Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
74. Ludwig XIV. an d’Avaux Paris 1645 April 6
Paris 1645 April 6
Ausfertigung: AE , CP All. 54 fol. 151–151’ = Druckvorlage. Kopie: AssNat 274 fol. 428–428’.
Druck: Nég. secr. II, 2 S. 77 Gärtner IV S. 716–717, jeweils datiert auf 5. April.
Freistellung der Entscheidung über die Abreise; Hinweis auf die zukünftige ausgleichende
Funktion Longuevilles und auf die zunehmende Friedensbereitschaft der Feinde nach Jankau.
Quand nous avons considéré la reyne régente madame ma mère et moy les
instances que vous faictes de revenir nous sommes estonnez qu’ayant un si
beau champ d’acquérir de la gloire en servant vostre patrie, mesme toutte la
chrestienté, et que plusieurs siècles ne peuvent faire naistre un pareil
rencontre vous persistiez tousjours en cette résolution. Je ne vous deffen-
dray pas d’y persévérer, il deppendra de vous de l’exécutter, si une pensée
plus advantageuse à vostre réputation ne vous a fait changer, me promet-
tant que l’arrivée et l’entremise de mon cousin le duc de Longueville et sa
présence terminera tous les différends que vous aviez avec le sieur comte de
Servien
In gleichem Sinne schrieben auch Brienne und Mazarin an d’Avaux: Brienne an d’Avaux,
Paris 1645 April 6 (Ausfertigung: AE , CP All. 54 fol. 153–154; Druck: Nég. secr. II, 2 S.
77–78, Gärtner IV S. 718–720, jeweils datiert auf 5. April); Mazarin an d’Avaux, Paris 1645
April 7 (Kopie: AE , CP All. 51 fol. 98–99).
s’employer fortement à establir l’union entre vous et ledit sieur Servien qui
est absolument nécessaire pour conduire à fin la négotiation de la paix à
laquelle on peut dire que touttes choses conspirent, affin qu’elle se conclue
à la gloire de cette couronne et à la félicité de l’Europe. Le dernier coup
qu’ont receu les Impériaux par la deffaicte entière de leur armée au milieu
de la Bohême et proche des pais héréditaires et au commencement de la
saison est décisif, et tel qu’apparemment les ennemis seront contraincts de
chercher dans la paix les moyens d’en éviter d’autres qui les menacent, et
qui receus leur lèveroient l’espérance de l’obtenir. Il me suffist de vous les
faire voir par un léger crayon, et remettre à vostre prudence de pezer et
d’examiner ce que vous debvez faire soit en vous considérant ou en
considérant le public. Ce que je puis adjouster c’est que je seray bien aise
que vous demeuriez jusques à la conclusion de la paix, et que prenant une
délibération contraire vous pourriez venir asseuré que vous serez bien veu
et bien receu, et le souvenir de vos antiens services ne sont [!] point effacés
de ma mémoire …