Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
25. Lionne an Servien Paris 1645 Januar 28
Paris 1645 Januar 28
Ausfertigung: AE , CP All. 50 fol. 130–130’ = Druckvorlage.
Empfangsbestätigung. Bemühungen um die Freilassung des Trierer Kurfürsten bei der Kurie.
Behebung der Mängel in den Schreiben Briennes. Warnung vor Nachgeben gegenüber d’Avaux’
Personalwünschen. Bericht Chigis über den Streit der französischen Gesandten. Aiuto di
costa.
|:Monsieur le Cardinal leut entièrement hyer au soir en se couchant le
mémoire particulier que vous m’avez addressé du 15 e , mais comme je n’y
estois pas présent et que:| je ne luy en ay pu parler aujourd’huy qu’à
reprises |:je ne vous en manderay pas pour cette fois-cy tous ses senti-
mens :|.
Vous verrez par la dépesche de Son Eminence quel |:fondement il a faict sur
l’advis que vous avez donné de la négotiation des Suédois en Angleter-
re :|.
J’escriray |:aussy demain à Rome pour faire instance au pape mesme de la
liberté de l’archevesque de Trèves que les Impériaux disent estre son
prisonnier:|.
Son Eminence m’a parlé |:des dépesches de monsieur de Brienne et des
contrariétez qui se rencontrent. Mais:| j’y vois le remède bien difficile, pour
moy je ne le presseray pas, appréhendant que |:il ne fust pire que le mal:|. Il
faudra que vous |:vous accommodiez à sa portée et que vous supléez de
vostre costé comme:| il vous sera fort aisé |:à ce qu’il aura manqué de vous
faire sçavoir.
Je n’ay point parlé à Son Eminence pour sçavoir son sentiment sur la pensée
de résident pour monsieur d’Erbigny:|. Vous trouverés bon que je vous dise
qu’il me semble que |:en certaines choses qui peuvent tirer de grandes
conséquences après soy vous donnez trop tost les mains à monsieur
d’Avaux:| particulièrement estant bien asseuré de |:ne gagner pas pour cela
sa confiance, ny son amitié. Si celle-là réussissoit vous ne seriez pas
longtemps à mon advis sans vous en repentir:| dans le progrès de la
négotiation. |:Quelle nécessité avez-vous d’un résident et n’estes-vous pas
en droict de vous opposer à une semblable pensée après tout ce qui s’est
passé entre vous:|? Agréez, s’il vous plaist, que je vous dise tousjours mes
sentimens avec liberté.
Je sçauray à la première veue |:de monsieur Bagni les précises parolles que
luy a escriptes monsieur Chisy sur le subjet de voz contestations:|.
|:On résouldra demain au conseil de retrancher l’aiusto di costa à quoy la
nomination de monsieur de Longueville a donné le dernier coup:|. Son
Eminence m’a renouvelé sa parole de |:vous le faire payer en secret par le
trésorier de la Reyne:| et de la façon qu’il m’en a parlé je pense que c’est
une affaire que j’achèveray avant que la sepmaine passe |:mais il n’y aura
que six mil escuz en tout. Je n’ay pu obtenir davantage et n’ay ozé presser
plus que j’ay faict:|.