Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
181. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1645 August 5
Münster 1645 August 5
Ausfertigung: AE , CP All. 55 fol. 251–258’ = Druckvorlage; Eingang: 1645 August 15 .
Kopien: AE , CP All. 48 fol. 40–45; AE , CP All. 52 fol. 217–220. Teilkonzept Serviens: AE ,
CP All. 52 fol. 213–216. Druck: Nég. secr. II, 2 S. 112–113; Gärtner V S. 651–659.
Empfangsbestätigung. Aufschub der Stellungnahme zum Streit der Markgrafen von Baden.
Eigenmächtiges Vorgehen Königsmarcks bei seiner Trennung von der französischen Armee;
Vorbereitungen der Feinde gegen Enghien. Schwindender Einfluß A. Oxenstiernas auf die
Königin von Schweden. Versuche Contarinis zur Aufdeckung der französischen Verhandlungs-
bereitschaft mit Hilfe des venezianischen Botschafters in Paris, Beteuerung der Bereitschaft zu
Verhandlungen mit Spanien; Ablassen der Mediatoren von ihrer Kritik an der französischen
Forderung nach Einbehaltung der eroberten Gebiete. Erwartung größerer Nachgiebigkeit der
Gegner wegen der Türkengefahr. Aufschub der von Bellezia angekündigten Abreise ohne
Angabe von Gründen. Beilage: Aushebungsvertrag.
Auf nr. 169. Unsere Stellungnahme zu dem Streit der badischen Markgrafen
wird Ihnen nach Prüfung der Sache zugehen. Königsmarck hat sich abgesetzt,
obwohl die schwedischen Gesandten ihn baten zu bleiben und obwohl er die
Erlaubnis Torstensons hatte. Von Bönninghausen erfahren wir, daß der Kaiser
die bayerischen Truppen verstärken will, um etwas gegen Enghien zu unterneh-
men . Wir haben die Nachricht an diesen weitergegeben und versuchen außer-
dem , über die schwedischen Gesandten zu erreichen, daß sich Königsmarck
wieder mit der französischen Armee verbindet, denn sie scheint das erste
Angriffsziel der Feinde zu werden.
On nous a donné les mesmes advis qu’à vous |:de l’estat de la cour de Suède
que les comtes de la Garde et Brahe:| sont plus avant |:dans les bonnes
grâces de la reyne de Suède que monsieur le chancellier Oxenstiern, que
celluy-cy est plus en considération qu’en faveur:|. Mais il i a apparence que
son mérite et ses services empescheront que |:pendant sa vie on le voie
entièrement descheoir d’autant plus qu’il vient de faire le traicté de
Dannemark extrêmement advantageux pour la Suède:|.
Le discours qui vous a esté faict |:par l’ambassadeur de Venise qui est à la
cour:| monstre bien comme vous et nous |:devons estre en garde lorsque
luy et celluy d’icy nous parlent, leur but n’est:| que de descouvrir jusques
où nous |:pouvons aller et quand Contarini ne trouve pas son compte par
deçà:| il cherche plus d’eslaircissement du |:costé de la cour:| mais nous
sommes ravis que vostre prudence vous ait si bien faict connoistre sa
manière d’agir et prendre une si ferme résolution de vous en bien
deffendre. Nous vous pouvons asseurer que le discours qui vous a esté faict
est entièrement esloigné de ce qui |:nous a esté dict par les médiateurs:|.
Nous n’avons garde de refuser d’entrer en conférence avec nos parties ni de
dire que nostre pouvoir ne s’estend pas jusques-là puisque vous avés
tousjours déclaré |:à la cour et que nous avons tousjours tenu le mesme
langage par voz ordres:| que nous estions en estat de conclurre la paix dans
huict jours. Mais |:nous ayans lesdits médiateurs pressez de déclarer
nettement si nous ne pouvions rien relascher de noz propositions, nous leur
avons représenté qu’elles estoient si justes et légitimes que nous n’en
pouvons rien retrancher:|. S’ils ont pris ceste déclaration pour un reffus
d’entrer en conférence vous pouvés estre asseuré qu’ils en auront souvent
de semblables de nous et qu’ilz s’en doivent prendre à la mauvaise
interprétation qu’ils veulent donner à nostre intention qui est bien de
traicter mais non pas à leur mode ni à celle de noz parties. La |:fermeté que
nous fismes paroistre ce jour-là et le peu de compte que nous fismes de
l’appréhention qu’ilz nous voulurent donner d’une rupture les a obligé de
changer de méthode avec nous:| et à ne treuver plus déraisonnable |:nostre
résolution de ne rien relascher:|. Vous voiés, monsieur, par ce véritable
récit que nous vous avons desjà informé de tout et que ce que l’on vous a
dict est une pièce adjoustée pour le dessein que vous avés sy bien
reconneu.
Nous avons icy appris la descente du Turc en Candie et regrettons le mal
que la chrestienté en souffrira. Nous croions que |:cella rendra les médi-
ateurs plus ardens à nous presser:| mais la facilité devroit raisonnablement
|:plustost venir de noz ennemis que de nous puisque les péril les menace de
plus près:| et qu’on ne sçauroit rien désirer |:de nous de plus favorable que
l’office que nous faisons de conclurre promptement la paix en l’estat où
nous sommes:|.
Pour ce qui concerne |:Bellisia:| nous luy avons faict entendre le peu de
satisfaction que Leurs Majestés ont eue de sa conduitte sur quoy s’estant
voulu justiffier et aiant veu que nous n’en demeurions pas entièrement
satisfaicts, il avoit |:pris résolution pour oster tous soubçons:| de se retirer
et mesmes avoit pris congé de nous. Mais nous avons sceu depuis que le
lendemain |:de l’arrivée de l’ordinaire il a changé d’advis:| ce que touttes-
fois il ne nous a pas faict entendre. |:Nous ne manquerons pas de nous
conduire avec le marquis de Sainct Maurice et avec luy:| ainsy que Leurs
Majestés nous ordonnent |:et de faire au premier le discours contenu en
vostre lettre:|.
Als Beilage übersenden wir das mit Bönninghausen getroffene Abkommen.
Veranlassen Sie bitte baldigst die Übersendung der Gelder, die Aufnahme der
Truppen in Mainz und die Abschickung des zur Werbung benötigten Personals.
Bönninghausen selbst mußten wir das weitgehend uneingeschränkte Kommando
über seine Truppe zugestehen.