Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
178. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1645 August 5
Paris 1645 August 5
Kopien: AE , CP All. 52 fol. 207–212 = Druckvorlage; AE , CP All. 48 fol. 49–54; AE , CP
All. 55 fol. 238–243’. Konzept: AE , CP All. 55 fol. 244–246’. Druck: Nég. secr. II,2 S.
108–111; Gärtner V S. 635–650.
Lob für die Arbeit der Gesandten. Beauftragung Vautortes mit der Durchführung einer
Landaufnahme im Elsaß; Billigung der Zurückstellung des Vorbringens der lothringischen
Ansprüche, Bereitschaft zum Empfang von Teilen Lothringens als Lehen vom Reich, Verweis
auf die Aussagen der Instruktion, Widerstand der Reichsstände. Beschlüsse von Lengerich:
Anweisung zu weiterem Bemühen um eine für Frankreich günstige Haltung der brandenburgi-
schen Gesandten. Betonung der französischen Leistungen für den Kurfürsten von Bayern
gegenüber dessen Gesandten; bayerische Arroganz nach der Schlacht bei Mergentheim. Klagen
über Schweden: grundlose Trennung Königsmarcks vom französischen Heer angesichts des
bevorstehenden Friedens zwischen Schweden und Dänemark, französische Bemühungen um
Rákóczy zum Vorteil Schwedens, schwedische Undankbarkeit gegenüber der von Frankreich
bewiesenen Bündnistreue, Anweisung zu Beschwerden bei Oxenstierna und Salvius. Rüstungen;
Zusammenarbeit mit Hessen-Kassel. Billigung der Antwort an die Mediatoren auf die
kaiserliche Kritik am Inhalt der Proposition II. Zurückweisung der Klage des venezianischen
Botschafters in Paris wegen der Forderungen zu Navarra. Anweisung an La Thuillerie zu
Verhandlungen über Benfeld, Geheimhaltung des Abkommens und Ausführung erst nach
Friedensschluß als Grundbedingungen. Spanien: Drängen der Mediatoren auf die Bereitschaft
der Spanier zum Frieden zu den gegenwärtigen Bedingungen; Erläuterung der Anweisungen des
Hofes zu einem möglichen Separatabkommen; Behandlung der Probleme in Italien, Flandern
und Spanien der Reihe nach, nicht gleichzeitig; mögliche Zustimmung der Mediatoren wegen
ihres Interesses an der Regelung der italienischen Verhältnisse; Verzicht auf Schriftlichkeit.
Nutzlosigkeit der Klagen über Bellezia bei der Regentin in Savoyen. Beilage 1: Forderungen
der Vertreter Portugals. Militärische Nachrichten.
Auf nr. 172 und die Beilage. Vostre conduicte a esté louée, la suite de ce
discours vous l’apprendra et que Sa Majesté a bien pris ce que vous avez
jugé devoir estre faict pour avoir une parfaicte intelligence du nombre de
bailliages dont la Haulte- et Basse-Alsace est composée et à quelz princes
ilz estoient soubzmis de faict ou de droict, quelle en est l’estendue et la
valleur, et que pour y parvenir elle commandera à monsieur de Vautorte
qui se treuve sur le pays d’en dresser un procès-verbal et quand il y
travaillera on croira facilement que c’est pour y imposer des contributions,
ce qui rendra son dessein d’aultant plus secret et se fera mesme accompa-
gner de quelque officier d’armée intelligent affin de prendre une exacte
information de tout ce que vous avez désiré pour vous donner les lumières
et les esclaircissemens qui vous manquent pour pouvoir ensuite faire plus
hardiment les demandes qui vous ont esté ordonnées. Il est superflu de
vous faire souvenir de ce que vous-mesmes vous estes prescript et sy bien
considérer les termes des propositions que vous avancerez que les droictz
de Sa Majesté sur la Lorraine luy demeurent en leur entier, faisant valloir sa
modération de vouloir relever de l’Empire ce qui y estoit soubzmis et bien
que Sa Majesté soit persuadée que la longue pocession en laquelle elle se
treuve des éveschés de Metz, Thoul et Verdun ayent [!] prescript ce que
l’Empereur y pouvoit prétendre de droict, elle ne laisse néantmoins
d’approuver la résolution que vous avez prise de ne point parler de la
renonciation qu’elle désire luy en estre faicte, qu’au moment et au temps
que vous le jugerez à propos et Sa Majesté ne désapprouvera pas que vous
agitiez de nouveau cette question et que vous luy donniez advis sy elle se
doibt affermir en sa pensée, ou se contenter de les posséder soubz le mesme
debvoir à hommage qu’elle veult bien souffrir pour partie de la Lorraine,
mesme qu’elle se doibt contenter de s’en dire protecteur. Et lorsque vous
délibérerez sur cela il vous plaira de reveoir vos instructions, sy ma
mémoire ne me trompe vous y treuverez un article de grande considération
qui marque un grand engagement à Sa Majesté de deffendre et maintenir
ses droictz après qu’elle y a érigé un parlement qu’elle ne sçauroit
supprimer sans honte ny. maintenir sy la souveraineté desdictz trois
Eveschez et de leurs comtez luy est débatue. Il est à craindre que noz alliez
appuyeront la prétention de l’Empereur et il est fascheux que desjà aulcuns
d’entre eux se soient ouvertz. C’est de vostre dépesche que j’ay appris ce
que j’escrips et qui a augmenté le doubte que j’avois tousjours formé que les
Allemans consentissent à ce qui a esté faict un peu avant l’ouverture de la
guerre ou pendant sa durée.
Il a paru par les résolutions prises par les députez des princes assemblez
entre Munster et Oznabrug qu’il y en a parmy eux qui ayment la dignité de
leurs maistres et leurs libertez et que les plénipotentiaires de cette couronne
qui n’y pouvoient assister n’ont pas manqué d’addresse pour inspirer à ceux
qui y estoient les résolutions vigoureuses qu’ilz y ont appuyées et puisque
ceux de l’eslecteur de Brandebourg s’y sont signalez on ne doubte point
que par ce commencement ilz ne se soient engagez à tout ce qui peult estre
utile et que Vostre Altesse et Messieurs voz collègues ne les en ayent flattez
et remerciez qui avez grande raison de remarquer que cela doibt estre tenu
secret parce que c’est un moyen pour faire réussir ce qu’on en doibt
attendre et qu’il fault conduire les affaires de cette conséquence à la fin
qu’on s’en propose pour se rendre les députez dudict eslecteur favorables
dans la suite de la négotiation. Il importe de leur faire valloir leur propre
générosité, cultiver leur affection et essayer par tous moyens de les avoir
tousjours deppendans et c’est un soin qui vous regarde.
Il ne sembleroit pas hors de propos de flatter aussy les députez de Bavière,
leur maistre est puissant en or et en terre et un des grands princes du siècle,
et de leur faire comprendre combien de bons offices vous rendez à leur
maistre tant envers Sa Majesté que ceux qui ont part au ministère, lesquelz
ont grande peine d’oublier la cruauté dont les leurs usèrent après le gain du
dernier combat et la vanité et ostentation avec laquelle leurs officiers ont
publié leur victoire qui en ont escript en divers lieux et en des termes
extrêmement enflez et cela mesme se treuve d’aultant plus fascheux à
suporter que les principaux officiers de leur armée sont tumbez dans cette
faulte laquelle pouvoit estre excusée en des colonelz et capitaines particu-
liers .
Vous aviez bien préveu que la jonction de Kuniscmarc ne seroit pas longue, par
une lettre de monsieur de Tracy
s’estoit séparé et qu’il n’a pas eu raison de le faire. On n’entre point dans le
détail, on n’en peult pas dire autre chose sy ce n’est que nous avons tout subjet
de nous plaindre, veu mesmement que l’accommodement d’entre la Suède et le
Dannemarck a esté avéré et que présentement il est effectué et que leur reyne
en a tiré de très grands avantages par la médiation de Sa Majesté et les soins qu’y
a apportez monsieur de La Thuillerie
faire passer des renfortz, en faveur de Torstenson sans y envoyer les troupes
commandées par ledict Kuniscmarc lesquelles eussent procuré de grands
advantages à la couronne de Suède et à la cause commune demeurant quelque
temps joinct avec monsieur d’Anguien pour faciliter quelque entreprise contre
l’armée de Bavière. Unseren Bemühungen und Zahlungen ist es zuzuschreiben, daß
Rákóczy nicht aus dem Krieg ausscheidet, woher gerade Schweden große Vorteile
erwachsen sind.
Mais surtout on ne pouvoit pas s’imaginer en cette cour que les ministres de
Suède eussent oublié de quelle sorte le feu Roy s’estoit comporté en tout ce
qui pouvoit regarder leur satisfaction particulière en faisant unir son armée
d’Allemagne à la leur toutes les fois qu’on en a esté recherché de quoy
monsieur le duc de Longueville en est bien informé, de quoy sy les Suédois
se fussent souvenuz il eust esté impossible qu’ilz n’eussent donné d’autres
ordres à Kuniscmarc que ceux que sa séparation marque qu’il a receuz.
Nous avons tant de raison de nostre costé en ce rencontre et en toute la
conduicte qu’on a tenue avec la couronne de Suède que ce seroit tesmoi-
gner trop de foiblesse et avoir peu de cognoissance de ce qui se doibt sy
l’on n’en faisoit quelque plainte de la part du Roy et pendant qu’on a donné
ordre à monsieur de La Thuillerie d’en parler en ces termes au chancellier,
on croid qu’il sera aussy à propos d’en faire de mesme aux plénipotentiaires
de Suède et en effect il semble que ces messieurs soient sy attachez à leurs
advantages particuliers qu’ilz ne s’accommodent nullement ny ne considè-
rent ceux de leurs amis.
700 Iren und 500 Franzosen werden in Kürze unsere Armee im Reich
verstärken. – Die von der Landgräfin von Hessen-Kassel geforderten Gelder
sind schwer zu beschaffen, doch wird alle Mühe dafür aufgewendet. Die
Unterstützung bei kleineren militärischen Unternehmungen und in der Frage
der ostfriesischen Quartiere kann man ihr zusichern.
Vous avez très prudemment respondu aux trois plainctes que les média-
teurs vous ont portées de la part des commissaires plénipotentiaires de
l’Empereur, à la première ny les uns ny les autres n’y sçauroient treuver à
redire. Vous combatez les médiateurs de raisons solides, voz parties de
mesmes et de leur exemple et comme la liberté que vous prenez demeure
aux autres, cette esgallité lève tout subjet de plainte. Quand à la seconde
vous l’avez éludé avec beaucoup d’addresse. Il importe de parvenir à la ligue
dont il vous a esté escript et qui se treuve approuvée de plusieurs. Mais il
est inutile de s’en déclarer jusqu’à ce que les Impériaux ayent respondu à
vostre propositon, cette demande vient en exécution et pour l’ affermisse-
ment de ce qui a esté capitulé et est aussy advantageuse à noz parties qu’à
nous présuposé que sainctement et loyallement ilz veullent observer ce qui
aura esté convenu. Et pour la troisiesme qui est que la France ne se déclare
de ce qu’elle veult pour sa satisfaction cela vous est cognu, qui en userez
selon vostre prudence ordinaire et mesnagerez le temps et l’occasion pour
en tirer le dernier advantage.
Sur ce propos il me souvient d’un discours qui me fut faict par l’ ambassa-
deur de Venize le lendemain que l’ordinaire eut apporté les lettres. Il en tira
une de monsieur Contarini plaine de plaintes de vostre retenue et de vostre
prétention ayant demandé que puisque le roy d’Espagne prétendoit devoir
estre réintégré en l’une des parties de nostre conqueste, qu’il eust à nous
restituer la Navarre ou par une compensation d’autres Estatz s’acquérir la
juste pocession de celuy-là adjoustant ce que vous sçavez qui vous fut dict
par le mesme. Je luy respondis que j’estois fort estonné de la prétention du
roy catholique, que ses prédécesseurs n’avoient jamais rendu ce qu’ilz
avoient conquis avec injustice, qu’il voulust prétendre que l’on ne se
prévauldroit pas de l’advantage que la justice des armes de Sa Majesté nous
avoit acquis, que pour l’exemple de Vervins sy souvent allégué il recevoit
son contredict par l’estat où estoient lors les affaires, et que le roy
catholique acheptoit la paix à bon marché et de n’estre point pressé d’une
plus ample restitution préjugeant bien de ses incommoditez qu’il ne
pouvoit pas vivre longtemps et jugeant combien seroit ruyneux à la
couronne de laisser la guerre sur les bras de son filz et un ennemy puissant
tel qu’estoit lors Henry le Grand.
L’ouverture que vous avez faicte d’acquérir Bensfeld et d’en faire traicter en
Suède a esté approuvée. Dès aujourd’huy j’escrips à monsieur de La
Thuillerie d’exécuter ce que vous luy en manderez, mais Sa Majesté n’a pas
esté conseillée d’y mettre un prix qu’elle n’eust sceu sy la reyne de Suède
seroit en intention d’en traicter et ce qu’elle en prétendroit dans le traicté
s’il se concluoit. Il y a deux conditions essencielles, l’une le secret, et qu’il
n’aura d’exécution qu’après le traicté général affin que la reyne de Suède
estant satisfaicte du prix qui en auroit esté convenu fust obligée de
prétendre cette place pour partie de sa rescompence, ce qui la luy
acquerroit en propriété et nous estant ensuite par elle vendue nous la
posséderions au mesme tiltre, que pour se moyenner cet advantage, qu’ilz
sont pour considérer beaucoup mesmement une partie du prix se pouvant
distribuer entre les principaux de sa cour, ilz seroient pour se relascher
d’autres choses qui faciliteroient d’obtenir cette place, on veult que comme
l’advantage sera pour eux, qu’ilz facent la demande de la chose, et que leur
estant accordée ilz cèdent leurs droictz pour le prix qui sera convenu,
auquel cas les Suédois porteroient l’envie et la hayne de l’église de
Strasbourg de laquelle cette terre et ses deppendances seroient séparées et
non pas la France qui ne l’auroit que par l’achapt qu’elle en auroit faict. Elle
est sy esloignée de la Suède qu’ilz ne feront pas grande difficulté de la
cedder et il y a encor une raison solide pour différer l’acquisition de cette
place jusqu’après la paix qui est que sy elle nous estoit plus tost remise, elle
nous seroit contesté et sy elle nous demeuroit elle entreroit en part de
nostre desdommagement, quoyque nous l’eussions acheptée.
Nous avons esté advertiz de bon lieu que les médiateurs furent sy consolez
de l’ouverture que vous leur fistes de la part de Sa Majesté d’estre tousjours
disposez d’entendre à la paix, nonobstant les advantages qu’elle avoit
depuis peu euz dont vous fistes l’énumération, que sur l’heure ilz escrivi-
rent en Espagne à leurs confidens que le roy catholicque ne devoit point
différer de la conclurre et que quand bien elle luy cousteroit ce que nous
avons conquis, qu’il ne lairroit de l’avoir à bon prix. Il vous plaira de
continuer à leur parler en ces termes dans les occasions que la suite de la
campagne nous en donnera et il en pourra revenir de grands advantages au
service de Sa Majesté faisant des ouvertures et des propositions dont elle
resteroit très satisfaicte et ilz pourront mesme persuader partie de ce qu’ilz
jugeront juste.
On ne se souvient pas de vous avoir escript que l’on voulust faire la paix
avec l’Empereur sans avoir conclu avec l’Espagne, mais bien de leur en faire
la peur affin qu’ilz se hastassent d’offrir. On juge qu’il sera très à propos de
continuer cette conduicte, que s’il vous restoit quelque doubte que les
ordres que vous avez euz fussent en quelque sorte opposez, prenant la
peine de cotter les lettres qui les portent vous serez encor plus particulière-
ment informez des intentions de Sa Majesté.
On croid bien que les Espagnolz ne se contenteront pas seulement de faire
proposer toutes les affaires qui les regardent à la fois mais qu’ilz essayeront
de pénétrer et de pressentir ce qui pourroit estre des résolutions de Sa
Majesté laquelle n’ayant pas droict de leur prescrire de n’en mettre qu’une à
la fois sur le tapis, l’a toute entière de vous ordonner de les discuter
séparément et l’une après l’autre, commencer par celle d’Italie, suivre par
celle de Flandres et enfin entrer en négotiation de celle d’Espagne et les
raisons qui les meuvent sont les mesmes qui vous doibvent retenir. Ilz
feront leurs instances et vous agirez selon l’intention de Sa Majesté et avec
cet advantage que l’impossibilité de discuter les affaires à une fois les fera
condemner de tout le monde. Oultre que la raison sera de vostre costé, il
est probable que vous y attirerez aussy les médiateurs faisant adroictement
tumber l’ouverture de la négotiation sur les affaires d’Italie puisque l’un et
l’autre se treuvans ministres des plus puissans de cette province, l’intérest
de leur maistre les portera à la désirer ou veoir en paix ou du moins les
conditions de son repos et de sa liberté establies. De plus, l’ordre des choses
le désire ainsy puisque le désordre de la guerre dont la chrestienté est
affligée a commencé en ce pays-là où le deffunct roy fut obligé de porter ses
armes et sa personne pour la deffence d’un prince son subjet et son allié .
Treuverez bon que je vous di[s]e et cela me semble vient assez à propos,
que Sa Majesté n’entend point que l’on donne ny qu’on reçoive aulcune
proposition par escript. On s’engageroit les recevant d’y respondre et les
ennemis seroient assez adroictz pour comprendre en celles qu’ilz baille-
roient toutes les choses dont ilz vouldroient estre esclairciz et y respondant
ilz parviendroient à leurs fins, obmettant de le faire à quelqu’un des articles
ilz prendroient subjet de se plaindre et cela arresteroit le cours de la
négotiation. Les médiateurs seroient sans fonction et absolument inutiles,
vous les aurez de vostre costé quand vous vous affermirez en cette
résolution, sy tant estoit que les Espagnolz la voulussent contredire.
Desjà vous avez eu ordre de faire sentir au marquis de Saint Maurice le
mescontentement que Sa Majesté a de la conduicte du sénateur Belletian.
Depuis Sa Majesté encor mieux informée de ce qui s’estoit passé a pris
encor une résolution plus forte, vous ordonnant de n’avoir aucun commer-
ce avec luy ny recevoir aucun office qu’on vous pourroit faire en sa faveur
lequel faict bien paroistre par sa conduicte qu’il n’a pas d’aultres intentions
que lorsqu’il estoit dans Thurin servant contre madame, menant les
théatins et capucins pour deffendre la muraille contre les armes du Roy
comme sy c’eust esté le Turc qui eust assiégé la ville
à madame les plaintes dudict Belletia qui estoient nécessaires, et puisque
toute la satisfaction qu’elle en a donnée a esté de le récompencer d’une
charge de président
elle-mesme en l’excluant de toute négotiation.
Vous treuverez avec cette lettre la copie d’une traduicte de portuguais en
castillan, que l’ambassadeur de Portugal m’a faict bailler, de la lecture de
laquelle vous verrez ce que leurs députez qui sont par delà escrivent. Il sera
bien à propos que vous preniez information sy le contenu en icelle lettre est
véritable, vous pourrez faire l’office qu’ilz demandent et tous ceux qui ne
préjudicieront point à la paix publique vous les leur pourrez rendre, estant
advantageux à Sa Majesté que ses alliez reçoivent les advantages qu’ilz
prétendent. Je n’ozerois mettre en doubte ce qui m’est présenté de sy
bonne main, mais il est malaisé de croire qu’ilz eussent eu une responce sy
favorable sans vous en faire part. Ces bons seigneurs pressent un office
passé, ilz en demandent un second et ainsy à l’infiny.
Beginn der Belagerung von Bourbourg
Der Herzog von Anjou ist wieder genesen. PS: Hinweis auf Beilage 2.
1 AE , CP All. 55 fol. 248: d’Andrade und Castro an Vidigueira, Münster, 1645 Juli 22,
spanische Übersetzung: Nach Meinung des kaiserlichen Gesandten Volmar muß man Eduard
von Braganza dem Kaiser überstellen, den portugiesischen Gesandten in Münster Pässe
gewähren und Portugal in einen Waffenstillstand einbeziehen. Zur Durchsetzung dieser
Anliegen sei es nötig, daß sich die französischen Gesandten hartnäckig dafür einsetzen.