Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
70. Servien an Lionne Münster 1645 April 5
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Münster 1645 April 5
Konzept: AE , CP All. 51 fol. 75–76 = Druckvorlage.
D’Avaux. Hessen-Kassel. Beschwerde bei Oxenstierna über den schwedischen Residenten in
Den Haag. Abberufung d’Avaux’. Protokollarische Behandlung der Vertreter Portugals.
D’Avaux tut überall kund, daß er um seine Abberufung gebeten hat; statt die
Interessen des Königs zu vertreten, beschränkt er sich darauf, die Gunst der
Gesandten zu erwerben. – Die Landgräfin von Hessen-Kassel will die beiden
versprochenen Infanterie-Brigaden nun doch nicht aufstellen. Ich habe ihr durch
Krosigk mitteilen lassen, daß diese Nachricht in Frankreich einen sehr schlech-
ten Eindruck machen würde. Nous avons résolu ensemble sy monsieur
Oxenstiern nous parloit du discours que monsieur d’Estrades a faict en
Hollande, après luy avoir faict sçavoir le désaveu qui en a esté faict à la cour
et l’avoir bien faict valloir, de luy toucher un mot en passant de la conduite
du résident suédois qui assez inconsidérément s’oppose quelquefois aux
desseins et aux intérestz de la France, monsieur d’Avaux ne l’ayant pas faict
de crainte de desplaire à monsieur Oxenstiern qu’il avoit envie de flatter, je
fus contrainct de prendre la parolle en sa présence, et fis le discours en sorte
qu’au lieu de nous en sçavoir mauvais gré, il fut forcé de blasmer avec nous
le peu de conduicte de leur résident .
Contarini hat mir im Vertrauen mitgeteilt, daß die Königin sich entschieden
hat, d’Avaux abzuberufen, nicht mich.
J’avois tousjours oublié de vous demander sy Son Eminence a quelque
inclination à faire accorder aux Portuguais ce qu’ilz demandent, vous
pouvez bien croire que de mon costé sy cela estoit je n’y apporterois aucun
difficulté, sy elle incline tant soit peu pour leur faire accorder cette faveur je
crois qu’on pourroit treuver quelque moyen au moins selon mon foible
advis de leur donner contentement principalement sur la qualité d’ ambas-
sadeur . A la vérité sur les sauf-conduitz la chose estant plus généralle et
plus périlleuse il y auroit peut-estre subjet d’y faire plus de réflection,
néantmoins je vous prie d’estre ma caution une fois pour toutes qu’en mon
particulier je n’auray jamais peine à suivre en toutes choses les inclinations
de Son Eminence. Sy elle a agréable je luy diray mon sentiment avec liberté
pour faire après ce qu’il luy plaira, mais sy cela encor ne luy plaisoit pas je
m’en abstiendrois. – Ständig muß ich mit ansehen, wie d’Avaux gegen mich
intrigiert.