Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
29. d’Avaux und Servien an Mazarin Münster 1645 Februar 1
Münster 1645 Februar 1
Ausfertigung: AE , CP All. 43 fol. 111–112 = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All. 46 fol.
79–79’; AE , CP All. 50 fol. 143–143’; jeweils datiert auf 31. Januar. Druck: Nég. secr. II, 2 S.
35; Gärtner IV S. 321–323; jeweils datiert auf 31. Januar.
Abfertigung St. Romains. Zufriedenheit mit dem Verhalten Chigis. Saavedras Urheberschaft
bei dem Vorschlag der Heirat des spanischen Königs mit Mademoiselle.
Envoiant exprès à la cour monsieur de St. Romain pour rendre compte à
Vostre Eminence de l’estat des affaires de deçà et faisant en mesme temps
par luy une despêche à monsieur le comte de Brienne dont le duplicata sera
cy-joint , nous ne croions pas devoir importuner Vostre Eminence d’un
long discours puisqu’outre ce qu’elle pourra voir en prenant la peine de
passer les yeux sur nostre despêche ledit sieur de St. Romain y adjoustera
de vive voix plusieurs pointz dont nous l’avons chargé d’informer particu-
lièrement Vostre Eminence.
Nous luy dirons seulement sur l’article de la dernière dont elle nous a
honoré le 3 e du passé au sujet de |:monsieur Chisi:| que nous avons toutte
occasion de nous louer de sa conduitte, et que si en quelques rencontres de
peu d’importance |:il nous a donné le tort ou faict contenance d’adhérer au
party contraire ce n’a esté que par addresse, mais nous avons avis de bon
lieu que les Espagnolz continuent de presser que l’on l’oste et font tous
leurs effortz:|. Nous n’avons pas en outre recogneu depuis le temps que
nous sommes icy |:qu’il ayt icy affection particulière pour le cardinal
Panzirolo:|.
Quant à ce qu’il a pieu à Vostre Eminence remarquer touchant ce que
|:Saavedra auroit mandé de nous à Rome sur le prétendu mariage du roy
d’Espagne avec Mademoiselle:| tant s’en faut Monseigneur que nous y
aions jamais pensé qu’au contraire nostre opinion s’en trouveroit bien
esloignée si l’on nous faisoit l’honneur de nous en demander nostre advis.
Ce n’est pas la première |:fourbe dont cet homme s’est servy pour
advantager les affaires de son maistre:| et nous remettant audit sieur de St.
Romain de toutes autres choses dont il a bonne intelligence …