Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
165. Servien an Lionne Münster 1645 Juli 14
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Münster 1645 Juli 14
Konzept: AE , CP All. 52 fol. 101–102’ = Druckvorlage.
Drängen auf endgültige Abreise Rortés, Beschwerde Oxenstiernas über sein Verbleiben; keine
Information Oxenstiernas über das Eintreten Rosenhanes für Rorté, keine Gefahr der Entdek-
kung der vertrauten Beziehungen Cérisantes’ zu Servien. Gute Zusammenarbeit mit Longue-
ville , Zuversicht für den zukünftigen Aufenthalt; Bitte um Urlaub. Aufenthalt Rortés in
Münster vor seinem Aufbruch nach Paris, Entschuldigung seines Verhaltens gegenüber Servien
mit seinen alten Beziehungen zu d’Avaux; Bitte um freundlichen Empfang durch Lionne.
Nachlassen der Kontakte d’Avaux’ mit Chigi; schlechtes Verhältnis Chigis zu Panzirolo nach
den eigenen Aussagen des Nuntius. Geänderte Verhandlungsbereitschaft der Spanier, Aufschub
ihrer Stellungnahme bis zur Ankunft Terranovas in Wien. Drohende Abberufung Chabods.
La résolution qu’on a prise de faire promptement partir monsieur de La
Barde est très nécessaire, vous aurez veu par une de mes précédentes
comme monsieur Oxenstiern après ce que je luy avois dict de la part de Son
Eminence et faict valloir la révocation de Rorté, sembloit se plaindre à moy
de ce qu’il demeuroit à Oznabrug et avoit encor espérance d’aller en Suède.
Sy monsieur Oxenstiern sçavoit que Rozenan eust pris la liberté d’escripre
en faveur de Rorté, il ne manqueroit pas de luy en faire réprimande, mais je
n’ay ozé luy en parler de peur d’embarrasser Cérisantes. Soyez asseuré
qu’on ne sçauroit avoir faict fondement sur aulcun de mes discours pour
soupçonner qu’il soit d’intelligence avec nous. Au contraire j’ay faict
semblant quelquesfois en passant d’estre en méfiance de luy. Il est bien
vray que monsieur Oxenstiern m’a respondu il y a desjà fort longtemps que
monsieur d’Avaux ne le croyoit pas pour luy. Noz différentes manières
d’agir m’ont donné grand désadvantage pendant noz divisions, car j’ay
tousjours tenu pour mes amis ceux qui ne m’ont point fait de mal et luy a
tousjours tenu pour ses ennemis ceux qui n’ont pas voulu exécuter ses
passions. Unsere Zusammenarbeit erfolgt jetzt störungsfrei; Longueville erweist
sich als sehr geschickt in den Verhandlungen und ist mir wohl gesonnen. Cette
bonne disposition de monsieur de Longueville me fait espérer que je
pourray me garentir pendant le temps que je seray encor icy des artifices
qu’on eust peu employer pour me mettre mal auprez de luy. Soyez asseuré
que je n’y oublieray rien de mon costé, mais je vous conjure que cela
n’empesche pas que je n’obtienne la liberté d’aller faire un voyage à la cour
dans quelque temps .
Monsieur de Rorté est icy pour s’en aller à Paris
Vermutlich ist diese Passage von Servien erst nach dem 14. Juli konzipiert worden, denn der
Angabe der schwedischen Gesandten zufolge reiste Rorté erst am 7./17. Juli nach Münster
( APW II C 1 nr. 367). Er übermittelte den Gesandten eine Beschwerde Oxenstiernas über das
Verhalten La Thuilleries in den schwedischen Friedensverhandlungen, wie aus seinem
Schreiben an Oxenstierna aus Münster vom 21. Juli 1645 hervorgeht (Kopie: AE , CP All. 44
fol. 190–190’); Am 23. Juli 1645 schrieb er an Mazarin aus Münster von seinem unmittelbar
bevorstehenden Aufbruch (Ausf.: AE , CP All. 44 fol. 217–218’).
de tout ce qu’il avoit fait contre moy qu’il n’a pas désavoué, mais imputé à
la longue amitié qu’il avoit avec monsieur d’Avaux, sur quoy monsieur de
Longueville luy a reparti en ma présence que cela n’estoit pas suffisant pour
excuser un ministre du Roy qui se partialisoit contre le devoir de sa charge.
Pour moy je ne luy ay point témoigné avoir aucun subjet de se plaindre et
je vous prie s’il vous void de luy faire faire bonne réception et offre de
civilité luy faisant cognoistre que je vous en ay prié.
Je ne sçay si monsieur d’Avaux a receu quelque advertissement sur ses
intelligences avec le nunce, mais il me semble que depuis quelque temps il
y va plus retenu. Le nunce mesme m’a voulu ces jours passez hors de propos
faire cognoistre qu’il n’estoit pas bien avec le cardinal Pensirolle et que Son
Eminence sçauroit les subjetz pour lesquels ils n’estoient pas bien ensem-
ble , néantmoins Guido del Palagio
lettres dudit cardinal Pensirolle.
La disposition des Espagnolz dont on nous avoit donné advis de traiter avec
nous sans l’Empyre ne continue pas. Je ne sçay si c’est pour avoir esté asseuré
[que les] Impériaux ne traiteront pas sans eux dont ilz avoient eu apréhension.
Ils disent maintenant qu’ils parleront plus clairement aussytost que le duc de
Terranova
faire un semblable traité que celluy que nous avons fait avec Messieurs les
Estatz de ne traiter point l’un sans l’autre
de Pigneranda a témoigné du regret de ce que celluy-cy n’aportoit pas les
facilitez pour la paix qu’on avoit attendues.
Monsieur le marquis de Saint Maurice témoigne estre en attente de son
congé et croid sur les advis qu’il a receus de Piémond que madame le luy
envoyera et prendra l’ocasion des plaintes qu’on fait en France, ce sera une
grande perte pour nous et un indice assez considérable qu’on n’a pas en ce
pays-là toutes les intentions que la France peut souhaiter.