Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
156. Lionne an Servien Paris 1645 Juli 1
Paris 1645 Juli 1
Ausfertigung: AE , CP All. 52 fol. 36–37 = Druckvorlage.
Empfangsbestätigung. Drängen de La Bardes zur Abreise; vergebliche Bemühungen Rortés um
sein Verbleiben in Osnabrück, Einsatz Rosenhanes für ihn. Beschwerde über die savoyischen
Gesandten; vorherige Information Chabods über das allein gegen Bellezia gerichtete Vorgehen.
Rat Mazarins zum Gewinn Prioleaus und zur Durchführung einer Intrige gegen d’Avaux. La
Croisette. Unzufriedenheit der schwedischen Gesandten mit d’Avaux wegen seiner Haltung in
Religionsfragen. Beschwerden d’Avaux’ über Servien; seine enge Verbindung zu Chigi.
Empfehlung zur Mäßigung in der Frage des Kardinalats für Michel Mazarin. Befürchtungen
wegen des Schreibens Serviens an Rorté.
Son Eminence a leu elle-mesme vos trois mémoires apportez par le courrier
Héron . |:On presse monsieur de La Barde de partir:|. Il ne fault pas que
|:Rorté espère de pouvoir faire changer la résolution de son rappel.
Cérisantes avoit eu une lettre de Rosenhan pour s’y employer, mais:| me
l’ayant communiqué je luy ay dict |:ce qu’il falloit qu’il y respondist, il n’en
a point eu des autres ministres:| sur ce sujet. Cependant il sera bon s’il vous
plaist que |:vous gardiez le secret affin de luy conserver crédit, monsieur
d’Avaux desjà entre en meffiance de luy:|.
On a escript en Piedmont pour |:se plaindre du marquis de Saint Maurice et
presser la résolution de Belletia:|. On a aussi inséré l’article que vous verrez
dans le mémoire du Roy sur ce suject. Cependant il faudra que |:vous
advertissiez soubz main par advance ledit marquis:|, affin que |:la farce soit
mieux jouée et qu’il ne s’estonne pas de ce que vous luy direz, et:| il sera
bien à propos que vous exaggériés |:encore plus que les aultres en luy
faisant les plainctes que l’on vous ordonne:|.
Son Eminence recommande de mettre grande peine à |:gagner Prioleau:|. Il
faudroit essayer de faire que |:il dist à monsieur de Longueville ce que vous
mandez, que luy ont dict les médiateurs, que monsieur d’Avaux s’estoit
laissé entendre à eux qu’on le voulloit rappeller:|, parce que |:il n’estoit pas
homme à tout faire et qu’icy on ne vouloit pas la paix:|. Mon oncle, l’abbé
vous mandera les esclaircissemens que j’ay eus avec |:monsieur de La
Croisette:|. Je suis certain que |:après ce que Son Eminence faict escrire cet
ordinaire à monsieur Longueville par ledict La Croisette que, quand il vous
auroit donné subjet de mauvaise satisfaction, il ne sera pas longtemps sans
le réparer.
Cérisantes:| n’a pas feinct de dire que |:leurs [!] plénipotentiaires n’estoient
pas satisfaictz de monsieur d’Avaux sur le faict de la religion et qu’ilz
voyoient bien que ses prétentions à Rome luy estoient plus chères que
toute autre chose. Monsieur d’Avaux a escript icy que vous luy aviez refusé
place dans vostre carrosse pour aller à la rencontre de monsieur de
Longueville:|. J’ay reparty tout ce que vous me mandiés qui s’estoit passé
sur ce sujet . |:Il a aussy mandé que vous avez faict dire aux plénipotentiai-
res de Suède sur l’article de la religion que c’ettoient des bigotteries
ordinaires de monsieur d’Avaux:|.
On a extrêmement appliqué à ce que vous avés mandé de |:l’intelligence de
Chigy avec monsieur d’Avaux:|, et que cela peut |:avoir son origine de
Rome mesme et que Pansirolle:| pourroit bien y estre meslé. Cela a
produict de fort bons effectz. Je vous prie de continuer à esclaircir le plus
qu’il se pourra cette matière, |:c’est une chose capable sy elle se treuvoit
véritable de le perdre:|.
Il ne fault point, s’il vous plaist, |:contester avec monsieur le nonce sur le
subject de la promotion du père Mazarini:|, dont on ne se soucie pas. Je ne
vous diray mot sur |:la lettre que vous avez escripte à Rorté:|, parce que je
n’en ay point ouÿ parler. J’appréhende bien pourtant que |:elle n’ayt suite
d’escriptures ou d’aultres procéders:|.