Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
125. Lionne an Servien Paris 1645 Juni 10
Paris 1645 Juni 10
Ausfertigung: AE , CP All. 51 fol. 457–458’ = Druckvorlage.
D’Avaux: schädliche Folgen aus seinem Verhalten; kein Abberufungsschreiben; heftige Kritik
Condés an seinem Verbleib in Münster ohne Teilnahme an den Verhandlungen. Meldungen
Rortés über Parteiungen am schwedischen Hof; eventuelle Folgerungen daraus für die
Behandlung der schwedischen Gesandten; Bitte Mazarins um Aufklärung des Sachverhaltes.
Verwahrung der Vollmacht Serviens durch Godefroy; Empfehlung größten Entgegenkommens
gegenüber d’Avaux. Prioleau. Grausamkeiten der bayerischen Soldaten gegen Angehörige der
Armee Turennes. Zurückweisung jedes Zensurversuches der Mediatoren durch Longueville.
Bitte Mazarins um einen Brief an die Landgräfin von Hessen-Kassel.
Son Eminence a leu vos derniers mémoires du 27 e
persuadée |:des préjudices que reçoit le service du Roy des irrésolutions de
monsieur d’Avaux et a embrassé la chose avec challeur pour y mettre
ordre:|. Le détail de tout ce que j’y ay faict la pluspart par son ordre seroit
plus long à dire que le temps ne me le permet. Il suffit que vous sçachiez
que |:vous luy avez grande obligation:|. On n’envoya pas |:la lettre du Roy
que je vous avois marqué pour ordonner précisément à monsieur d’Avaux
de revenir:|. Il est vray que |:la Reyne le commanda pour Son Eminence
qui:| adoucit tousjours les choses autant qu’elle peut |:et qui croyoit
d’ailleurs son retour infaillible en empescha pour lors l’effect cette fois-cy.
Après que Monsieur le Prince a pesté:| extraordinairement |:dans le conseil
contre le procéder de monsieur d’Avaux qui ne revenoit pas et demeuroit à
l’assemblée sans voulloir agir, on luy escript une lettre comme:| ne
doubtant plus que |:il ne revienne
d’exciter Monsieur le Prince à parler haultement, mais:| vous en avez
pourtant |:toute l’obligation à Son Eminence:|. Je pense que |:le change-
ment de Rorté aura esté un rude coup à vostre collègue et que:| cela seul
seroit capable de |:le faire partir de là:|.
|:Rorté a escript icy à monsieur de Brienne que la faction de Brahe en
Suède et celle du connestable de La Garde prévalloit dans l’esprit de la
Reyne par-dessus celle d’Oxenstiern et avoit tout le crédict que mesme le
filz de celuy-cy se vouloit retirer de l’ambassade:|. On peut considérer la
chose en deux façons ou comme estant vraye effectivement ou comme
|:Rorté l’ayant voulu donner à entendre affin de faire peser icy que:| il vault
bien mieux |:contenter Salvius qui est dans l’aultre party et se treuve amy
de monsieur d’Avaux que non pas Oxenstiern qui vous est favorable:|. Son
Eminence vous prie d’esclaircir un peu cela, mais avec grand secret sans
rien gaster au cas que la chose soit ou ne soit pas. On a envoyé il y a
longtemps |:vostre pouvoir d’agir seul entre les mains de monsieur Gode-
froy :|. Je m’asseure que |:aussytost que monsieur d’Avaux sera parti il l’aura
faict paroistre au mesme temps, cependant:| Son Eminence me charge
incessamment de vous recommander sur toutes choses |:la modération et
que sy:| depuis |:tout ce que monsieur d’Avaux a faict en laissant les
affaires, il s’estoit ravisé et avoit continué d’en prendre soin et de vouloir
demeurer:| il ne rencontre point |:d’obstacle en vous à vous racommoder à
tout ce qu’il vouldra:|.
Son Eminence vous recommande aussi de prendre soing de |:gaigner à vous
les personnes que vous verrez le plus considerées de monsieur de Longue-
ville :| et particulièrement |:un nommé Prioleau:|
vous enquérir si |:celuy-cy n’a point esté depuis à monsieur de Vandosme
et engagé dans son parti. Il estoit aultresfois à monsieur de Rohan
huguenot:| si je ne me trompe.
Mazarin bittet Sie, bei nächster Gelegenheit gegenüber den bayerischen Gesand-
ten die Grausamkeit zu tadeln, mit der ihre Soldaten gegen die Truppen
Turennes vorgegangen sind.
Son Eminence escript à monsieur de Longueville pour l’obliger à son
arrivée à soustenir haultement les affaires et faire cognoistre aux médiateurs
et aultres que l’on n’est pas pour se laisser gourmander à qui que ce soit:|.
La conjoncture de |:son arrivée:| est assez propre pour |:restablir les choses
en la dignité qu’il convient:|. Il faudra, s’il vous plaist l’y engager insensi-
blement , |:par sa gloire propre et par son honneur:|, sans qu’il puisse
s’appercevoir que |:vous ayez cognoissance de ce que Son Eminence luy en
a mandé:|.
Mazarin bittet Sie auch, einen Brief an die Landgräfin zu schreiben, in dem Sie
ihr Ihre Ergebenheit bekunden und ihr deutlich machen, wie sehr ihre Angele-
genheiten der Krone am Herzen liegen.