Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
78. Servien an Lionne Münster 1645 April 8
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Münster 1645 April 8
Konzept: AE , CP All. 51 fol. 77–79’ = Druckvorlage.
Bestätigung der Intrigen d’Avaux’ gegen Servien durch Oxenstierna. Deutliche Bereitschaft der
Schweden zum Friedensschluß; Drängen der Offiziere in der Armee Torstensons auf Frieden,
Gefahr des Übergreifens dieser Bewegung auf die Weimarer Armee; Befriedigung Oxenstiernas
über die französische Verhandlungsbereitschaft.
Oxenstierna hat bestätigt, daß d’Avaux meine Verhandlungen in Osnabrück zu
Beginn des vergangenen Monats hat stören wollen. Er ist bereit, diese Tatsache
und sein negatives Urteil über d’Avaux’ Verhalten jederzeit zu bestätigen. Man
sollte die Angelegenheit durch eine neutrale Person überprüfen lassen.
Il est vray que les Suédois tesmoignent tout de bon de vouloir la paix, et
que selon toutes les aparences ilz sont résoluz de l’avancer et de la faciliter.
Ilz disent mesmes que monsieur Torstenson leur escript qu’il est temps de
s’y résoudre et que les chefs de son armée s’y attendent qui sont tous
Allemands et semblent estre lassez d’entretenir le feu dans leur maison. Ce
sentiment pourroit bien aussy passer enfin dans l’armée du Roy qu’on
appelle Veymarienne
suposé cette lettre de monsieur Torstenson dont ilz nous ont parlé en
confidence, soit qu’en effect ilz l’ayent receue, le discours qu’ilz nous en
ont faict est tousjours un grand indice de l’envie qu’ilz ont de sortir
promptement d’affaires, il a extrêmement paru à ce voyage de monsieur
Oxenstiern que c’est leur intention, il s’en est allé aussy satisfaict de la
facilité que nous y avons tesmoignée de nostre costé comme il avoit
tesmoigné estre picqué de la responce que luy avoit faicte monsieur
d’Avaux, qu’il falloit encor attendre les princes d’Allemagne, il avoit desjà
faict plainte de cette responce à messieurs les ambassadeurs de Venize et de
Savoye et j’ay creu que s’il fust party d’icy mescontent et nous imputast le
retardement, que cela nous eust faict trop de préjudice sy bien que tout a
esté racommodé et il s’en va très satisfaict, cependant nous aurons loisir de
recevoir les ordres de la cour.