Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
102. Servien an Lionne Münster 1645 Mai 13
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Münster 1645 Mai 13
Unterredung Serviens mit Oxenstierna: seine und seines Vaters Haltung zu Frankreich;
Versuch der Inanspruchnahme der schwedischen Gesandten für die Interessen Rortés durch
d’Avaux und Rorté; Abneigung Oxenstiernas gegen Rorté als Gesandten in Stockholm.
Reisevorbereitungen d’Avaux’. Landgräfin von Hessen-Kassel. Dank für die Informationen zur
Behandlung der Religionsfragen. Aufenthalt eines Bruders Oxenstiernas in Paris. Abneigung
Oxenstiernas gegen La Grange-aux-Ormes als Nachfolger Rortés. Beilage: Bemerkungen zum
Propositionsentwurf.
Während meines Aufenthaltes in Osnabrück hatte ich Gelegenheit, mich mit
Johann Oxenstierna allein zu unterhalten. Er versicherte mir, daß sein Vater
und er selbst weiterhin eine wohlwollende Haltung gegenüber Frankreich
hätten. D’Avaux und Rorté hätten ihn und Salvius bewegen wollen, sich in Paris
darüber zu beschweren, daß man Rorté nach Schweden entsenden und Saint
Romain auf seine Stelle in Osnabrück schicken wollte; außerdem hätten sie den
schwedischen Gesandten erklärt, Mazarin und Servien seien nicht friedenswil-
lig . Oxenstierna deutete an, daß er Rorté nicht gerne als Gesandten Frankreichs
in Schweden sehen würde. – D’Avaux und seine Leute klagen hier in aller
Öffentlichkeit, daß ihm vom Hof keine Gerechtigkeit widerfahren würde. Seine
Reisevorbereitungen sind schon weit fortgeschritten. Ich habe den Verdacht, daß
er auch bei den Mediatoren gegen mich intrigiert.
Wie ich sicher weiß, wurde die Landgräfin von Hessen-Kassel ersucht, zu seinen
Gunsten in unserem Streit zu intervenieren. Sie soll übrigens das Ziel haben, ihre
Truppen der Armee Königsmarcks anzugliedern, um die Oberpfalz einzuneh-
men und so als Befreierin der Pfalz auftreten zu können.
Je vous suis très obligé du soin que vous avez pris de me faire sçavoir la ré-
solution du conseil de laisser faire aux Suédois ce que nous ne pouvons pas
faire nous-mesme dans les points qui concernent la religion
sement m’a donné moyen de négotier heureusement avec eux, et sans cela il
eust esté à craindre que nous nous fussions séparez dans quelque espèce de
rupture, parce qu’ils croyoient d’avoir tant fait de consentir à nostre
proposition en la forme qu’elle est, et treuvent si estrange que nous les
voulussions encore contraindre dans la leur, qu’ils s’imaginoient que ce
n’estoit pas tant par conscience que par quelque espèce de supériorité que
nous tâchons prendre sur eux. Enfin les choses se sont fort bien passées
selon mon foyble sens, mais monsieur d’Avaux avoit eu la charité de ne
m’envoyer pas la dépesche de monsieur de Brienne qui portoit la mesme
chose, de peur de me donner un moyen d’avancer les affaires et assoupir la
contestation où je luy avois escrit que j’estois avec les Suédois. Peut-estre
mesme y serois-je encore, si je n’eusse point receu vostre advis.
Wie ich höre, hält sich ein Bruder Johann Oxenstiernas in Paris auf . Es wäre
gut, wenn man ihm große Ehrungen zukommen ließe.
Je suis obligé de vous dire que monsieur Oxenstiern me tesmoigna grande
aversion contre monsieur de La Grange-aux-Ormes lorsque je luy dis qu’il
avoit esté choisy pour résider à Oznabrug. Je ne voulus pas m’engager à
rien qui pust luy donner espérance de veoir changer cette résolution à cause
qu’il est de voz amis. Néantmoins, je ne vous cèleray pas que sy l’on jettoit
les yeux sur quelqu’autre qui luy fust plus agréable, on luy feroit bien
valloir ce changement en luy faisant cognoistre qu’il n’auroit esté faict
qu’en sa seule considération. Je vous fais ce billet séparément, affin que
vous en usiez comme vous le jugerez plus à propos. Vielleicht ist Montbas ein
geeigneter Nachfolger.
Je croyois que nous vous envoyerions en commun les remarques cy-
joinctes , mais ne les ayant pas peu communiquer à monsieur d’Avaux, je
vous conjure de vous en servir pour justiffier les articles de la proposition
que j’ay tous dressez, sans qu’il paroisse que je vous les aye addressez.
AssNat 274 fol. 520–531: Anmerkungen Serviens zum Entwurf der französischen Proposition
II, ohne Datum, Kopie :
Sur le premier: On a |:estimé advantageux de faire la proposition soubs le nom des deux
couronnes conjoinctement pour faire mieux parroistre leur union, rendre les demandes
plus considérables et laisser moins de moyen de les diviser en accordant à l’une ce que
l’on voudroit reffuser à l’autre:|.
Sur le troisième: |:Cet article sert non seullement pour se mettre à couvert des forces de
l’Empire, mais pour obliger les Suédois de reprendre les armes contre l’Empereur, en cas
qu’au préjudice du traitté qui sera fait il voullust cy-après assister les Espagnols contre la
France pour ce que ne le pouvant faire sans contrevenir aux articles du traitté général,
dont les Suédois demeureront garendz ils seront obligez de recommancer la guerre dans
l’Allemagne, la crainte de cette obligation tiendra en bride la maison d’Austriche et
rendra plus retenue la branche qui est en Allemagne pour n’adhérer pas à touttes les
nouveautéz des Espagnolz:|.
Sur le quatrième: Les diverses limitations qui ont esté apportées jusqu’icy |:à l’amnistie
accordée par l’empereur deffunct à esté cause de la continuation de la guerre:|, c’est
pourquoy il fault |:qu’elle soit généralle et sans conditions sy on veult finir les troubles
présens. La demande qui est faitte en cette forme quoyqu’elle soit juste et ordinaire en
tous les traittez oblige d’autant plus tous les Allemandz que l’Empereur jusqu’icy l’avoit
reffusée, sy ce n’est soubz des conditions qui en destruiroient l’effect:|. Néantmoins on a
eu quelque advis que depuis peu |:il s’estoit disposé de l’accorder pure et simple sans
aucune restriction affin de réunir par ce moyen avec luy les estats de l’Empire. Mais son
but seroit en mesme temps de les destacher d’avec les couronnes à quoy il ne trouve pas
encores toutte la facilité qu’il souhaitteroit et n’en viendra pas à bout tandis que lesdits
estatz espéreront d’obtenir ce qu’ils demandent par l’assistance des deux couronnes
croyant qu’il leur sera plus asseuré de cette sorte:|.
Sur le cinquième: Cet article semble estre superflu estant compris dans le précédent, mais
il a esté mis pour contenter les estrangers qui servent dans les armées des deux couronnes,
lesquelz voyans qu’on a priz un soing particulier de leurs intérestz et qu’on a miz un
article en leur faveur, |:les Allemandz payans beaucoup de ces démonstrations:| seront
plus aysément conservez dans leur devoir et réchauffez dans la passion qu’ils ont pour le
serivice:|.
Sur le huitième: Cet article |:est un des plus importans et sur lequel nous avons eu plus de
contestation avec les Suédois, ilz voudroient que nous adjoustassions ces mots qui se
trouvent dans quelques-uns de nos traittez d’alliance tant pour les affaires ecclésiastiques
que profanes, non seullement nous nous en sommes exemptez, mais nous avons soustenu
qu’ils ne le devoient pas mettre dans leur escrit et ils ont esté laissez en résolution de ne le
faire pas pourveu que les députtez des protestans qui sont prez d’icy ne les obligent point
à changer d’advis. Cela estant l’article ne pourra estre entendu que des choses temporelles
et quelque résolution que prennent les Suédois, il est certain que de nostre costé nous
n’aurons parlé que de celles-là:|. Nous nous estions contenté de |:demeurer sur la
généralité et n’avions pas fait mention particulière de la maison Palatine:|. Néantmoins
|:les Suédois et tous les autres députtez en ont fait de sy grandes instances comme d’un
point de grande importance et sans lequel la paix ne pouvoit estre faitte, que nous avons
esté forcez d’incérer les trois motz qui sont barrez
obligez en sorte que l’on ne les puisse encores oster sy on ne les approuve pas à la cour:|.
Il est vray qu’en donnant ce contentement à nos alliez pour en recevoir d’autres d’eux de
plus grande importance nous n’avons pas recognu que cela peust apporter aulcun
préjudice, la clause qui est à la fin de l’article nous mettant à couvert, et nous donnant
moyen de faire ce qui nous sera utile. Sans cette clause dernière nous eussions fait
difficulté de coucher le reste de l’article comme il est |:mais comme le commancement est
général et contente nos amys cette restriction nous peut donner moyen d’attirer nos
ennemis et particulièrement le duc de Bavière s’il se met en estat qu’on le puisse faire, le
commancement le menace et luy donne de la crainte, la fin luy laisse l’espérance pourveu
qu’il se conduise comme il doit envers la France, sy on conserve quelque sorte de
négociation avec luy on luy pourra extrêmement faire valloir cette clause comme ayant
esté mise pour nous conserver un moyen de l’obliger dans le traitté selon la conduitte
qu’il tiendra avec nous:|.
Néantmoins |:pour avoir le consentement des Suédois et des autres alliez à cette clause
laquelle ilz vouloient que nous ostassions comme destruisant la généralle, nous avons
tesmoigné qu’elle ne tendoit qu’à nous asseurer pour nostre rescompence particulière,
parce qu’en demandant la restitution de touttes choses en l’estat qu’elles estoient en 1618
nous nous engagerions tacitement de tout rendre de nostre costé sy nous n’avions fait
cette réserve, et nous avons fait semblant d’avoir ce scrupulle affin qu’on ne s’apperceust
pas des autres intentions qui peuvent estre cachées soubz cette limitation. Nous avons
mesme tasché de persuader aux Suédois qu’ils devoient incérer la mesme chose dans leur
escrit pour le mesme dessein d’asseurer leur récompence, mais ils ont respondu qu’ils
croyoient d’estre suffisamment à couvert pour cela ayans mis un article séparé pour leur
satisfaction lequel par conséquent excepte leur récompence de la demande généralle qu’ils
ont faitte de remettre touttes choses en l’estat de 1618. Nous croyons bien avec eux:| que
cela eust esté suffisant |:mais parce que cette clause nous estoit nécessaire pour d’autres
fins, nous avons tesmoigné d’en avoir besoing pour nostre seureté, mais nous n’avons pas
ozé les presser davantage d’en faire autant de peur qu’ilz ne s’apperceussent que nous
avons une autre visée:|.
Sur le neufième: Cet article estant le seul où il est traitté des intérestz de la religion, il l’a
fallu dresser avec délicatesse pour ne rien faire contre nostre conscience et n’abandonner
pas aussy entièrement ceux avec lesquelz nous nous sommes engagez dans cette guerre. 1.
De la façon qu’il est couché il paroist que |:c’est icy où les affaires concernant la religion
sont réservées:| qui confirme que dans le précédent on n’a eu intention que de parler des
affaires |:politiques et que par conséquent le restablissement de touttes choses en l’estat
de 1618 qu’on y a demande ne regarde que le temporel:|.
2. Il faut remarquer |:qu’on ne demande rien positivement ny en faveur des protestans ny
contre les catholiques mais seulement qu’il soit dressé un règlement sur leurs demandes:|
pour affermir la paix et empescher qu’on ne revienne aux armes qui est une pensée qui ne
peut estre blasmée à Rome, l’Allemagne estant en estat qu’il n’y a personne de bon
jugement qui ne voye qu’on y |:ruynera tousjours plus qu’on n’y advancera la religion
catolique par la guerre:|. 3. Il est dit que ce règlement sera dressé du consentement des
intéressez et à leur commune satisfaction, ce qui regarde aussy bien l’advantage des
catholiques que des protestans qui pourront dire leurs raisons et y mesnager leur
contentement quoyqu’ilz n’y consentiront pas. 4. Il est encore dit que ce règlement sera
dressé sur l’explication des traittez cy-devant faictz, affin que |:il parroisse que s’y on
accorde quelque grâce aux protestans elle n’est pas nouvelle ny faicte à nostre instance:|,
mais parce que l’Empereur ne peut contrevenir aux traittez que luy-mesme à faictz avec
eux |:par l’avis mesme de ses théologienz et de son conseil de conscience, par exemple
nous ne voudrions pas demander qu’on leur laissast:| la jouissance des biens ecclésiasti-
ques qu’ilz possèdent et il se treuve que l’Empereur l’a desjà accordée pour quarante ans
par le traitté de Prague sy bien que de cette sorte il semble que |:nos plus grandz ennemis
ny les plus scrupuleux casuistes de la cour de Rome ne sçauroient nous imputter que nous
ayons rien demandé par cet article qu’ils ne puissent eux-mesmes demander pour le bien
de la paix sans blesser leur conscience puisque nostre demande est en quelque façon
conforme aux instances qui nous sont tous les jours faictes par monsieur le nunce qui sont
de faire la paix sans en prescrire les conditions:|. Cependant cet expédient n’a pas laissé
de satisfaire noz alliez parce qu’en dressant le règlement demandé ilz auront moyen de
dire aussy leurs raisons, faire pourveoir à leurs plaintes et remédier s’il est possible pour
l’advenir à leurs maux passez, au moins à ceux qui seroient capables de causer de
nouveaux troubles. |:On pourroit dire que ce règlement devant estre fait avant la
conclusion du traitté sera capable de retarder la paix, cela seroit bon sy on estoit obligé de
ne faire point de paix jusqu’à ce qu’on fût d’accord de ce règlement. Mais tant s’en faut
que cela soit que nous avons expressément convenu avec les Suédois que nos demandes
ne sont point obligatoires en sorte que nous ne puissions nous relascher de part et d’autre
lorsque nous le jugerons à propos sy bien que par une ouverture qui ne nous engage point
nous avons contenté en quelque façon noz alliez et n’avons rien fait contre nostre
conscience ny:| qui puisse justement estre blasmé de personne. Nous pourrons |:mesmes
tirer quelque advantage des difficultez qui s’y rencontreront car outre que les refus qui
pourront offencer les protestans ne viendront pas de nous mais de nos partyes, non plus
que les demandes qui pourront chocquer les catholiques lesquelles seront faictes ou par
les protestans mesmes ou par les Suédois, les contestations longues et fascheuses qui
arriveront pour cela nous donneront moyen de faire cognoistre aux médiateurs que sy
l’Empereur y veut mettre fin et affectionne tant la relligion qu’il en fait semblant il n’a
qu’à donner promptement leur compte aux deux couronnes dans leurs intérestz particu-
liers après quoy ceux qui regardent le public deviendront plus facilles et nous aurons
mesmes moyen de rendre les Suédois plus traictables quand on leur pourra faire veoir ou
qu’on leur pourra dire à l’oreille que leur satisfaction est accordée comme ilz la désirent
raisonnablement:|.
Sur le dixième: On n’a pas faict |:scrupulle de demander amplement en faveur des estats
de l’Empire tout ce qui ne regarde que le temporel parce qu’estans allez retenus dans les
affaires eclésiastiques et ne leur ayant fait aucun office pour ce regard, il a fallu pour ne
reffroidir pas leur affection envers la France les contanter dans les autres intérestz où la
conscience de Leurs Majestez ne peut point estre blessée et en suitte de la convention
remarquée cy-dessus que ces demandes ne sont point obligatoires à nostre esgard. Il nous
est permis de demander beaucoup en faveur de nos amis pour obtenir ce qui sera trouvé
raisonnable:|. On a esté contrainct d’adjouster la clause qui touche ceux de la religion
prétendue réformée sur les instances préssantes des Suédois et des Hessiens qui nous ont
fait plaintes de ce qu’il n’en estoit point fait de mention dans le project que nous avions
dressé. Ce n’est pas que les Suédois n’y ayent eu quelque répugnance aussy bien que nous,
à cause qu’ilz les treuvent plus contraires à leur religion que les catholiques mesmes. Mais
ilz ont estimé que nous ne pouvions entièrement les abandonner ny refuser les moyens de
leur procurer la seureté |:tant pour ne les rebutter pas qu’à cause que nous y sommes
obligés envers madame la Langrave par un article secret:| cela estant il semble qu’on ne
pouvoit en parler pas doucement ny en un lieu où il parust moins que cette demande
touche la religion puisque ce n’est qu’indirectement et qu’en demandant que tous les
princes soient remiz en leur anciens droictz et libertez on y a glissé tant catholiques que
de la confession d’Auxbourg, en y comprenant ceux de la religion prétendue réformée, on
a mesme exprimé au long dans la suitte de l’article en quoy consistent les droictz desdits
princes affin qu’il paroisse que la demande ne comprend point directement la religion et
qu’elle n’est faitte que pour les |:intérestz politiques:| dont il ne seroit pas juste que la
religion prétendue réformée feist deschoir les princes. Il semble que nous n’eussions peu
refuser cette clause sans désobliger tous ceux de cette créance tant d’Allemagne que de
tous les autres endroictz qui sont dans l’alliance de Sa Majesté |:et on leur peut
extrêmement faire valloir cet office:|. Sur le onzième: Cet article dépend des précédens et
y pouvoit estre inséré, mais on l’a creu sy considérable qu’on a estimé à propos d’en faire
un particulier pour cela.
Sur le douzième: Celuy-cy a esté proposé dans les diettes en divers temps, |:est fort
agréable aux estatz de l’Empire et donnera moyen en s’en relaschant d’en obtenir
quelqu’autre à l’advantage des deux couronnes:|. Sur le treizième: Les Suédois se sont
explicquez davantage sur cet article et ont demandé que les estatz de l’Empire demeurent
garents de la paix et soient obligés de prendre les armes contre celuy qui contreviendra,
|:c’est insensiblement venir à la ligue qu’on désire, nous avons pourtant laissé l’article en
termes généraux, mais sy on juge plus à propos à la cour de l’explicquer davantage il fera
dès cette heure la proposition de la ligue cela pourra estre adjousté, les Suédois n’y faisans
pas de difficulté:|. Sur le quatorzième: Cette forme de demander la satisfaction des deux
couronnes à esté jugée sy à propos par les Suédois qu’ilz ont résolu d’en dresser un article
dans leurs propositions aux mesmes termes, néantmoins il sera |:en nostre liberté comme
on le jugera plus à propos à la court:|.
Sur le quinzième: |:Cet article comprend deux chefz. Le premier regarde ceux qui font la
guerre avec nous contre la maison d’Austriche, parmy lesquelz nous pouvons entendre le
roy de Portugal et le Ragotski affin qu’on pourvoye à leur satisfaction raisonnable par le
traicté de paix, et on les pourra nommer en temps et lieu. Le second chef comprend
générallement tous:| ceux qu’on voudroit faire comprendre dans la paix dont les Suédois
se sont expliquez plus avant que nous ayans nommé l’Angleterre, le Portugal, le
Transilvain et plusieurs autres.
Sur le seizième: On a adjousté cette demande pour |:donner contantement aux estrangers
qui servent le Roy parce que les Suédois estans résolus de demander la récompence de
leur armée, ceux de l’armée de Sa Majesté eussent eu suject de se plaindre sy on les eust
oubliez, on s’en pourra relascher comme on voudra selon l’estat où se trouveront les
affaires du party:| lorsque la paix sera conclue.
Sur le dix-septième: Cette réserve au lieu d’estre mise dans le traitté en forme d’article
sera insérée dans la préface qui sera adjoustée aux présens articles et qui fait mention
succintement de ce qui est contenu dans les deux propositions qui ont desjà esté
données.