Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
124. Brienne an Servien Paris 1645 Juni 10

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Brienne an Servien


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Paris 1645 Juni 10

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Ausfertigung: AE , CP All. 51 fol. 451–456 = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , CP
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All. 55 fol. 20–20’. Kopien: AE , CP All. 51 fol. 507–511; AE , CP All. 55 fol. 19–19’.

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Erwartung der Abreise d’Avaux’. Empfangsbestätigung. Militärisches Vorgehen gegen Bayern.
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Auffassung der Religionsfragen als Gewissensfragen durch die Königin, eigennützige Politik des
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Kaisers und Spaniens in solchen Fragen; spanische Schuld an dem aggressiven Verhalten der
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Türken. Kritik am Verhalten Chigis. Aufhebung des in die Kongreßstädte verlegten Deputa-
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tionstages . Hoffnung auf pünktliche Auslieferung der Proposition. Schwierigkeit mit der
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Forderung der portugiesischen Gesandten nach kaiserlichen Pässen. Einnahme von Rosas.
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Anweisung an Godefroy zur Aushändigung der Vollmacht Serviens im Fall der Abreise
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d’Avaux’. Behandlung der schwedischen Gesandten; Gerüchte um Bemühungen des Kurfürsten
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von Brandenburg um die Hand der Königin von Schweden und von Absichten des Kaisers auf
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das Kurfürstentum Mainz.

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Vous ayant fait response à vostre précédente qui estoit signée de vous seul
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sans l’adresser à vous et à monsieur d’Avaux comme j’avois de coustume,

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j’ay assez fait cognoistre que je tenois pour asseuré que monsieur d’Avaux
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avoit formé sa résolution de revenir et le jugeant party, je ne songe plus à
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luy escrire qui ay loué la manière avec laquelle vous l’avez pressé de
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continuer à prendre part aux affaires. Mais puisqu’il s’en esloigne et qu’il les
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abandonne, il fault sans luy essayer de les conduire à la fin qu’on s’est
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proposée, en quoy j’espère que monsieur le duc de Longueville et vous
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aurez si bonne main que vous remporterez la gloire et les bénidictions
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qu’une si saincte action peult attirer d’un chacun.

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En vostre lettre du 27 e du passé qui m’a esté rendue le 7 e du courant, j’ay
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remarqué que vous avez fait |:rougir les députez de Bavières, que vous leur
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avez faict cognoistre que si leurs discours estoient accompagnez d’ ingénui-
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té , le procédé de leur maistre en estoit bien esloigné:|, lequel aura eu peu de
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tempz à s’esjouir de sa victoire, se voyant réduict ou à deffendre le sien ou à
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compromettre l’Empire et sa maison à un doubteux événement d’un
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combat que monsieur le duc d’Anguien ne refusera point, |:et si sa
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conduicte a esté artificieuse j’entends envers nous parce qu’il avoit peur
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envers vous pour se tenir un peu plus asseuré, il ne laissera de se prévalloir
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de pareilz artiffices pour nous rechercher.

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Ce ne sera ny à ses prières ny à celles de personne que Sa Majesté
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embrassera les affaires de la religion:|. Son zèle la presse et sa piété luy
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forme des |:scrupules dont noz ennemis ne sont point touchez, puisqu’ilz
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en abandonnent les intérestz pour asseurer leurs domaines:|, dont vous
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avez la preuve en main par les différentes offres faictes par l’Empereur au
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prince de Transilvanie et recherchant l’amitié du Turc sans faire office
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|:pour le desmouvoir d’envahir la chrestienté:| dans le tempz que Sa
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Majesté s’est employée pour cela assez heureusement pour destourner
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l’orage, dont l’isle de Malte estoit menacé qui pourra tomber sur les
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Espagnolz pour avoir continuellement offensé le Grand Seigneur et dans les
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tempz mesmes qu’ilz le recherchoient de paix et d’amitié en noz offices, ilz
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y ont eu part comme les autres princes chrestiens, |:et l’offre faicte de
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consentir à une trefve sur la mer qui leur donne moyen de deffendre leurs
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Estatz:|, fait bien clairement cognoistre que nous préférons le bien du
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public à noz intérestz particuliers, |:ce qui est à faire avec ledict duc, ce qui
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est à craindre de ses artiffices accoustumez, se treuve si bien expliqué par le
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mémoire que nous vous avons envoyé

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nr. 114.
et par le vostre

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nr. 112.
accompagnant
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vostre dernière dépesche qu’il n’eschet plus d’en parler:|.

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J’ay eu de la joye quand j’ay appris que les médiateurs ont esté surpris de la
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modération avec laquelle |:les Suédois parlèrent de la religion:| et qu’ilz
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ayent esté forcez d’admirer vostre discrétion, mais |:j’ay peine que le nonce
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ayt manqué s’eschauffant comme il a faict:| si c’est son naturel qui
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l’emporte, cela est moins à considérer, que s’il affectoit une telle conduicte

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laquelle si esloignée de son debvoir surprend ceux qui en sont informez.
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L’office du médiateur est de prier, de persuader, compatir à sa partie |:et
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non de juger qui a droict ou tort et qui n’a de liberté que de blasmer:| celuy
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qui impose sur les choses qui ont passé par ses mains, et il sera bon que
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quand vous aurez achevé |:de gagner ce poinct, le Contarini vous ayde à
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faire cognoistre au nonce qu’il

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6 ne] nicht dechiffriert.
ne luy réussiroit pas s’il vouloit s’emporter
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avec chaleur:| et deffendre violemment ce que tout le monde condamnera.
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Pour moy je n’ay pas daigné chercher les conditions consenties par les
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Impériaux, ma mémoire m’ayant fourny de quoy vous justiffier |:et blasmer
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les autres:| desquelz la manière d’agir vous estant cognue, vous donnera
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lieu de bien prendre voz seuretés et fortiffié de plusieurs princes de
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l’Empire |:de destruire l’authorité de l’assemblée de Francfort qu’on
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voudroit faire juge des différens et des prétentions des alliez des couron-
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nes :|.

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Bien que Héron ne soit party de cette ville que jeudy premier de ce mois
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sur les six heures du soir, si est-ce qu’il a fait si bonne diligence jusques à
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Peronne et mesme jusques à Bruxelles que j’espère que vous l’aurez eu dans
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l’une des festes et que vous ayant rendu ce qui a esté considéré sur la
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dépesche de laquelle vous estiés en impatience d’avoir la response, vous
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avez peu donner vostre proposition au jour concerté et il eust esté fascheux
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|:d’estre réduict ou à prier les Suédois de différer ou leur laisser prendre
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advantage en donnant la leur les premiers:| lesquelz par leur fermeté ont
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remporté ce qu’ilz ont demandé pour la ville de Stralsont, |:les intérestz de
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laquelle ilz ont deffendu avec plus de puissance que de droict:| selon mon
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faible jugement, |:mais il est bon que l’Empereur offence les princes par cet
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exemple et relève le coeur aux villes libres.

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Les Portuguais ont le leur sy enflé de ce qu’ilz ont gagné:| qu’ilz songent
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desjà à quelque chose de plus. Je me lairray presser deux et trois fois devant
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que vous escrire affin de gaigner du tempz, pendant lequel vous pourrez
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pénétrer:|, si les Impériaux sont en disposition de leur donner un sauf-
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conduict qu’ilz tiennent asseuré par un effect de pure justice comme sy
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l’Empereur ne prenoit point de part aux intérestz du roy catholique et ilz
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sont si persuadez de cette oppinion que de la contrarier, c’est passer pour
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hérétique:|, et par cette manière d’agir essayent d’insinuer ce qu’ilz
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veullent.

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Je ne sçay comment les Espagnolz pâliront la perte de Roze

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Rosas mußte am 28. Mai 1645 kapitulieren ( Chéruel II S. 76).
et du peu de
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debvoir qu’ilz ont fait pour la secourir. Ilz n’ont qu’à louer nostre diligence
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et nostre prévoyance, et luy attribuer ce succez lequel est deub à la solide
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application de monsieur le cardinal Mazarini, lequel il y a un an passé en
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avoit proposé l’entreprise.

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Je mande à monsieur Godeffroy sur l’opinion qu’on a que monsieur
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d’Avaux persistera à voulloir revenir de vous remettre le pouvoir que je
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vous ay expédié pour pendant l’absence de monsieur de Longueville
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continuer seul les conférences pour le traitté général et j’escris aux
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plénipotentiaires de Suède qu’il suffist d’estre ministre de Sa Majesté pour
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embrasser leurs intérestz, affin qu’ilz soient asseurez que vous les porterez
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avec autant de vigueur qu’auroit peu faire monsieur d’Avaux.

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Quand vous entrerez en conférence avec eux qu’il vous souvienne |:qu’il
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fault les flatter mais sans bassesse que l’union leur est aussy advantageuse
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qu’à nous et que vostre manière d’agir lie estroictement à la France les
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princes:| allemandz qui ayment leur liberté.

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|:Si le Palatin qui est un Suède

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Karl Gustav Pgf. zu Zweibrücken (1622–1660), ab 1654 Kg. von Schweden ( SMK IV S.
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172–174).
espouse leur reyne, ce sera un moyen de
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gagner Brandenbourg, il se dit qu’il y aspire et qu’il est pour y réussir et de
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veoir du changement au gouvernement:|, jusques à ce que monsieur de La
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Thuillerie me confirme cette nouvelle ou que les actions qui s’y passeront la
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rendent publique, j’en doubteray. |:Ce n’est pas qu’il soit hors d’ apparen-
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ce :|, mais une chose de cette nature ne s’exécute pas légèrement et les
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peuples du septentrion n’agissent pas avec la volubilité des Affriquains et
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des Levantins, mais touttes les affaires du monde estant soubmises à des
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changemens, ceux-là peuvent arriver qu’il fault partant prévoir et considé-
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rer qu’il vous souvienne de me faire response, sur ce que je vous ay
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cy-devant escrit:| touchant l’eslecteur de Brandebourg et d’essayer de
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pénétrer s’y un advis que j’ay receu est véritable que l’Empereur recherche
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celuy de Mayence de faire passer sa dignité et ses Estatz en la personne de
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l’archeduc Léopold

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Ehg. Leopold Wilhelm (1614–1662), Bruder des K. Ferdinand III.; er war schon Bf. von
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Passau, Straßburg, Halberstadt und Olmütz sowie Hoch- und Deutschmeister ( ADB XVIII
S. 402–404 ).
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