Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
160. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1645 Juli 8
Münster 1645 Juli 8
Ausfertigung: AE , CP All. 55 fol. 151–154’ = Druckvorlage; Eingang: 1645 Juli 19 . Kopien:
AE , CP All. 47 fol. 222–224’; ebenda fol. 245–247; AE , CP All. 52 fol. 82–83. Druck: Nég.
secr. II, 2 S. 89–90; Gärtner V S. 419–423.
Beratungen über den Verhandlungsmodus der Reichsstände: Antwort der reichsständischen
Gesandten auf die Proposition Volmars. Militärische Erfolge. Kurfürst von Trier: Abstimmung
seiner Behandlung mit den schwedischen Gesandten, Lob für die Anweisung an die französi-
schen Gouverneure zu seinem Empfang; begründete Einbehaltung Philippsburgs durch Frank-
reich im Fall der Anerkennung des Prager Friedens durch Sötern. Polen: Erwartung weiterer
Entfremdung vom Kaiser durch die Heirat des Königs mit Luisa Maria; Ablehnung aller
Versuche zur Umwandlung des schwedisch-polnischen Waffenstillstands in einen Frieden
wegen der Nachteile für Schweden. Drängen Saint Romains bei den schwedischen Gesandten
auf weitere militärische Kooperation Königsmarcks mit Turenne und auf die gemeinsame
Vertretung der Forderung nach Pässen für die Vertreter Rákóczys zur Verhinderung eines
Ausgleichs zwischen dem Kaiser und Siebenbürgen. Ankunft Peñarandas.
Pour response aux divers poincts de vostre lettre du 24 du mois passé nous
vous dirons que la proposition par nous donnée a servi d’exercice aux
députés des princes et estats de l’Empire pour résoudre entre eux en quelle
forme ils auront à délibérer tant sur ladicte proposition que sur les autres
affaires qui se présenteront dans le cours du traicté et pendant que les
Impériaux ont envoié à Vienne pour avoir ordre de ce qu’ils ont à faire en
ce rencontre, les députés qui sont icy ont faict une responce à l’escrit du
docteur Volmar, duquel vous avés eu cy-devant coppie , nous vous envo-
ions ladicte response après l’avoir faict traduire d’allemand en latin. Ce
n’est pourtant pas la dernière résolution qui sera prise en ceste affaire en
laquelle ils se trouvent sans doute empeschés.
Mit Freude haben wir die Nachricht vom Übergang Orléans’ über die Colme
und von der bevorstehenden Eroberung von Mardyck und La Mothe empfan-
gen .
Nous avons considéré ce que vous nous mandés touchant |:l’archevesque de
Tréves:| et ensuite nous avons |:envoié le sieur de Saint Romain à
Osnabruk:| pour |:communiquer:| de ceste affaire avec |:les plénipotentiai-
res suédois et prendre:| leurs sentimens, ce que nous essaierons aussy de
faire envers les |:depputtez des princes et estatz de l’Empire:| qui sont icy,
louans extrêmement les ordres qu’il a pieu à |:la Reine:| de donner aux
gouverneurs de |:Spire et Philisbourg:| et puisqu’il plaist à Sa Majesté de
nous commander de luy faire sçavoir |:noz advis:| il nous semble que de ce
qui a esté faict par ledict |:archevesque:| soit volontairement ou qu’il y ait
esté |:contrainct:| on en peut tirer cet avantage qu’il nous donne une très
juste raison de |:retenir Philisbourg:| non seulement pour l’avoir |:pris:| de
|:force sur les ennemis:| mais encor parce que ledict |:archevesque:| aiant
accepté le |:traicté de Prague:| par lequel ceste |:place:| doit demeurer à
|:l’Empereur:| nous serons bien fondés de |:la retenir:| puisque celuy à qui
elle appartient légitimement |:s’est privé:| du |:droict de nous la demander:|
en acceptant un |:traicté:| qui la luy a |:ostée:| pour la |:donner:| à nos
|:ennemis:| sur lesquels l’aiant |:conquise:| en dernier lieu nous avons
aujourd’huy juste subject de faire |:valloir nostre conqueste:| et de très
bonnes raisons à alléguer contre ledict |:archevesque:|s’il nous vouloit
|:réduire à l’observation du traitté:| qu’il a faict autrefois |:avec le feu roy:|
pour le |:simple dépost:| de la place .
Le |:mariage:| auquel vous nous escriviés que |:le roy de Pologne:| paroist
disposé |:avec madame la princesse Marie:| ne peut produire que de bons
effectz en |:le destournant:| de s’attacher davantage à |:la maison d’ Austri-
che :|. Il peut encor estre propre pour affermir |:la trêve entre la Pologne et
la Suède:|, mais nous estimons qu’il y auroit quelque |:péril:| à passer outre
quant à présent et à vouloir introduire une |:négotiation:| de |:paix:| entre
ces deux |:couronnes:|, car elle ne se pourroit faire présentement qu’aux
|:despens:| de celle qui nous est |:alliée:| et qui aiant encor quatorze ou
quinze |:ans à posséder:| paisiblement |:la Livonie
|:conserver:| par les |:armes:| quand elle n’y aura |:plus de droict:| par le
|:traitté de trêve:|. Aussy telles propositions qui ne nous sont pas nouvelles
sont tousjours venues de |:la cour de Pologne:| et il semble que les
|:Suédois:| ont assés à |:faire en Dannemark:| et en |:Allemagne:| sans rien
remuer d’un autre costé.
Le subject du voiage de |:monsieur de Saint Romain à Osnabruck:| n’est
pas seulement pour le faict de |:l’archevesque de Tréves:| mais encor pour
prier les plénipotentiaires de Suède d’escrire au sieur de Konismarc:| et le
porter à ce que ses |:trouppes:| demeurent encor quelque temps |:joinctes:|
aux nostres et à celles |:de madame la Langrave:| qui l’a accordé pour un
|:mois:| pourveu que celles dudict |:Conismarck:| ne se |:retirent:| pas. Un
autre subject de l’envoy dudict |:de Saint Romain:| est pour faire envers les
susdicts plénipotentiaires qu’ils demandent avec nous |:un passeport:| pour
le |:Ragoschi:| à ce qu’il puisse |:envoyer:| ses |:depputez à l’assemblée:|
sans quoy le |:sieur de Croisy:| nous mande qu’il sera très |:difficille de le
retenir:| et l’empescher |:d’entendre:| aux |:conditions avantageuses:| qui
luy sont |:offertes par l’Empereur:|, rien n’aiant esté sy propre à |:l’en
destourner:| que le désir qu’il a d’estre |:compris:| dans |:la paix général-
le :|.
Nous n’avons autre nouvelle à vous mander d’icy que l’arrivée du comte de
Pigneranda qui fut le cinquiesme du mois, vous ayant escrit amplement par
le courrier Clinchant qui en est parti le quatriesme .
fol. 155–157: Antwort der Vertreter der Reichsfürsten und Reichsstädte in Osnabrück auf die
Proposition Volmars zum Beratungsmodus, Osnabrück 1645 Juni 19/29, lateinische Überset-
zung
Weitere Kopien: AE , CP All. 47 fol. 166–173’, 176–179, 239–243; Druck der deutschen
Fassung: Meiern I S. 465–468.