Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
66. Servien an Lionne Münster 1645 März 28

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Servien an Lionne


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Münster 1645 März 28

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Konzept, zum Teil eigenhändig: AE , CP All. 50 fol. 417–417’, 415–415’, 418 = Druck-
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vorlage
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Schreiben Chigis an Bagno zugunsten d’Avaux’; enge Zusammenarbeit des Nuntius mit
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d’Avaux seit einiger Zeit; Bitte um Veranlassung Bagnos zu einem für Servien günstigen
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Schreiben an Chigi; Urteil Contarinis über d’Avaux im Gegensatz zu dem Chigis. Eintreten
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Lionnes für Servien bei Polhelm, Grotius und Cérisantes. D’Avaux’ Intrigen bei den
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schwedischen Gesandten mit Hilfe Rortés; Widerlegung einiger seiner Behauptungen durch
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Wicquefort. Informationen Briennes für d’Avaux.

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J’appréhende bien que ce ne soit vostre seule addresse qui a faict explicquer
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à mon advantage ce que monsieur Chiggy a escript à monsieur de Bagny et
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que son intention n’ayt esté plustost de frapper un coup à l’advantage de
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monsieur d’Avaux en voulant faire cognoistre qu’on ne luy donne pas assez
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d’authorité. Premièrement il y a un commerce de moynes entre eux dont je
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ne suis pas.

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En second lieu les termes que j’ay trouvez dans vostre chiffre

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Nicht zu ermitteln.
sont ceux qui
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suivent: ‘que sy mon compagnon n’estoit comme un zéro dans l’assemblée,
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jamais on ne feroit rien qui vaille’. Sy ce sont les mesmes parolles de
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l’escript de monsieur de Chiggy et que vostre commis n’y ayt rien oublié,
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elles tendent à monstrer que pour faire quelque chose qui vaille dans
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l’assemblée, il fault que monsieur d’Avaux n’y soit pas comme un zéro et
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par conséquent qu’il y aye plus d’authorité qu’il n’y en a eu jusqu’à présent.
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Ce qui me faict soupçonner que ç’a esté la pensée de monsieur de Chiggy,
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est que monsieur d’Avaux luy rendit en ce temps-là diverses visites en
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secret, et après, dans une de ses responses, comme il crut peult-estre avoir
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bien disposé monsieur de Chiggy à faire office pour luy, il prenoit les
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médiateurs à tesmoin qui de nous deux suffocquoit son collègue. Je vous
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conjure de mesnager l’esprit de monsieur de Bagny en sorte qu’il escrive à
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monsieur Chiggy en ma faveur affin qu’il establisse amitié et confiance. Je
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remetz à vostre discrétion les raisons que vous jugerez plus propres pour y
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disposer l’un et l’aultre.

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Je croy fermement que sy on voyoit les lettres de monsieur Contarini à son
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collègue de France, elles ne seroient pas à l’advantage de monsieur d’Avaux.
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Car il estoit fort scandalisé de tout son procédé et de ce qu’il avoit eu la
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bassesse de désavouer une parolle qu’il leur avoit donnée. Monsieur Chiggy
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estoit aussy en ce temps-là dans le mesme sentiment et condamnoit les

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variations de monsieur d’Avaux. A la vérité ce n’estoit pas sy hardiment ny
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sy ouvertement que l’aultre. Je ne sçay pas sy depuis par quelque artiffice
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on luy auroit faict changer de sentiment. Car monsieur d’Avaux s’occupe
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beaucoup plus à mettre en praticque des artiffices et des malices pour
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s’accréditer qu’à avancer les affaires. Je vous conjure de ne négliger pas
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l’office de monsieur de Bagny et par rencontre d’agir pour la mesme
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intention sy vous le jugez à propos auprès de l’ambassadeur de Venize affin
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qu’il escrive favorablement à monsieur Contarini.

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Je croy qu’il ne seroit pas inutile de faire le mesme office auprès du sieur
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Polhelm

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Winand von Polhelm, Resident Hessen-Kassels in Paris ( APW II B 1 S. 60 Anm. 4).
qui se loue extrêmement de vous. Peult-estre ne sera-t-il pas à
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propos d’y adjouster que je ne pers aucune occasion de vous escripre en
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faveur de madame la Lantgrave. Sy vous avez aussy occasion de veoir
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l’ambassadeur de Suède vous luy pourrez tesmoigner adroictement que je
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fais paroistre en toutes rencontres aultant d’affection en effect pour la
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Suède que monsieur d’Avaux en faict de démonstration. Pour Cézisantes, il
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a obligation à monsieur d’Avaux, néantmoins un mot à propos ne nuira pas,
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principalement en ne nommant point monsieur d’Avaux, mais en luy
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tesmoignant simplement l’affection que j’ay pour la Suède qui est aussy
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grande que la peult avoir aulcun des subjetz du Roy.

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D’Avaux hat noch unmittelbar vor meiner Ankunft in Osnabrück durch den
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Sekretär Rortés

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Oudin (gest. 1646) ( Ogier S. 152f.).
die schwedischen Gesandten aufgefordert, mich nicht zu
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empfangen; dann hat er ausgestreut, Oxenstierna und Salvius wollten allein mit
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ihm verhandeln. Ebenso unwahr ist seine Behauptung, daß ich durch mein
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Verhalten dem hier durchgereisten Brandenburger Adeligen

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Winand Rodt; vgl. den Bericht über seine Verhandlungen mit d’Avaux in Münster in UA II
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S. 745–747.
Anlaß zur Klage
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gegeben habe. Dieser ist nach Den Haag weitergereist und hat sich gegenüber
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Wicquefort

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Joachim von Wicquefort (geb. um 1600), Resident Hessen-Kassels in Den Haag ( Zedler LV
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Sp. 1736; ADB XLII S. 336–338 ).
nur lobend über mich geäußert, wie die Beilage ausweist. – Es wäre
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gut, wenn einer von uns beiden abberufen würde. Durch Brienne scheint
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d’Avaux immer gut informiert zu werden. Er vermutet auch, daß meine
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Bezahlung besser als die seine reguliert wird.


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Beilage [fehlt]


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Wicquefort an Servien, Den Haag 1645 März 25

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Kopie: AE , CP All. 33 fol. 226.
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