Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
38. Brienne an d’Avaux und Servien Paris 1645 Februar 11
Paris 1645 Februar 11
Ausfertigung: AE , CP All. 54 fol. 74–77’ = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All. 50 fol.
202–203; AssNat 274 fol. 134–135’. Druck: Nég. secr. II, 2 S. 38–39; Gärtner IV S.
369–373.
Ausbleiben Saint Romains. Schwierigkeiten mit den Aushebungen. Guter Effekt der Zugeständ-
nisse in den protokollarischen Fragen bei dem Prinzen von Oranien; noch keine Eröffnung der
neuesten Zugeständnisse vor den Generalstaaten durch d’Estrades; französisch-niederländische
Probleme: Schiffe für Frankreich, Subsidien, Ausgleich in den Konflikten Ostfrieslands mit
Hessen-Kassel und Portugals mit den Generalstaaten; Ambassadeur-Titel. Ausgleich zwischen
Parma und Spanien; unzutreffende Gerüchte von einer Liga der italienischen Staaten. Mission
Brégys nach Polen: Hoffnung auf die Herstellung guter Beziehungen zum König von Polen. PS:
Ankunft Saint Romains mit nr. 28; Schutz für die württembergischen Klöster und für die Güter
Nassaus und Wartenbergs.
Saint Romain ist noch nicht eingetroffen. Die Aushebungen werden schwierig
werden; die Landgräfin von Kassel kann ihre dafür gemachten Zusagen nicht
einhalten.
Les lettres de Hollande sont de monsieur d’Estrades en datte du 30 e de
janvier
que c’estoit à son considération qu’on se relaschoit de touttes les grâces
qu’on avoit résolu de faire à Messieurs les Estatz, et qu’il n’y avoit pas
davantage à espérer, que les acceptant à ce titre, et tesmoigne beaucoup de
joye d’avoir esté ainsy considéré. Il avoit promis de faire soumettre
Messieurs les Estatz en la personne de leurs ministres d’aller rechercher de
vous Messieurs en arrivant à Munster l’effect des bonnes volontés de Sa
Majesté, qu’il vous avoit envoyé par monsieur d’Avaugour la lettre dont je
l’avois chargé qui vous en donne le commandement . Il ajouste qu’il n’avoit
receu une dépesche que je luy avois faicte que deux jours après qu’il estoit
party, du contenu de laquelle je vous ay informé , que quelques heures
après avoir conclu, et qu’il n’avoit pas ozé |:faire une nouvelle proposition
de manière que ces messieurs se trouveront deschargez de quelques pas que
nous voulions qu’ilz fissent allans vous recevoir et non pas vous d’un pareil
nombre les reconduisant:|. Il pourra estre qu’ilz seront mesmement
deschargez de cette légère condition qu’on leur a imposée, et que le
ministre de Bavières sera arrivé plustost qu’eux à Munster, que ceux de
l’Empereur |:l’auront receu comme ilz font ceux de Venise et que vous
aurez suivy l’exemple qui fera règle pour ceux-cy:| auxquelz il faudroit
donner de plus grandes choses s’ilz les méritoient en facilitant ce que l’on
désire d’eux, mais pour l’ordinaire on les esprouve fermes et souvent leur
opiniastreté leur cause du mal.
Ilz ne nous ont pas voulu accorder |:huit vaisseaux que nous leur deman-
dions et nous pressent d’avoir des subsides extraordinaires:| et qui pis est
l’affaire de l’Oostfrize n’est pas encores terminée. Je feray une vive recharge
audict sieur d’Estrades d’en presser la conclusion au contentement de
madame la Langrave. |:Ilz se sont accommodez avec les Portugais :| et
voudroient nous recevoir à compte ce qui tourne autant et plus au leur.
|:Ces messieurs ont escrit à monsieur Contarini qu’ilz avoyent peine de la
qualité d’ambassadeurs qui vous estoit donnée outre celle de plénipotenti-
aires :|. Son collègue qui est en cette court m’en a parlé auquel j’ay
respondu que chacun se conduisoit comme il le jugeoit pour le mieux, et
que bien que ceux d’Espagne ne l’eussent pas, vous traittiez avec eux tout
ainsy que s’ilz l’avoient et qu’ilz debvoient attendre de vous Messieurs un
esgal procédé.
J’appris de celuy-là aussy |:que le duc de Parme s’est accommodé avec les
Espagnolz et j’en fus aisément persuadé me ressouvenant de divers advis
que j’avois eus et examinant sa conduitte, ceux-cy essayans tousjours de
plus en plus de s’establir un droit sur plaisance:| deschargeant ad tempus,
de certains debvoirs le castellan du lieu qui marque qui leur appartiennent,
|:si cela duit au Saint-Siège:| je m’en rapporte.
Cela pourtant ne conclut pas qu’on |:veueille faire une ligue en Italie:|
ainsy que le bruict en avoit couru. |:De Rome et de Venise nous sommes
asseurez qu’ilz n’y pensent point et ç’a esté une pensée du Maseratti de
laquelle il a voulu surprendre Madame et donner de la jalousie du prince
Thomas, mais la sagesse de l’une et la fidélité de l’autre sont à l’espreuve de
telz artiffices.
Je croy que monsieur de Brégy partira dans le commencement de la
semaine prochaine pour s’en retourner en Pouloigne. On avoit résolu qu’il
passeroit par Munster et en Suède:|, mais une dépesche de monsieur de La
Thuillerie l’exemptera de ce dernier voyage. Je vous ferois part de ce qui
nous y obligeoit et de ce qui nous a fait changer n’estoit que cela sera mieux
de saison par luy. Il semble qu’il y ait quelque chose de bon |:à espérer du
roy de Poloigne lequel a donné seureté et escorte à monsieur de Croissy
allant devers le Racocy, ç’a esté le sieur de Canasilles qui me l’a mandé:|. Je
ne vous fais point de part de ce que je reçois de monsieur de La Thuillerie.
Je sçay qu’il est soigneux de vous escrire …
PS: Die Antwort auf nr. 28, mit der St. Romain soeben eingetroffen ist,
erfordert noch einige Zeit. Turenne wird jedoch sogleich angewiesen, die
württembergischen Klöster und die Güter Nassaus und Wartenbergs zu scho-
nen .