Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
6. Brienne an d’Avaux und Servien Paris 1645 Januar 6
Paris 1645 Januar 6
Ausfertigung: AE , CP All. 54 fol. 20–22’ = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All. 50 fol.
40–41’; AssNat 274 fol. 18–19. Druck: Nég. secr. II, 2 S. 8–9; Gärtner . IV S. 54–59.
Empfangsbestätigung. Vorzeitige Bereitstellung der schwedischen Subsidien. Feldzugspläne:
Bewegung der bayerischen Armee nach Böhmen; Franken; Verstärkung durch die Truppen
Hessen-Kassels. Gerüchte über einen Vertrag Habsburgs mit der Eidgenossenschaft zum
Nachteil der katholischen Religion. Tadel für das Schreiben Serviens an den Frankfurter
Deputationstag.
Auf Schreiben vom 22. Dezember, überbracht durch den normalen Kurier am 5.
Januar
dessen Anliegen unverzüglich bearbeitet werden
an Torstenson ausgezahlt werden. Nous y sommes tout disposez, comme de
mettre de bonne heure |:nostre armée d’Allemagne en campagne et luy
commander dès à présent de considérer la marche de celle de Bavière et de
la suivre de si près qu’elle n’oze aller au secours de Gallas
Gallas hatte sich aus der Umklammerung seiner Gegner in Magdeburg gelöst und stand in
Böhmen, wohin er sich unter großen Verlusten hatte durchschlagen können. Von bayerischer
Seite führte um die Jahreswende der General Jan van Werth (1591–1652, Lahrkamp ) den ksl.
Truppen Unterstützung zu ( Barthold II S. 503f.).
laisser en proye à la nostre |:le duché de Bavière et les autres Estatz que
possède le duc:|, mais de nous obliger à empescher |:la jonction de
Hastzfelt
Melchior Gf. von Hatzfeld (1595–1658), ksl. Generalfeldmarschall ( NDB VIII S. 64f. ); er
befand sich Anfang des Jahres 1645 in der Gegend von Amberg ( Barthold II S. 504).
armée, il peut prendre sa marche sans que nous la descouvrions, et il y
auroit trop de péril |:d’enfermer la nostre entre les deux ennemis:|. Cette
raison est telle qu’elle ne peut estre rejettée, aussy ledict sieur d’Avaugour
s’en est contenté, lequel à la nécessité du fourage qu’on ne peut haster, m’a
opposé la |:facilité d’entrer dans la Franconie qu’il dit abonder en:| touttes
sortes de choses nécessaires pour le maintien d’une armée et l’entrée nous
en demeureroit ouverte |:celle de Bavière s’esloignant:|. Ainsy il y a lieu de
promettre de mettre aux champs, avant que |:l’herbe soit creue si tant est
que Bavière abandonne le Rhin:| pour:| s’approcher du Danube et s’il le
passoit pour aller en Bohême pour s’opposer audict sieur Torstenson:|
lequel ainsy qu’il nous a esté rapporté brusle d’impatience d’y arriver , et
pour |:secourir Olmutz
paysans de l’Austriche qui se veullent soulever:|. Il reste un point à décider
qui est la demeure des |:troupes de Hesses dans la Saxe pour y fortiffier
celle de Konismarch
Hessen-kasselsche Truppen unter ihrem General Johann von Geyso (1593–1661; ADB IX S.
138f. ) operierten seit November 1644 mit Königsmarck zusammen ( Barthold II S.
500–503).
|:l’électeur de Saxe
Johann Georg I. (1585–1656), seit 1611 Kf. von Sachsen ( NDB X S. 525f. ).
dernière extrémité et prest à demander |:la neutralité:|. Cette demande qui
semble plausible de prime abord reçoit diverses difficultez dont l’une est
que |:le traitté d’entre l’Altesse de Hesse et du comte d’Oostfrise
Amalie Elisabeth (1601–1651), Lgfin. von Hessen-Kassel ( NDB I S. 237 ); sie führte nach
dem Tod ihres Gatten Lgf. Wilhelm V. (1602–1637) die Regierung für ihren Sohn Wilhelm
VI. (1629–1663); Ulrich II. (1605–1648), Gf. von Ostfriesland; zu ihren Verhandlungen im
Jahr 1644 vgl. Tongerloo S. 254–257.
encores conclu:| et que nous avons grand intérest, affin |:de faire progrès de
nostre costé de désirer que noz troupes en soient fortiffiées:|. Et d’autant
plus y devons-nous apporter de la difficulté, que nous avons fait rechercher
|:cette princesse de nous donner deux mil hommes de pied de ses vieilles
troupes:|. Que sy la condition offerte de donner de quoy en relever un
aegal nombre facillite et surmonte cet obstacle, comm’aussy sy monsieur de
Beauregard
exécutent ce qu’ilz auront promis:|, pour lors le cas changeroit par le grand
nombre de trouppes que nous aurions levées pour |:fortiffier nostre armée:|
et ce à quoy nous avons de la résistance seroit sans doutte désiré et
recherché par nous qui à présent n’y sçaurions condescendre de crainte
d’avoir mal pris nos mesures et de ruyner un grand et puissant dessein, pour
contribuer seullement quelque chose à l’exécution d’un autre, qui ne
porteroit pas tant de fruit que celluy-là. Il n’est rien déterminé, il faut une,
voire deux conférences, avant que de se résoudre au ouy ou au non, et il s’y
faut porter avec d’autant plus de circonspection que le promettre ou le
reffuser ne deppend pas absolument de nous, qui croyons néanmoins avoir
du crédit |:sur l’esprit de cette princesse:|. Quand il sera résolu de l’en faire
presser ou qu’il aura esté déclaré audict |:sieur d’Avaugour qu’il ne s’y doit
pas attendre:| je vous en informeray et de jour à jour ce qui s’advancera sur
ses affaires.
Avant que de vous dire ce qui m’est commandé sur la continuation de voz
différens je vous informeray comme monsieur de Caumartin
que les cantons catholiques ont depputté vers les seigneurs des trois ligues
en faveur de leurs sujectz de mesme proffession et confession à l’advantage
desquelz ilz ont obtenu la surcéance de divers jugements renduz contre
eux, lesquelz depputtez ont pris cognoissance d’un traicté conclu entre ceux
de la maison d’Austriche et les seigneurs des ligues, auquel par exprez il est
porté qu’ilz abandonnent l’intérest et la fortune des catholiques et consen-
tent que la relligion protestante soit establie à Chiavenne et pour contres-
change ont stipullé que leur alliance seroit seulle et exclueroit celle de
France
Die Beziehungen zwischen Österreich, Tirol und den drei Bünden waren durch den Vertrag
von Feldkirch vom 9. August 1641 ( Bittner S. 53) geregelt; dieser enthielt allerdings
keinerlei Konzessionen in Religionssachen ( Fetz S. 153). Dagegen waren den Bündnern
vorher von den Spaniern Zugeständnisse zugunsten der Protestanten in Chiavenna gemacht
worden, doch wurde dieses Abkommen wegen der Einwände der Kurie nicht ratifiziert ( Rott
S. 98f.).
d’en establir une hérétique, mais [ont] mis tous les empeschemens qui ont
peu deppendre d’eux pour empescher qu’ilz ne fussent soullagez. Qui
examinera ce procédé advouera bien que la relligion ne leur est en nulle
considération et qu’ilz ne s’en servent de prétexte qu’à deffaut de tout
autre, et il vous plaira en |:donner information à monsieur le nunce:| ainsy
que je fais avec ordre et soing à |:monsieur de Grémonville :|.
Je viens doncques à semer un champ par trois foys labouré pour vous dire
Messieurs que Sa Majesté est autant |:estonnée que un de vous ayt escrit
seul:| à l’assemblée de Frankefort, que des difficultez que vous avez eues de
convenir des termes qu’il y falloit employer. Il est à craindre, mais il est
asseuré que l’Empire cognoisse |:vostre division et que cela ne produise de
mauvais effectz:|. Vous recevrez par le courrier Héron une ample despesche
sur ce fait. |:Monsieur le Cardinal y a mis la main:| comme à la proposition
qui vous peine qui a occuppée des sepmaines entières à se faire considérer,
et cela a tardé son partement et vous aura privez pendant prez d’un moys
d’avoir de noz nouvelles .