Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
119. Lionne an Servien Paris 1645 Juni 1
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Paris 1645 Juni 1
Ausfertigung: AE , CP All. 51 fol. 420–420’ = Druckvorlage.
Postsachen. Entrüstung der Königin über das Verhalten d’Avaux’ und Befehl zu seiner
Abberufung; Kritik Condés an d’Avaux. Geschenk für die Gattin Oxenstiernas.
J’eus l’honneur de vous escrire si amplement il n’y a que trois jours par
l’ordinaire qui sans doubte arrivera plus tost que ce courrier, que je n’ay
rien à y adjouster. Vos dépesches du 20 e que l’on a receues il y a seulement
deux heures
qu’on retardast le courrier, affin qu’il vous arrive dans les festes de la
Pentecoste que vous vous estes obligé de donner la proposition, et s’il y a
quelque chose d’important sur quoy vous faire sçavoir promptement les
intentions du Roy on vous dépeschera un aultre.
Vostre mémoire particulier du 13 e |:faict grand effect. La Reyne se fascha
haultement dans le conseil contre monsieur d’Avaux de ce qu’après avoir
faict emballer ses hardes:| etc. |:on:| ne pouvoit encore |:juger de son
dessein, que:| les affaires du Roy |:ne pouvoient pas demeurer dans ces
sortes d’irrésolutions et qu’elle voulloit absolument qu’on luy mandast qu’il
revînt:|. Ce que je pense s’exécute par la dépesche de ce courrier . Voylà
|:ce qu’il aura gagné avec toutes ses finesses s’il se treuve encore sur les
lieux:|. Comme les deux conseilz que l’on a tenus sur la paix ont esté dans
la chambre de Son Eminence, j’ay eu l’honneur d’y entrer et je vous puis
dire que |:ma présence faisoit donner à dos comme il fault à vostre collègue,
surtout Monsieur le Prince croyant bien que je ne manquerois pas de vous
en donner advis:|.
Je ne sçay si quand vous m’avés mandé que |:un présent à madame
Oxenstiern comme celuy que l’on a envoyé à madame Torstenson ne seroit
pas mal receu et utilement employé:|, vous sçaviés que |:ce n’estoit que des
rubans et aultres galanteries de valleur d’environ deux mil escuz:|. C’est
pourquoy je vous prie de m’escrire plus particulièrement si vous croyez que
|:cela suffist:| et si vous le jugés |:trop médiocre, jusques à quelle somme:| il
seroit à propos de |:y employer:|.