Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
176. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1645 Juli 29

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–/ 176 / [ 183 ]

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Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne


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Münster 1645 Juli 29

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Ausfertigung: AE , CP All. 55 fol. 228–234 = Druckvorlage; Eingang: 1645 August 9

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Nach der Empfangsbestätigung in nr. 183.
. Kopien:
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AE , CP All. 47 fol. 452–454’; AE , CP All. 52 fol. 191–194. Druck: Nég. secr. II, 2
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S. 105–106; Gärtner V S. 596–601.

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Militärische Lage; Aushebungen. Klage der schwedischen Gesandten über das Resultat der
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Konferenz zu Lengerich wegen der Bestimmung von Münster zum Tagungsort der Reichsstän-
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de . Dank der bayerischen Gesandten im Namen des Kurfürsten für die entgegenkommende
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Haltung Frankreichs auch nach der Schlacht von Mergentheim; keine Instruktionen zu
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weitergehenden Verhandlungen. Angebliche Erkundigungen Peñarandas nach der Art des zu
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verhandelnden Abkommens: langer oder kurzer Waffenstillstand, einfache Waffenruhe;
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Zurückhaltung bei künftigen entsprechenden Sondierungen der Vermittler und Verweis auf das
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Ziel eines Friedensschlusses. Militärisches. PS: Aushebungsvertrag.

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Nach der Trennung der Truppen Königsmarcks von unserer Armee ist Turenne
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dem bayerischen Heer zahlenmäßig noch immer überlegen, doch unternimmt

[p. 553] [scan. 601]


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der bayerische Kurfürst alle Anstrengungen, um sein Aufgebot zu vergrößern.
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Wegen neuer Aushebungen stehen wir in Verhandlungen mit einem Oberst, der
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lange im Dienst von Braunschweig-Lüneburg gestanden hat

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Nähere Angaben nicht ermittelt.
. Mit Bönninghau-
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sen
haben wir ein Abkommen getroffen

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Vgl. die Beilagen zu nr. 181.
. L’un |:des ambassadeurs de Brande-
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bourg qui réside ordinairement à Osnabruk

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Johann Friedrich Fhr. von Löben; er war am 24. Juli nach Münster gekommen, um mit den
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kurkölnischen und kurbayerischen Vertretern über die schwedischen Einwände zu beraten
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( vgl. APW II A 2 nr. 202 Beilage B).
est venu en cette ville:| et
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nous a faict sçavoir confidemment |:que les ambassadeurs de Suède sont
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mal satisffaictz du résultat de la conférence de Lengericz:| que nous vous
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avons envoié

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Als Beilage zu nr. 167.
|:en ce que elle a résolu que les depputtez qui représentoient
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le corps de l’Empire demeureroient en cette ville et non à Osnabruk. Nous
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avons bien tousjours creu qu’ilz en auroient un peu de jalousie ayans
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cy-devant travaillé de l’avoir auprès d’eulx, mais nous nous sommes
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conduictz en sorte qu’ilz n’ont pas subject de:| se plaindre de nous-mesmes.
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|:Nous espérons que le ambassadeur de Brandebourg leur rendra tesmoi-
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gnage de la facillité que nous avons aportée à mesnager leur contentement:|
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ce que nous avons faict d’autant plus librement que nous avons reconneu
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|:qu’il est presque inpossible de faire changer la première résolution et que
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d’ailleurs toute leur prétention ne va qu’à avoir à Osnabruk des depputtez
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qui représentent le corps de l’Empire aussy bien qu’icy et non pas nous en
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exclurre tout à faict. Ilz s’attachent fort à cella et craignons qu’ilz ne nous y
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veuillent engager par des intérestz publicz qui en effect s’i peuvent
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rencontrer:|

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Les |:ambassadeurs de Bavière nous sont venus voir:|, nous d’Avaux et
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Servient chacun séparément et nous ont dict |:avoir eu ordre de leur maistre
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de nous remercier du tesmoignage de la bonne volonté du Roy que
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monsieur le nonce Bagny avoit eu charge de luy donner depuis ce qui s’est
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passé à Margienhein:| et adjoutèrent qu’ilz croioient |:qu’on nous auroit
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mandé la mesme chose:|, à quoy nous avons respondu que nous avons sceu
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|:que telle estoit l’intention de Leurs Majestez et que nous avons ordre
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quelques succès qui puissent arriver dans la guerre de n’apporter aucun
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changement en la négotiation de la paix:|.

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Nous croions bien |:que la crainte qu’ilz avoient de l’approche de monsieur
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le duc d’Anguien les porta à ces redoublemens de civillitez:|. Ils veulent
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faire croire qu’ils ont beaucoup de bonne volonté |:pour la France:| mais
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nous en attendons les effectz et leur avons assés franchement faict entendre
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que suivant ce qu’ils feront de leur costé nous userons du nostre |:ne
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croyans pas qu’il soit avantageux que le duc de Bavière soit asseuré de
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l’assistance de la France pour conserver dans sa maison la dignité eslectoral-

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1
le que nous n’y ayons au mesme temps asseurance de ce qu’il fera pour nous
2
en noz intérests particulliers:|.

3
Nous sommes néantmoins obligés de vous dire que |:les aians jettez sur les
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propositions qui ont esté cy-devant faittes par le confesseur de leur
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maistre:| ils n’y ont pas voulu entrer et ont tesmoigné qu’ils n’avoient
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connoissance ny charge de ceste affaire-là.

7
|:L’ambassadeur de Bavière estant chez moy Servien:| il y a quelques jours
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entre autres discours m’a appris une chose laquelle depuis aiant esté
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considérée entre nous à esté jugée digne de vous estre escrite. C’est qu’il a
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dict que |:en la dernière conférence que monsieur le nonce et luy ont eu
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avec le comte de Pegnaranda il leur avoit tesmoigné se voyant pressé de
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s’ouvrir avec eulx qu’il falloit savoir auparavant quel traicté on voulloit
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faire, d’autant que s’il s’agissoit d’une paix on parleroit d’une façon, si d’une
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longue trêve il parleroit d’une autre, si d’une courte encore d’une autre et
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enfin si d’une simple suspention d’armes ce seroit d’une façon encore
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différente:|. Sur ce que nous avons |:résolu d’attendre que les deux
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médiateurs nous facent la mesme ouverture:| pour voir |:s’ilz la propose-
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ront de leur part ou de celle de Pegnaranda:| à quoy nous respondrons en
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sorte que |:nous saurons l’intention de Pigneranda sans leur donner la
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nostre à cognoistre:|. Et quand il faudra venir |:à faire nostre déclaration
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nous n’entrerons dans aucune autre négotiation que celle de la paix et
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croyons pour le bien des affaires devoir encor tenir longtemps ce lan-
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gage :|.

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Nous apprenons |:que les Espagnols et mesmes l’eslecteur de Cologne sont
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dans une grande appréhention que l’armée de La Motthe ne descende le
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long de la Mozelle d’autant que le pais est desgarny de trouppes et eulx
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présentement hors de moyen d’y pourvoir:|.

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PS: |:Nous croyions vous envoier la capitulation:| du sieur de |:Bonicausen:|
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mais s’estant encor rencontré quelque difficulté nous ne l’avons peu faire
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par cet ordinaire.

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