Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
146. Rorté an d’Avaux und Servien Osnabrück 1645 Juni 23
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Osnabrück 1645 Juni 23
Kopie: AE , CP All. 47 fol. 160–161 = Druckvorlage.
Gespräch mit Mylonius: Vergessen der im Zusammenhang mit der Proposition II aufgetretenen
Unstimmigkeiten; Zustimmung zum vorgeschlagenen Verhalten gegenüber Rákóczy; Erwar-
tung der kaiserlichen Bewilligung der Pässe nicht nur für Stralsund sondern auch für Erfurt
sowie einer mündlichen Erklärung über die Gewährung des freien Zuganges zum Kongreß für
Mediatstände, keine schwedischen Absichten auf Ausdehnung der Paßforderung auf weitere
Mediatstände. Beratung der reichsständischen Gesandten über das Anbringen Volmars zur
Ausübung des ius suffragii. Ermahnung der schwedischen Gesandten zur Einhaltung eines
abgestimmten Vorgehens in den Verhandlungen. Militärische Nachrichten.
N’ayant hier peu veoir messieurs les ambassadeurs de Suède pour quelque
incommodité que l’un d’eux avoit à sa santé, et moy estant contrainct de
tenir le logis pour la mesme raison, je fis venir le sieur Melonius céans,
auquel ayant fait connoistre et exagéré toutes les particullaritez contenues
dans vostre lettre du 18 de ce mois et les addittions, obmissions et
changemens faitz en la proposition des Suédois, comme aussy les deux
autres poinctz qui touchent le prince de Transilvanie et la ville de
Stralsund, il m’est venu apporter ce matin la responce desdicts ambassa-
deurs qui a esté qu’il falloit mettre de part et d’autre soubz le pied tout ce
qui s’estoit passé à l’occasion desdictes propositions et n’en plus parler
puisque c’estoit une affaire faite. Ledit sieur Melonius m’a rapporté de plus
que lesdits ambassadeurs se porteront volontiers à ce que vous désirez
d’eux pour le prince Ragotzy. Mais qu’avant cella ilz désirent avoir
quelques nouvelles du mareschal Torstenson et sçavoir de luy en quel estat
il est avec ce prince et si la conjonction de Bacos Gabor s’est faite comme
on le présume.
Le mesme sieur Melonius m’a asseuré que lesdits ambassadeurs recevront
volontiers les passeportz dont vous avez encor de nouveau fait instance
pour la ville de Stralsund, pourveu que le mesme se fasse pour celle
d’Erfort, à condition néantmoins que dans les deux passeportz il soit inséré
qu’il soit accordé par les Impériaux en vertu et vigueur du sauf-conduit
général, et que les Impériaux déclarent de bouche qu’ilz ne prétendent
point exclurre desdicts sauf-conduitz les estatz médiatz de l’Empire.
L’intention néantmoins desdits Suédois n’estant point comme on se le
présume d’estendre leurs demandes pour d’autres villes comme pourroient
estre Vismar, Stetin, Leipsich etc. et qu’au reste ce qu’ilz ont insisté à ce fait
n’a point tant esté pour le respect desdites villes comme pour faire exécuter
les traictez préliminaires en tous leurs poinctz, et que quelques hautz
officiers qui ont servi à la guerre puissent avoir faculté d’agir pour leurs
intérestz dans les présens traictez.
Il n’y a rien encore d’avancé sur la proposition que je vous ay mandé par le
docteur Volmar avoit [esté] faite icy, il presse tousjours à ce que j’entend à
faire aggréer aux députez de par deçà la convocation d’une journée de
députation. A présent lesdits députez consultent entre eux sur ce fait, et
j’apprend qu’un chacun en particullier a mis la main à la plume pour
donner son advis qui tend à ce qu’on asseure à cette députation extraordi-
naire dont mes dernières faisoient mention.
Je feray, Messieurs, mieux valloir le dernier poinct de vostre lettre de vive
voix que par le rapport d’autruy en faisant cognoistre ausdits ambassadeurs
qu’il leur importe pour le moins autant qu’à nous qu’ilz maintiennent
l’union qui a tousjours esté entre les deux coronnes. Ce n’est point que je
ne l’aye desjà dit au sieur Melonius, mais il aura plus de poid quand je leur
diray.
Der Administrator von Bremen
Königsmarck zurückgelassen hat. Dieser wird sich daher allem Anschein nach
bald von der Armee Turennes trennen müssen.