour faire des inondations
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comme autrefois faisoient les peuples du septentrion et pour faire des
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profusions que pour se deffendre et pour porter la guerre dans le pays de
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l’ennemy elle en a tousjours suffisamment. Gute Aussichten auf die baldige
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Einnahme von Bourbourg und auf weitere Erfolge in Flandern.

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La constitution des choses est telle que les esprits demeurent tousjours en
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suspens et que les Espagnols ne fondent leur maintien que sur des choses
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qui peuvent arriver et dont on ne voit nulle apparence. Le président Roze
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s’en est assés ouvert avec monsieur le baron de Rorté passant par Bruxelles
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lequel a reconnu leur foiblesse, et par la contrainte dont ils se servent pour
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avoir des gens de milice et de rappeller sous les enseignes ceux qui autrefois
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y ont esté enroollés lesquels lassés et ennuyés de la guerre ayment mieux
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abandonner le pays que d’y retourner. Ledit sieur de Rorté n’a pas trouvé
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fort esloigné ledit Roze que vous Monseigneur fussiés traitté du titre
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d’Altesse et luy en a parlé de sorte qu’il y a lieu d’espérer que le roy
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catholique le pourroit commander à ses députés ayant bien receu ce qui
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estoit à vostre avantage.

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PS: Monseigneur et Messieurs j’adjouste ce mot pour vous dire qu’en cas
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que vous despêchiés quelqu’un de par deçà, la reyne désire que ce soit le fils
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de madame de La Chesnaye

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Er gehörte zu dem adeligen Gefolge d’Avaux’.
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