Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
94. Brienne an d’Avaux und Servien Paris 1645 April 29
Paris 1645 April 29
Ausfertigung: AE , CP All. 54 fol. 179–179’, 182–183’ = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All.
51 fol. 250–251; AssNat 274 fol. 499–500. Druck: Nég. secr. II, 2 S. 80–81; Gärtner IV S.
854–858.
Projekt Hessen-Kassels zur Regelung der Religionsfragen im Reich: vermutliche Abstimmung
mit Schweden; Forderung nach Opferung der bayerischen Interessen zugunsten der pfälzischen
Restitution, Eintreten der Generalstaaten für die pfälzischen Interessen, vermeintliche histori-
sche Verpflichtung Frankreichs zum Beistand in dieser Sache; Forderung nach Gleichberechti-
gung der Kalvinisten. Gerüchte über eine Heirat des Pfalzgrafen Eduard mit Anna Gonzaga.
J’avois résolu ainsy que mes lettres particulières
de laisser partir l’ordinaire sans vous escrire en commun, mais monsieur
Polelme m’estant venu trouver pour me communiquer un mémoire qui luy
a esté adressé par madame la Langrave, j’ay changé d’avis, jugeant que je
debvois vous donner information du contenu en iceluy. Comme il me le
lisoit la Reyne m’envoya quérir, ce qui est cause que j’ay eu peine à retenir
ce qu’il contient et dont mesmement je n’ay pas fait effort sachant que les
ministres de cette princesse vous le doibvent remettre si desjà ilz n’y ont
satisfait et toutesfois j’ay jugé debvoir |:resveiller voz prudences en vous
advertissant qu’il m’a semblé concerté avec les ministres de Suède et tendre
à mesme fin que ceux-là se sont descouvertz avec vous partager l’Empire en
deux religions et en establir la seureté sur cette esgalité.
Ce que j’y ay remarqué de plus estendu qu’en la proposition des Suédois
c’est qu’il entre au destail de ce que doit produire l’amnistie généralle en
faveur du Palatin et ilz ne craignent point de se laisser entendre que les
intérestz du duc de Bavières doivent estre sacriffiez à ceux de cet autre
prince:|. Deux heures avant que ledict sieur Polelme me fust venu trouver
l’ambassadeur de Hollande m’avoit veu et m’avoit fait une vive instance en
|:faveur du mesme Palatin disant que ses maistres ont ses affaires à coeur
comme les leurs et qu’ilz attendent que la France les protégera:| adjoustant
qu’elle le doibt par les services receus par ceux de cette maison. |:Les
protestans et Calvinistes se persuadent:| que le secours envoyé aux princes,
c’estoit ainsy que l’on désignoit le roy de Navarre et le prince de Condé
l’un aÿeul de Sa Majesté et l’autre père de Monsieur le Prince, contre le roy
et le royaume de France tient lieu d’obligation à Sa Majesté, le feu roy aÿeul
de celuy qui règne a bien creu qu’il estoit redevable de cette assistance, a
recognu qu’il estoit créancier du prince des Deux-Ponts
Pgf. Johann von Zweibrücken (1550–1604), Pgf. 1569; wie die Ausführungen zeigen, meint
Brienne jedoch Johann Casimir (1543–1592), Pgf. bei Rhein, seit 1583 Regent der Kurpfalz;
dieser hatte Anfang des Jahres 1587 mit Heinrich von Navarra vertragliche Abmachungen
über die Gestellung einer Hilfsarmee getroffen, wofür Heinrich sich verpflichtete, die Waffen
nicht eher niederzulegen, bis der französische Kg. die Kosten dieser Hilfeleistung erstattet und
Aufwendungen Johann Casimirs im Zusammenhang mit seinen früheren Einsätzen in
Frankreich und Flandern beglichen habe ( Ritter II S. 8f.; ADB XIV S. 307–314 ; NDB X S.
510–513 ).
avoient contribué à amener en France cette armée de reŷtres qui fust en
partie deffaicte à Anneau et dissipée par l’argent qu’on leur paya
In der Nacht vom 23. zum 24. November 1587 besiegte Heinrich von Lothringen
(1550–1588), Hg. von Guise, bei Auneau in der Nähe von Chartres die von Pgf. Johann
Casimir für die Hugenotten aufgebrachten deutschen Hilfstruppen (vgl. S. 308 Anm. 4), die
von dem Burggrafen Fabian von Dohna (1550–1622; ADB V S. 304 ; Zedler VII Sp.
1171–1173) geführt wurden. Am Tag vorher waren die dazugehörigen schweizerischen
Verbände von Dohna abgefallen ( Ritter II S. 9f.).
n’a jamais avoué qu’elle eust esté levée pour le bien de la France et
néantmoins on essaye de nous l’insinuer.
|:Ledit Polelme passe outre, il veut que les Calvinistes qu’il prétend unir
aux Lutériens:| ayent les mesmes advantages dont les autres ont quelques
titres que ceux-cy n’ont jamais sceu obtenir, et dez que je luy demanday
explication de ses prétentions |:il changea de couleur, ce qui me fit
appercevoir que sa maistresse a bien à coeur ce qu’elle luy a envoyé et que
protestants et Calvinistes ont prétention d’estendre leurs religions et que ce
soit la France qui les y ayde. Pour ne laisser à cognoistre audit Polelme:|
que ses prétentions |:me chocquoient je luy demanday une seconde
conférence et m’excusay de ce que j’estois pressé de partir pour me rendre
auprez de Sa Majesté selon qu’il m’estoit commandé, et il estoit tesmoing
de l’ordre que j’en avois receu. Pfalzgraf Eduard, der sich hier am Hof aufhält,
soll den Wunsch geäußert haben, Anna Gonzaga zu heiraten. Man sagt sogar,
die beiden seien bereits heimlich getrau .