Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
57. Servien an Lionne Münster 1645 März 11
Münster 1645 März 11
Eigenhändiges Konzept: AE , CP All 50 fol. 342–345’ = Druckvorlage.
Differenzen mit d’Avaux. Schwierigkeiten mit den Generalstaaten: möglicherweise ungeschick-
tes Verhalten d’Estrades’ vor den Staaten von Holland in der Frage ihrer Beteiligung am
dänisch-schwedischen Krieg; Zurückweisung der Klagen Serviens über dieses Vorhaben durch
die schwedischen Gesandten in Osnabrück: Deutung der Neigung des Prinzen von Oranien zu
Frankreich lediglich als Mittel zur Unterstützung der Könige von Dänemark und England,
keine Beeinträchtigung der Vorbereitung der Kampagne in Flandern durch Holland wegen des
Engagements gegen Dänemark, sondern vielmehr Beförderung der gemeinsamen militärischen
Interessen; eventuelle Richtigkeit der schwedischen Darstellung, Notwendigkeit genauer Prü-
fung des Sachverhaltes; Vorschlag eines Ultimatums an Dänemark in der Sundzollfrage.
Notwendigkeit der Unterstützung Hessen-Kassels in der Quartierfrage. Gerüchte über die
Neutralitätserklärung Lothringens und Lamboys durch die Generalstaaten.
D’Avaux intrigiert gegen mich bei den schwedischen Gesandten und bei Chigi.
Außerdem bestreitet er, daß wir beide als Botschafter völlig gleichen Rang
haben.
Je laisse ce différend pour vous dire qu’il me semble que les nouvelles qui
viennent de La Haye ne sont pas trop bonnes. La campagne aproche, les
bonnes résolutions s’y reculent et les divisions y augmentent. J’apréhende
bien que monsieur le prince d’Orenge n’ayt fait parlé monsieur d’Estrades
dans l’assemblée d’Hollande un peu trop ouvertement contre les Suédois,
peut-estre se fust-il bien passé dans son discours de nommer si souvent le
roy de Danemarc nostre allié pour détourner les Hollandois de se joindre à
la Suède contre luy
d’Estrades hatte am 25. Februar vor den Staaten von Holland geredet und war dabei deren
Absichten entgegengetreten, auf seiten Schwedens in den Krieg mit Dänemark einzugreifen
( d ’ Estrades S. 235). Seine Ausführungen waren ganz im Interesse des Pz. von Oranien, der
fürchtete, daß die Generalstaaten für ein solches Unternehmen die Unterstützung für seine
Kampagne in Flandern verringern könnten; außerdem war ihm wegen seiner Familieninter-
essen daran gelegen, daß Dänemark ungestört den bedrängten Karl I. von England
unterstützen konnte, da er die Heirat seiner Tochter Louise Henriette (1627–1667, später
Gemahlin des Kurfürsten von Brandenburg) mit dem englischen Thronfolger Karl Stuart
(1630–1685, Kg. v. England 1660) anstrebte ( Poelhekke S. 178).
plainte en particulier à messieurs les Suédois sur les affaires qu’on faisoit à
La Haye pour engager les Estats dans la guerre de Danemarc et leur oster
de cette sorte le moyen de continuer vigoureusement la guerre en Flandres.
Ils me répondirent qu’ils n’avoient garde d’agir contre nos intérestz et
qu’ils n’avoient jamais parlé que de leurs sans choquer les nostres. Que rien
n’arreste les préparatifs de la campagne que l’opiniatreté de monsieur le
prince d’Orenge qui vouloit violenter ces provinces contre leur inclination
plustost par un attachement particulier avec les roys de Danemarc et
d’Angleterre que par affection enver la France. Que s’il les vouloit laisser
agir en liberté, la Hollande qui est la plus puissante au lieu de se retirer de
la guerre de Flandre, comme je disois, offroit de faire de plus grandz efforts
qu’à l’ordinaire, et que le meilleur moyen de l’y disposer estoit de la
contenter en luy permettant d’envoyer des vaissaux contre le roy de
Danemarc qui ne démonteroient point des forces de terre et qui au
contraire facilitant la paix avec ce prince opiniâtre mettroient les uns et les
autres en moins de deux mois en estat d’agir plus puissemment de tous
costez.
J’ay creu vous devoir faire ce discours pour en rendre compte à Son
Eminence affin qu’il luy plaise d’examiner par sa prudence s’il a quelque
fondement. Car pendant que monsieur le prince d’Orenge et la Hollande
seront en contestation les affaires ne s’avanceront ny d’un costé ny d’autre
et il semble qu’il faudroit travailler à les faire cesser par quelque bon
expédient qui ne fust pas directement contre l’un ou l’autre. Car s’il est vray
que la Hollande offre de fournir tout ce qu’on luy demande pourveu qu’on
luy permette de faire la guerre par mer au roy de Danemarc on peut
conclurre que c’est plustost par affection envers ce prince qu’envers nous
que monsieur le prince d’Orenge refuse d’accepter ce parti. Cela mériteroit
bien d’estre esclairci sur les lieux par une personne sage et désintéressée, ce
qui pust suspendre pour quelque temps toute sorte de dépendance envers
monsieur le prince d’Orenge.
J’avois pensé que si on permettoit aux provinces d’envoyer un ambassadeur
au roy de Dannemarc pour luy dire que s’il n’acomode le différend du Zund
avec la Suède, elles seront contraintes de luy déclarer la guerre, cela
pourroit faire plusieurs bons effects, contenter la Suède, avancer la paix de
Danemarc, donner satisfaction aux provinces, différer la résolution pour
quelque temps de cette nouvelle guerre et ne retarder pas pour cela les
préparatifs nécessaires pour celle de Flandres.
Die Landgräfin von Hessen-Kassel beklagt sich über mangelnde Unterstützung
von seiten Frankreichs in der Quartierfrage in Ostfriesland. Man sollte in Den
Haag darauf dringen, den jetzigen Zustand noch einige Zeit beizubehalten, in
der eine befriedigende Lösung auszuhandeln wäre. – Es gehen Gerüchte um, daß
die Generalstaaten Karl von Lothringen und Lamboy für neutral erklärt
haben.