Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
65. d’Avaux und Servien an Oxenstierna und Salvius Münster 1645 März 26
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Münster 1645 März 26
Kopien: AE , CP All. 46 fol. 263, datiert auf 27. März = Druckvorlage; BN F. fr. 17897 fol.
167’.
Empfangsbestätigung. Beratung über die kaiserliche Antwort auf die Proposition Ia mit
Rosenhane und den hessischen Gesandten; anschließend Abgabe einer Stellungnahme dazu vor
den Mediatoren. Konferenz mit Oxenstierna und Salvius über das weitere Vorgehen nach
Eintreffen der notwendigen Instruktionen aus Paris. Gratulation zum Erfolg Torstensons.
Nous avons receu par les mains de monsieur Rosenhans la lettre de Voz
Excellences du 23 e de ce mois , où nous voyons qu’enfin le comte de
Lemberg s’est manifesté et vous a faict instance d’en venir au principal de
la négotiation. A quoy Voz Excellences adjoustent qu’elles ont aussy esté
conviées par ceux-là mesme qui les avoient requiz de différer encor pour
quelque temps leur proposition.
Nous conférerons au premier jour avec ledict sieur Rosenhans sur la
responce que les commissaires de l’Empereur ont donnée sur nostre dernier
escrit, puisqu’il nous a dict estre en estat de le faire et aussy avec les députez
de madame la landgrave de Hesse, aprez quoy nous pourrons voir mes-
sieurs les médiateurs affin de leur faire remarquer par forme de discours,
sans passer plus oultre le peu de fondement et les mauvaises raisons de la
susdicte responce et leur lever par là l’occasion de treuver à redire en nostre
silence, le tout en attendant que nous ayons receu une despesche de la cour,
qui ne sçauroit plus guères tarder, selon que nous l’avons appris par les
dernières qui en sont venues et qu’ensuitte nous ayons eu avec Voz
Excellences la conférence que nous estimons bien convenable et nécessaire
pour nous préparer de part et d’aultre par un bon et solide conseil à donner
plus d’acheminement à la négotiation, selon que l’intérest commun des
couronnes le peult requérir ensemble celuy de leurs alliez et confoedérez
qui pâtissent dans l’Allemagne, pour la consolation et soullagement des-
quelz le bon succez des armes suédoises qui nous a donné une très grande
et véritable joye, promettant beaucoup, nous ne désirons rien tant que d’y
adjouster de nostre part tout ce qui nous sera possible …